Bonsoir les amis,
Beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis les élections présidentielles du 25 février 2007 et la proclamation des résultats à la faveur de Me Abdoulaye Wade. Ce dernier, ne semble point s'étonnait de cette écrasante victoire car, pour lui, le peuple sénégalais, mâture, vivait son bilan et a plébiscité son action. L'opposition qui croyait le tenir fermement au col, aidée en cela par une certaine presse non crédible, s'en est retrouvée avec les bras cassés, les jambes ankylosées amèrement car le cou était trop rude pour être tordu.
Pour pouvoir mener sa politique comme il l'entend, le nouveau Président solliciterait un vote également écrasant en sa faveur lors des législatives. Pour ce faire, l'opposition, du moins, celle qui semble lui tenir pied est percée par des coups de baïonnettes eu égard aux chefs d’accusations qui pèsent sur la tête des leaders concernés. Fodyé, à travers les sources de rewmi.com, nous en fait une revue détaillée.
A tort ou à raison, ces feuilletons risquent de détourner l’opposition de l’essentiel, c’est à dire se consacrer aux élections législatives, tandis que le PDS, ses alliés, ses soutiens, nouveaux courtisans confortent leur position et affûtent leurs armes. Une stratégie d’intimidation savamment orchestrée par Wade dont le seul objectif est de rafler tous les siéges à l’assemblée nationale, dès lors le Sénégal ne serait-il pas exposé au césarisme, j’allais dire Wadisme : avec une majorité écrasante, tous les projets de lois et résolutions soumis à l’assemblée seront mécaniquement adoptés. Aussi, la démocratie, le peuple sénégalais en souffriront beaucoup faute d’un débat contradictoire élargi à toutes les sensibilités politiques et à la société civile. C’est pourquoi, l’opposition, dans sa diversité et globalité se doit d’être vigilante et de ne pas se laisser entraîner loin du cap des législatifs.
Bonne lecture!