Je pense que même si les primo-arrivants "soninké" avaient pu bénéficier de l'aide et de strucutres pour faciliter leur intégration dans la société d'accueil, ils n'auraient pas pour autant abandonner leur mode de vie communautaire tant qu'ils se retrouveront ensemble dans un même lieu.
Ce phénomène s'est produit partout : en Afrique centrale et même dans les capitales avec les Kompo Xoore.
A mon avis, cela s'explique par le simple fait que les primo-arrivants, en arrivant dans la société d'accueil, n'ont aucune intention d'intégration, la raison principale de leur présence étant juste pour entretenir des rapports économiques avec le pays d'accueil.
Après, c'est vrai que lorsque la forme d'immigration change, elle doit être accompagnée de processus d'intégration pour ne serait-ce que faciliter l'existence des enfants.