La lancinante question des déportés en Mauritanie, etc.!

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Libre Expression: Source : Convergence Républicaine pour l'Instauration de la DEmocratie en Mauritanie

La question des déportés et du passif humanitaire de Maouya est-elle le seul problème que connaîssent les négro-Mauritaniens?

Je pense que non. Ces problèmes ne sont que la conséquence logique de la politique discriminatoire mise en place depuis l’indépendance pour écarter les noirs. Et cette politique a atteint son summum en 1989 avec les événements douloureux que chacun connaît.

L’existence de ces évènements et leurs corollaires ne font pas l’ombre d’un doute. Mais il ne faut pas qu’ils soient les seules revendications, au point de voler la vedette aux autres soucis quotidiens de négro-Mauritaniens, qu’ils vivent au pays ou ailleurs. En analysant les discours des opposants négro-Mauritaniens, j’ai comme impression qu’ils chantent toujours la même antienne.

Au-delà de problèmes de déportés et du passif humanitaire de Maouya, il existe d’autres soucis quotidiens, à savoir l’injustice sociale, qui se manifeste par la politique de quotas de négro-Mauritaniens dans l’administration, par le refus de l’accès aux médias d’Etat, par les bavures policières à l’encontre de la population négro-Mauritanienne, par la dévolution des retombées des ressources du pays à une seule communauté, et tutu quanti.

Ce sont tous ces enjeux qui doivent être mis sur le tapis et débattus de façon objective, et sans complaisance aucune. Il faut extirper le mal par ses racines. C’est la seule voie pour éliminer de fond en comble la discrimination qui est érigée en règle en Mauritanie.

Les autorités ont dit démocratie. Profitons de cette ouverture et posons de façon sincère toutes nos doléances. Ne nous contentons pas seulement des conséquences de la discrimination, mais attaquons aussi les vraies causes de cette marginalisation de la population négro-Mauritanienne sur l’échiquier national.

Je ne m’érige pas en donneur de leçons, mais je me dois de constater comme tout bon citoyen épris de cette justice et de paix sociales que les revendications des noirs mauritaniens ne sont pas réductibles qu’à la seule question des déportés, qui n’est d’ailleurs rien d’autre que l’épilogue d’une politique discriminatoire.

Les militants de la cause négro-Mauritanienne, mieux de la cause de la justice sociale, sont tous conscients des soucis que je viens de passer au peigne fin. Seulement, je trouve que nous ne sommes pas assez exhaustifs dans nos revendications. Pourquoi se contenter de la portion congue et des miettes alors que nous sommes mauritaniens à part entière ?


Marigatta WAGUE, PARIS

Note: Info source : Marigatta WAGUE

[sylvain]

Libre Expression: Source : Convergence Républicaine pour l'Instauration de la DEmocratie en Mauritanie

La question des déportés et du passif humanitaire de Maouya est-elle le seul problème que connaîssent les négro-Mauritaniens?

Je pense que non. Ces problèmes ne sont que la conséquence logique de la politique discriminatoire mise en place depuis l’indépendance pour écarter les noirs. Et cette politique a atteint son summum en 1989 avec les événements douloureux que chacun connaît.

L’existence de ces évènements et leurs corollaires ne font pas l’ombre d’un doute. Mais il ne faut pas qu’ils soient les seules revendications, au point de voler la vedette aux autres soucis quotidiens de négro-Mauritaniens, qu’ils vivent au pays ou ailleurs. En analysant les discours des opposants négro-Mauritaniens, j’ai comme impression qu’ils chantent toujours la même antienne.

Au-delà de problèmes de déportés et du passif humanitaire de Maouya, il existe d’autres soucis quotidiens, à savoir l’injustice sociale, qui se manifeste par la politique de quotas de négro-Mauritaniens dans l’administration, par le refus de l’accès aux médias d’Etat, par les bavures policières à l’encontre de la population négro-Mauritanienne, par la dévolution des retombées des ressources du pays à une seule communauté, et tutu quanti.

Ce sont tous ces enjeux qui doivent être mis sur le tapis et débattus de façon objective, et sans complaisance aucune. Il faut extirper le mal par ses racines. C’est la seule voie pour éliminer de fond en comble la discrimination qui est érigée en règle en Mauritanie.

Les autorités ont dit démocratie. Profitons de cette ouverture et posons de façon sincère toutes nos doléances. Ne nous contentons pas seulement des conséquences de la discrimination, mais attaquons aussi les vraies causes de cette marginalisation de la population négro-Mauritanienne sur l’échiquier national.

Je ne m’érige pas en donneur de leçons, mais je me dois de constater comme tout bon citoyen épris de cette justice et de paix sociales que les revendications des noirs mauritaniens ne sont pas réductibles qu’à la seule question des déportés, qui n’est d’ailleurs rien d’autre que l’épilogue d’une politique discriminatoire.

Les militants de la cause négro-Mauritanienne, mieux de la cause de la justice sociale, sont tous conscients des soucis que je viens de passer au peigne fin. Seulement, je trouve que nous ne sommes pas assez exhaustifs dans nos revendications. Pourquoi se contenter de la portion congue et des miettes alors que nous sommes mauritaniens à part entière ?


Marigatta WAGUE, PARIS

Note: Info source : Marigatta WAGUE

Ah vraiment ces bidanes ils sont mauvais dè !!!!