Destitution Programmee Du President De L’assemblee Nationale

[Hadiya WAGUE]

C'est des comportements comme ça qui empêchent le développement de l'Afrique. Le communautarisme ethnocentrique. Quand il s'agit de protester contrer les malversations étatique personne ne bouge d'un iota par contre quand il s'agit du limogage d'une personne d'origine Puular comme c'est le cas ici tout le fouta est dans la rue et avec quelle justification.
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DESTITUTION PROGRAMMEE DU PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE Ses partisans de Matam se révoltent et interpellent Me Wade

Article Par Aly Bandel Niang,

Paru le Lundi 29 Sep 2008

Depuis l’annonce d’une loi visant à réduire le mandat du Président de l’Assemblée nationale, les Foutankés crient contre l’acharnement. Peu avant la marche organisée, hier, à Nguidjilone, c’est Mody Sy, ancien député libéral, qui est monté au créneau pour tirer sur les pourfendeurs de Macky Sall. A la fin de la manifestation, une correspondance a été adressée au secrétaire général nationale du Parti démocratique sénégalais (Pds), Me Abdoulaye Wade.

Depuis sa sortie, pour expliquer sa proposition de loi, le député libéral Sada Ndiaye fait l’objet de critiques de la part des proches de Macky Sall, originaire comme lui de Nguidjilone. Selon Mody Sy, «c’est gênant ce que Sada a fait. Moi, dans l’affaire Me Babacar Seye, on m’avait torturé et électrocuté pour que je mente, rien que pour mouiller Me Wade. Mais jamais je n’avais accepté ce sale boulot. C’est une question d’honneur, en bon Halpoular. C’est pourquoi aujourd’hui Sada a failli et nous en avons une très grande honte». Dans la même logique, le Président de la fédération communale Pds de Matam invite le Président Wade à bien saisir les propos de Pape Samba Mboup qui l’invitait à «s’occuper des urgences de l’heure au lieu de tendre l’oreille aux comploteurs qui veulent s’attaquer à Macky». Au lendemain de cette rencontre avec la presse, les populations de Nguidjilone et des villages environnants sont descendues dans la rue pour dénoncer «l’acharnement et le coup de force de la direction du Pds contre leur fils». C’est dans ce cadre que Moussa Ndiaye, conseiller rural libéral à Bokidiawé, a martelé : «si nous n’étions pas dans les rues, le Fouta nous aurait considérés comme des lâches. La maman de Macky vient de Nguidjilone. Celui qui propose sa mort habite ici et est son oncle. Nous soutiendrons Macky jusqu’au bout, car c’est un devoir». Aujourd’hui, grâce à l’adhésion de ses enfants, d’ici et d’ailleurs, le Fouta est plus que jamais déterminé à soutenir l’avenir politique de son fils, Macky Sall.

Source :lobservateur.sn

[Fodyé Cissé]

Le plan machiavélique de Wade se met petit à petit en place.
Ce plan consiste à céder le fauteuil présidentiel à son fils, Karim Wade.

Suivons la chronologie des faits :

1. Abdoulaye Wade qui avait dissout le Sénat mis en place par les socialistes, le fait renaître de ses cendres. La moitié des sénateurs sont élus par lui-même, président de la république. L'autre moitié par suffrage universel (vote des conseillers municipaux). Le fait qu'il puisse nommer lui-même les sénateurs est quelque chose de très important dans son plan, car, ça lui permettra de nommer son fils sénateur (et c'est ce qu'il fera). Il sait que si son fils se présente à des élections, il pourra facilement se faire lourder.

2. Wade a modifié la constitution pour faire augmenter le mandat du président de la république de 5 ans à 7 ans (Cool, comme ça, son fils pourra rester un peu plus de temps au pouvoir).

3. Wade a modifié la constitution pour que désormais, ce ne soit plus le président de l'assemblée nationale qui remplace le président de la république en cas de vacation du pouvoir, mais, plutôt le président du Sénat.

4. Wade a nommé son fils son fils Karim Wade sénateur .

5. Wade passe par un député pour modifier une n ème fois la constitution afin limiter les mandats des présidents de l'assemblée nationale et du sénat à 1 an au lieu de 5, avec effet rétroactif. (Là encore, cela permet de trouver un moyen pour que son fils, désormais sénateur, puisse briguer le poste de président du Sénat).

6. Aussitôt après le vote de cette loi, l'actuel président du sénat (Pape Diop) annonce qu'il est prêt à quitter son poste de président du Sénat.

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Tous les points ci-dessus du plan ont déjà été réalisés.
Maintenant, il reste les points suivants :
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7. Pape Diop va quitter la tête du sénat, appelé à d'autres fonctions, par exemple, nommé ministre, lors d'un n ème remaniement ministériel.

8. Karim Wade va briguer le poste de président du sénat. Pour faire joli, on va aligner un sénateur contre lui. Mais, l'issue sera certaine.

9. Quand Karim sera nommé président du Sénat, Wade va attendre qu'il y ait un peu d'accalmie, puis va démissionner de la présidence, laissant ainsi le fauteuil à son fils. Mais, entre temps, il va d'abord s'assurer que les ennemis de son fils seront tous morts politiquement, Macky Sall, entre autre.

ça promet...
Pourquoi passer par tous ces chemins, juste pour céder le fauteuil de président à son fils biologique ?

[rokia]

Wade est entrain de massacrer la démocratie au Sénégal !
Qu'attendent donc les partis d'opposition pour agir ?
Avec des dirigeants qui ne pensent qu'à eux-mêmes, nos pays ne sont pas prêts de s'en sortir !
La situation au Mali n'est pas mieux, ATT a rescusité tous les sanguinaires de la dictature GMT(général moussa traoré) : ils sont tous à BKO et vivent comme des "pachas".
Par ailleurs, il af ait du Mali un "royaume sonraï" : à koulouba( la présidence), tout le monde parle sonraï ou peulh
Pour revenir au "projet wade", j'espère que les Sénégalais ne se laisseront pas faire !!!
C'est dans ce genre de circonstances qu'on se dit qu'on pourrait nous aussi apporter notre "grain de sel au moulin" mais

[sengenis]

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