Bien dit cheikhna;je pense que pour wade; c'est le debut de la fin.Bonsoir mon frère!
Ta synthèse de tous nos posts est trés juste. Je suis d'accord avec toi que le côté "sacré" du pouvoir est tombé en désuétude avec l’arrivée de Wade. Toujours à la télé, comme l’a dit ja-net, pour donner des leçons qui ne tiennent même pas très souvent à l'image d'un père de famille en quête d’autorité perdue, Wade a aussi transformé le Palais Présidentiel en un lieu de concerts des « marabouts-truands-farfelus » et leurs disciples drogués, tels que Modou Kara et sa suite, béthio, le "marabout" à cinq femmes. Wade wadaani haydara (Wade n’a rien fait), comme disent les peules, sinon de favoriser le clientélisme, de prendre le pays comme s’il appartenait à lui et à sa famille et de faire pire que ce qu’il reprochait aux socialistes.
On voit Karim se faire passer comme le prince héritier de son père, Sindiély, gaspiller des millions pour Paris-Dakar, Viviane, monter des projets mort-nés pour trouver un "moyen" de faire de la pluie et du beau temps avec les richesses du pays. Aussi, on n’avait jamais vu au paravent un opposant politique du calibre de Tala Sylla recevoir des coups de marteau qui lui avaient causé des ennuis de santé au point d'être évacué un moment en France. Tout ce qui était impensable, immpossible et inadmissible avant est devenu possible, pensable et admissible sous Wade.
Il y avait sans doute de la corruption au temps de Diouf, mais les gens mettaient au moins de la forme et respectaient certaines choses. Mais aujourd’hui, tout "se mange cru" dans la politique sénégalaise, ce qui n’augure rien de bon. S’il pense qu’en mettant en avant son immunité inhérente à la gérontocratie africaine pour se permettre de faire du n’importe quoi, c’est que son expérience politique ne lui a rien servi, car il risque de mal finir. On ne gère pas un pays comme si on gèrait sa propre famille. Je me demande qu'avec toutes les études qu'il a faites, avec cette longévité qu'il a eue dans la vie politique, avec cet ensouthousiasme qui accomgnait l'alternance, comment Wade a pu trahir la confiance des Sénégalais, en transformant ladite alternance en "alternoce" pour reprendre le joli jeu de mots du percutent Cisko? On verra la suite des choses!