Posté par
Cisko
Hadya, comment ne pas chauffer! Depuis que "l'alternoce" et non l'alternance s'est essoufflée, les « alternoceurs » cherchent tous les moyens pour se rassasier en guillotinant le peuple. Les pauvres vendeurs en ont fait les frais en se voyant déguerpis des lieux qu'ils occupaient habituellement sans pour autant bénéficier de mesures compensatoires ou d'accompagnement. Comment peut-on demander à des gorgorlou, des duruxotonto, de libérer la chaussée si, au préalable des endroits, des espaces n'ont pas été aménagés pour la libre pratique de leurs activités. S'il y a un tohu-bohu à Dakar, cela n'est pas forcément imputable à ces braves gens qui auraient souhaité disposer d'endroits ou d'espaces adéquats pour vaquer, en toute quiétude et légalité, à leurs occupations quotidiennes. Il faut aller plutôt chercher la raison de cette cacophonie dans les multiples chantiers dont Dakar est devenu le théâtre, des chantiers qui ont fini par semer doublement la zizanie dans la capitale du point de vue de la fluidité de la circulation urbaine mais aussi et surtout du point de vue financier. En effet, ces chantiers, qu'on le veuille ou non, sont devenus des gouffres financiers, des lieux d’enrichissement illicites, de détournement des deniers publics car l’opacité est la règle en vigueur dans la gestion de ces chantiers. Pour avoir demander l’audit de l’Anoci, le deuxième homme fort du PDS est en train de payer cela très chèrement, eu égard aux nombreuses invectives dont il est l’objet, aujourd’hui. Que des intérêts personnels, individuels en jeu ! On a que faire du commun des sénégalais, le pecus vulgaris n’a qu’à se torcher le…… et, comble de tout cela, on lui demande une participation volontaire à l’effort d’émergence du pays ! Ce pays-là, comme disait l’autre, va mal, comment ne peut-il pas souffrir si le maître mot dans la bouche de ceux qui le dirigent est, se servir d’abord, toujours se servir, encore se servir, molester la masse, toujours molester la masse puisse qu’elle est malléable à souhait. Ah, qu’elle ne se plaigne pas cette bonne masse, cette masse serviable et corvéable à souhait car, par un matin de 25 février 2007, elle avait demandé Gorgui dolignou, encore gorgui. Quand le vin est tiré, il faut le boire !