Il parait qu’à Kaédi, des jeunes voulaient créer une association. Le problème qui s’est posé est que chacun voulait qu’un membre de sa classe sociale en soit le leader. Les ‘‘nobles’’ se sont catégoriquement opposés à ce qu’un ‘‘esclave’’ soit à sa tête. Absence de consensus, la triste décision finale prise est la séparation, la division du groupe en fonction des classes sociales. C’est vraiment grave ! Vraiment lamentable!
D’autres exemples peuvent être donnés aussi mais je me limite à celui ci. Si au sein d’une association, on ne parvient pas à s’entendre, cela pourrait-il être possible au niveau national, au sein d’un Etat ? Non, j’en doute fort, très fort ! Compte tenu de ces tensions hiérarchiques, on pourrait solliciter la (sub)division de chacun des quatre Etats de la Mauritanie du Sud en fonction des appartenances sociales et des régions. Dans ce contexte, on aurait trop de pays en Mauritanie du Sud. En Mauritanie du Sud Peulhe, on aurait, entre autres : la Mauritanie du Sud Peulhe ‘‘Noble’’, la Mauritanie du Sud Peulh ‘‘Forgeron’’. En Mauritanie du Sud Soninké, on aurait, entre autres : la Mauritanie du Sud Soninké ‘‘Griot’’, la Mauritanie du Sud Soninké ‘‘Esclave’’. Cela serait pareil pour les autres Mauritanies : Wolof et Bambarra. »


Est-ce que Bâ Bocar et Kaaw Touré peuvent jurer la main sur le saint coran que ceci est faux sinon au lieu de prétendre que le débat sur la féodalité est un faux débat s’ils ne cautionnent pas cette injustice? Est-ce que ces préjugés n’existent pas au jour d’aujourd’hui à Kaédi ville natale de Bâ Bocar, à Djéol village natal de Kaaw Touré porte parole des flam et la ville de Selibaby capitale régionale du Guidumakha d’où est né Samba Thiam président des Forces de Libération des Africains de Mauritanie (FLAM) ? Depuis plus de trente ans d’existence des Flam, qu’est ce qu’elles ont fait pour dénoncer la féodalité, rien, leur porte parole se permet même d'empêcher les militants des droits de l’homme d’en parler publiquement malgré tout, le bonhomme ne se gène pas de chanter que les flam sont les premières à combattre la féodalité. Voila tout le paradoxe qui nourrit les tensions. suite: Au secours des Haratine:SOS-Abolition: Les mensonges de Bâ Bocar sur Kaédi, il doit se repentir devant Diko Hanoune avant d’aller à la Mecque.