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  • Comment briser la dominance extrême des beydanes ?

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Discussion: Comment briser la dominance extrême des beydanes ?

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  1. 18/07/2008, 06h38 #11
    Diko hanoune
    Diko hanoune est déconnecté
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    Sachez une chose quant on parle du racisme d'état cela ne rivent pas à dire que tout le pays est raciste bien sûr qu'il a quelques exceptions de près.
    Vous prenez l'exemple de la France , je vous assure le jour ou la majorité des français votent pour élire Jean Mairie lepen la France deviendra bien sûre raciste quoi qu'on dise.
    J'aimerai bien qu'on me sort des noms de ces arabes qui militent contre l'impunité en Mauritanie.
    Pourtant en parlant de l'esclavage et la traite negriere des occidentaux , on généralise mais cela ne dérange apparemment personne.
    Quand on parlait de l'apartheid des blancs en Afrique du sud personne ne disait quoi que ça soit.
    Aujourd'hui il suffit de mettre le doigt sur l'apartheid et le racisme des arabes pour voir les réactions de certains pour défendre l'indéfendable.
    Je suis déjà en résistance à ma manière , avant de prendre des armes il faut utilisé les moyens légaux , ensuite il n'y a pas que des armes pour combattre les injustices.
    Cette généralité qui vous tient à cœur n'est pas à ma connaissance un obstacle pour dénoncer les arabes.
    Diko hanoune.
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  2. 18/07/2008, 13h08 #12
    Mamadou Lamine
    Mamadou Lamine est déconnecté
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    août 2007
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    Par défaut

    Mr Diko Hanoune a le même but que beaucoup d'autres Noirs en Maurtanie.
    Mais je pense que monsieur Diko Hanoune doit être plus prudent dans ces propos. Car dénigrer toute la communauté arabo-berbère renforce le sentiment de bloc nous contre eux. Ce sentiment est une force non-negligable dans lequel puisent les extremistes bidhaan. Ils n'attendent que cela.
    Par contre dans son extrait de msg avec l'arabe revolté, il a des propos bien plus moderé que lui. Le problême en Mauritanie c'est pas les Noirs qui ne sont jamais content. C'est que l'etat = une bande de Maures blancs qui ne servent que leur interet.

    Mr Salem vous dites "Bon ben, comme vous avez l'air d'etre un révolté contre les Maures blancs(et pas seulement l'Etat)". Mais l’état ce sont exclusivement des maures blancs (moins d’1/3 de la population !). Tout le monde connaît la règle non-officielle en Maurtanie. Le pouvoir doit rester entre les mains des nationalistes arabes. Cette idéologie est plus forte que la démocratie, que la justice, que la lutte contre l’esclavage, etc …
    On peut vous porter un million de preuves. A commencer par la composition de chaque gouvernement. C'est quoi ces quotas non-officiel. C'est bon maintenant les enfants. Pfff.
    Dernière modification par Mamadou Lamine 18/07/2008 à 13h09 Motif: comprehension du texte
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    انا من موريتانيا
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  3. 18/07/2008, 16h14 #13
    Diko hanoune
    Diko hanoune est déconnecté
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    juin 2008
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    222

    Par défaut

    Je pense que l'article de Diallo Ibrahima nous explique en partie pourquoi les noirs sont trainés dans la boue par les maures en Mauritanie.
    Certains parmi nous y sont pour quelque chose et cela me rend malade.
    C'est simplement dire qu'on passe la journée à construire et une fois la nuit tombait, d'autre détruise tout.
    Il est difficile dans ce cas de finir la construction du bâtiment.
    Merci
    Diko hanoune.



    Voici l'article en question

    Maître Baal alias Aamadu Tijjaani Baal, « Ahmedou Tidjaanie Bal » ; pour les ndoorel, est pour ceux qui ne le connaissent pas, l'homonyme et neveu du grand Aamadu Tijaani Baal de Radio Mauritanie-cé lèbre dans tout le Fuuta et même au-delà pour son émission radiophonique- tagge (nécrologie). J'arrête là la généalogie, car, en continuant, je ne risque pas de dire ce que je voudrais pour mettre en garde le nouveau promu.



    Maître Ahmedou Tidjane Baal, est nommé à ce poste pour servir quelques intérêts occultes du système ethno-génocidaire.

    Parce que de plus en plus de voix noires s'élèvent pour exiger du racisme une commission d'enquête indépendante sur les massacres, viols, tortures et déportations perpétrés contre les Noirs mauritaniens, le système raciste qui gouverne la Mauritanie, nomme un Noir, qui plus est, est prompt à vendre son âme au diable pour étouffer notre souffrance, notre soif de justice.

    C'est donc pour plomber notre légitime exigence de justice qu'Ahmedou Tidjane Bal a été promu à la justice, pour qu'après le forfait, on nous dise, « voyez-vous, nous n'y sommes pour rien, c'est votre frère qui en est responsable ». De la bonne mauvaise foi au pays d'un million de poètes et de leurs 2 millions de nègres et d'Abiid.

    Je sais ce Maître, en certaines circonstances, faible, car avant de s'échapper du guêpier où Ould Taya l'avait enfermé, Ahmedou Tidjane Bal s'était livré à l'exercice périlleux et vain du négationnisme à la façon Bah Mariam KOITA, Sidney SOKHNA et autres feffeeh ; qui consistait à aller partout où se tenait un forum sur les droits de l'homme pour nier les réalités des crimes racistes et esclavagistes en Mauritanie. On ne sait comment, mais mon denDi, s'était extirpé de là et avait fui la Mauritanie pour des cieux moins pénibles. C'est Ould Mohamed VALL le criminel raciste qui s'assume, son vieil ami du Maroc, qui l'a réintroduit en le nommant à la HAPA.Vous y étiez beaucoup moins exposé et plus utile.

    Pourquoi denDi n'as-tu pas décliné ce cadeau empoisonné ? Puissiez-vous avoir, quand le moment sera venu, la même dignité que feu mon cousin Docteur BAH Umar Usmaan, Qu'Allah l'agrée parmi les bien heureux.

    Yo hare jokku
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  4. 06/10/2008, 00h22 #14
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    Par défaut Intolérable. Il faut arrêter de reculer

    Je viens de lire un peu à propos de la Mauritanie et surtout à propos des composants de sa population. Ainsi, j'apprends qu'il y a, en gros, les Afro-mauritaniens (les "Noirs"), les Maures dits noirs (Haratines?) et les Maures dits blancs (d'ascendance arabe, dits Beydane?). J'apprends aussi que tous ces groupes "ethniques" mauritaniens ont à peu près le même pourcentage, autour de 33% chacun. Evidemment, cela ne fait pas de moi d'office un spécialiste de la société mauritanienne, d'ailleurs tout aussi complexe qu'une autre société africaine ou du globe.

    Ce que je trouve intolérable dans ce pays (je ne suis pas Mauritanien et n'y suis jamais allé), c'est ce racisme, dit-on, que les Beydanes exercent envers les Afro-mauritaniens et les Haratines, ces derniers l'exerçant à leur tour envers les Afro-mauritaniens. C'est intolérable au coeur de l'Afrique Noire. Les Mauritaniens blancs (arabes) semblent mépriser les Noirs d'Afrique, comme le font d'ailleurs leurs cousins du Maghreb (Marocains, Algériens, Tunisiens, Libyens et Egyptiens). Ils préféreraient sans doute également se sentir plus proches des Arabes maghrébins plutôt que de "cotoyer" les Africains (Noirs). C'est leur choix. Mais, ils devraient aussi comprendre qu'il pourrait y avoir des conséquences à leur attitude méprisante envers les Africains noirs (donc envers l'Afrique sub-saharienne) et devraient donc les assumer: diviser ce pays. Mais alors, ces Arabes blancs, qui ne voudraient plus cotoyer les Noirs, devraient s'éloigner du sud de la Mauritanie pour se rapprocher du nord, à la frontière marocaine où se trouvent leurs cousins avec qui ils auraient plus d'affinités. Il ne serait pas question de (continuer à) pousser les Noirs mauritaniens (Africains) vers le sud car cette terre mauritanienne est (historiquement, depuis des siècles) aussi la leur. Les Noirs ont habité là-bas bien avant les conquêtes arabes successives qui ont partiellement modifié le visage de la population de cette contrée. Les Afro-mauritaniens ont un donc un droit inaliénable de pouvoir s'établir en Mauritanie, parce que c'est aussi la terre de leurs ancêtres. J'ai bien lu que les Beydanes ont plusieurs fois tenté de chasser les Africains vers le sud et vers le Sénégal, aidés en cela par la population Haratine esclavagisée et instrumentalisée.Cela est bien regrettable et surtout intolérable. Les Africains ne doivent plus devoir reculer sur leur propre terre que leurs aïeux leur ont laissée, devant les hordes de populations manifestement hostiles. Il faut donc que les Afro-mauritaniens ne se laissent plus faire et fassent valoir leur bon droit à occuper cette terre, même s'il faut prendre des armes.

    Tous les pays africains devraient condamner d'une seule voix ce comportement hostile et absurde des Beydanes mauritaniens qui, par ailleurs, accaparent tous les leviers de pouvoir et de l'économie du pays, alors que leur poids démographique ne le leur permet pas du tout. Deux pays, la Mauritanie et le Soudan, semblent plus proches du Magrheb et du monde islamique arabe plutôt que de l'Afrique sub-saharienne, alors que ces pays sont font eux-même partie de cette partie de l'Afrique au sud du Sahara, ou la traversent largement vers le sud. Il faut que ces pays hostile - mais hypocrites - à l'Afrique des Africains (Noirs) comprennent bien que l'Africain ne cedéra plus un centimètre carré de la terre de ces ancêtres. Les Arabes blancs occupent bien le Nord de l'Afrique qu'il ont conquis il y a des siècles sur les peuplades africaines, cela on ne contestera pas, et il serait ridicule de le contester. Mais, la Mauritanie (et le Soudan) n'est pas une terre arabe de plus, ou une de leur arrière-cour où ils continueraient d'agir en conquérants et commerçants esclavagistes sans aucune scrupule. Si donc les Beydanes, ces Arabes blancs mauritaniens veulent plus que jamais vivre de leur côté sans, séparés des Africains qu'ils semblent dédaigner, qu'ils se préparent à faire leurs valises pour partir soit vers le nord de la Mauritanie pour s'y établir au cas où l'option retenue serait de diviser le pays, soit vers le Sahara occidentale, autre terre africaine que les Arabes semblent aussi avoir annéxée purement et simplement, soit qu'ils émigrent au Maghreb chez leurs cousins arabes. C'est tout aussi simple. Mais qu'ils ne s'attendent surtout pas et plus jamais d'un moindre recul des Afro-mauritaniens, des Noirs, vers le sud. A cet égard, j'encoyragerais les Noirs de Mauritanie de maintenir leurs positions et de ne plus accepter que le gouvernement mauritaniens les déplacent sous des pretextes fallacieux. S'ils faut en arriver à fonder un parti politique radical ou politico-militaire pour se faire respecter, alors faites-le, cher Africains de Mauritanie, mais ne cedez plus rien de votre terre.

    Et ces Haratines, dits esclaves des Beydanes et instrumentalisés par eux. Paraît-il qu'ils ne supportent pas/plus d'être comparés à des Noirs/Africains, qu'ils sont pourtant?! C'est aussi leur choix, mais alors également, comme leurs maîtres adorés, semble-t-il, les Beydanes, qu'ils en assument les conséquences le moment venu: qu'ils partent avec leurs chers protecteurs Beydanes pour le Nord. J'encouragerais les Noirs, les vrais à qui cela ne fait aucune honte, mais au contraire, qu'ils en soient fiers à jamais, je les encouragerais de ne plus courber l'échine ni de fuir devant ces hordes instrumentalisés au service et aux intérêts des Arabes blancs ou Maures blancs; au contraire, il faut pouvoir se défendre. Il y aura des morts et les maisons seront brûlés, mais battez-vous, défendez votre terre que Dieu vous a donnée et qui est aussi la terre de vos ancêtres. Sachez rester ferme et déterminés.

    Si un jour je devenais un membre influent de l'Union africaine, je serais le premier à dire ce que je pense à ces Arabes, Maures Blancs et leurs autres asservis, entre les quatre yeux: du respect pour les Africains et rien d'autre. Soit vous rester dans l'Union, mais sans hyprocrisie, soit vous décidez de vous en dégager, mais alors, vous ne prenez plus de terre aux enfants d'Afrique Noire, les conquêtes arabes et l'esclavage transsaharien c'est terminé.

    Les seules terres du continent africain appartenant aux Arabes blancs, et aux Maures blancs, aux Berbères ou aux Bédouins qui se sentiraient plus proches des Arabes blancs, c'est le Maghreb, à savoir Maroc, Algérie, Tunisie, Libye et Egypte. C'EST TOUT. A LA LIMITE, ils pourraient prendre définitivement le Sahara occidental, mais c'est bien la dernière portion du continent qui sera(it) occupé par les non-africains. Trop c'est trop.

    Quant au Soudan, il n'est pas question que les Arabes l'annexent; c'est le berçeau même d'une des plus vieille civilisations AFRICAINES/NOIRES.

    D'ailleurs, l'attitude de El Bechir (je ne sais pas comment on écrit son nom) le président soudanais m'étonne: je ne vois pas en quoi il se sent plus "Arabe" ou "Blanc" (!!?) plutôt qu'Africain, Noir; sauf peut-ête sa religion, l'Islam, qui le rapproche du monde arabe.
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  5. 06/10/2008, 00h44 #15
    Diko hanoune
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    Citation Posté par Citoyen Voir le message
    Je viens de lire un peu à propos de la Mauritanie et surtout à propos des composants de sa population. Ainsi, j'apprends qu'il y a, en gros, les Afro-mauritaniens (les "Noirs"), les Maures dits noirs (Haratines?) et les Maures dits blancs (d'ascendance arabe, dits Beydane?). J'apprends aussi que tous ces groupes "ethniques" mauritaniens ont à peu près le même pourcentage, autour de 33% chacun. Evidemment, cela ne fait pas de moi d'office un spécialiste de la société mauritanienne, d'ailleurs tout aussi complexe qu'une autre société africaine ou du globe.

    Ce que je trouve intolérable dans ce pays (je ne suis pas Mauritanien et n'y suis jamais allé), c'est ce racisme, dit-on, que les Beydanes exercent envers les Afro-mauritaniens et les Haratines, ces derniers l'exerçant à leur tour envers les Afro-mauritaniens. C'est intolérable au coeur de l'Afrique Noire. Les Mauritaniens blancs (arabes) semblent mépriser les Noirs d'Afrique, comme le font d'ailleurs leurs cousins du Maghreb (Marocains, Algériens, Tunisiens, Libyens et Egyptiens). Ils préféreraient sans doute également se sentir plus proches des Arabes maghrébins plutôt que de "cotoyer" les Africains (Noirs). C'est leur choix. Mais, ils devraient aussi comprendre qu'il pourrait y avoir des conséquences à leur attitude méprisante envers les Africains noirs (donc envers l'Afrique sub-saharienne) et devraient donc les assumer: diviser ce pays. Mais alors, ces Arabes blancs, qui ne voudraient plus cotoyer les Noirs, devraient s'éloigner du sud de la Mauritanie pour se rapprocher du nord, à la frontière marocaine où se trouvent leurs cousins avec qui ils auraient plus d'affinités. Il ne serait pas question de (continuer à) pousser les Noirs mauritaniens (Africains) vers le sud car cette terre mauritanienne est (historiquement, depuis des siècles) aussi la leur. Les Noirs ont habité là-bas bien avant les conquêtes arabes successives qui ont partiellement modifié le visage de la population de cette contrée. Les Afro-mauritaniens ont un donc un droit inaliénable de pouvoir s'établir en Mauritanie, parce que c'est aussi la terre de leurs ancêtres. J'ai bien lu que les Beydanes ont plusieurs fois tenté de chasser les Africains vers le sud et vers le Sénégal, aidés en cela par la population Haratine esclavagisée et instrumentalisée.Cela est bien regrettable et surtout intolérable. Les Africains ne doivent plus devoir reculer sur leur propre terre que leurs aïeux leur ont laissée, devant les hordes de populations manifestement hostiles. Il faut donc que les Afro-mauritaniens ne se laissent plus faire et fassent valoir leur bon droit à occuper cette terre, même s'il faut prendre des armes.

    Tous les pays africains devraient condamner d'une seule voix ce comportement hostile et absurde des Beydanes mauritaniens qui, par ailleurs, accaparent tous les leviers de pouvoir et de l'économie du pays, alors que leur poids démographique ne le leur permet pas du tout. Deux pays, la Mauritanie et le Soudan, semblent plus proches du Magrheb et du monde islamique arabe plutôt que de l'Afrique sub-saharienne, alors que ces pays sont font eux-même partie de cette partie de l'Afrique au sud du Sahara, ou la traversent largement vers le sud. Il faut que ces pays hostile - mais hypocrites - à l'Afrique des Africains (Noirs) comprennent bien que l'Africain ne cedéra plus un centimètre carré de la terre de ces ancêtres. Les Arabes blancs occupent bien le Nord de l'Afrique qu'il ont conquis il y a des siècles sur les peuplades africaines, cela on ne contestera pas, et il serait ridicule de le contester. Mais, la Mauritanie (et le Soudan) n'est pas une terre arabe de plus, ou une de leur arrière-cour où ils continueraient d'agir en conquérants et commerçants esclavagistes sans aucune scrupule. Si donc les Beydanes, ces Arabes blancs mauritaniens veulent plus que jamais vivre de leur côté sans, séparés des Africains qu'ils semblent dédaigner, qu'ils se préparent à faire leurs valises pour partir soit vers le nord de la Mauritanie pour s'y établir au cas où l'option retenue serait de diviser le pays, soit vers le Sahara occidentale, autre terre africaine que les Arabes semblent aussi avoir annéxée purement et simplement, soit qu'ils émigrent au Maghreb chez leurs cousins arabes. C'est tout aussi simple. Mais qu'ils ne s'attendent surtout pas et plus jamais d'un moindre recul des Afro-mauritaniens, des Noirs, vers le sud. A cet égard, j'encoyragerais les Noirs de Mauritanie de maintenir leurs positions et de ne plus accepter que le gouvernement mauritaniens les déplacent sous des pretextes fallacieux. S'ils faut en arriver à fonder un parti politique radical ou politico-militaire pour se faire respecter, alors faites-le, cher Africains de Mauritanie, mais ne cedez plus rien de votre terre.

    Et ces Haratines, dits esclaves des Beydanes et instrumentalisés par eux. Paraît-il qu'ils ne supportent pas/plus d'être comparés à des Noirs/Africains, qu'ils sont pourtant?! C'est aussi leur choix, mais alors également, comme leurs maîtres adorés, semble-t-il, les Beydanes, qu'ils en assument les conséquences le moment venu: qu'ils partent avec leurs chers protecteurs Beydanes pour le Nord. J'encouragerais les Noirs, les vrais à qui cela ne fait aucune honte, mais au contraire, qu'ils en soient fiers à jamais, je les encouragerais de ne plus courber l'échine ni de fuir devant ces hordes instrumentalisés au service et aux intérêts des Arabes blancs ou Maures blancs; au contraire, il faut pouvoir se défendre. Il y aura des morts et les maisons seront brûlés, mais battez-vous, défendez votre terre que Dieu vous a donnée et qui est aussi la terre de vos ancêtres. Sachez rester ferme et déterminés.

    Si un jour je devenais un membre influent de l'Union africaine, je serais le premier à dire ce que je pense à ces Arabes, Maures Blancs et leurs autres asservis, entre les quatre yeux: du respect pour les Africains et rien d'autre. Soit vous rester dans l'Union, mais sans hyprocrisie, soit vous décidez de vous en dégager, mais alors, vous ne prenez plus de terre aux enfants d'Afrique Noire, les conquêtes arabes et l'esclavage transsaharien c'est terminé.

    Les seules terres du continent africain appartenant aux Arabes blancs, et aux Maures blancs, aux Berbères ou aux Bédouins qui se sentiraient plus proches des Arabes blancs, c'est le Maghreb, à savoir Maroc, Algérie, Tunisie, Libye et Egypte. C'EST TOUT. A LA LIMITE, ils pourraient prendre définitivement le Sahara occidental, mais c'est bien la dernière portion du continent qui sera(it) occupé par les non-africains. Trop c'est trop.

    Quant au Soudan, il n'est pas question que les Arabes l'annexent; c'est le berçeau même d'une des plus vieille civilisations AFRICAINES/NOIRES.

    D'ailleurs, l'attitude de El Bechir (je ne sais pas comment on écrit son nom) le président soudanais m'étonne: je ne vois pas en quoi il se sent plus "Arabe" ou "Blanc" (!!?) plutôt qu'Africain, Noir; sauf peut-ête sa religion, l'Islam, qui le rapproche du monde arabe.


    Il faut d'abord libérer tes frères haratine pour voir ton rêve se realiser sinon cela sera impossible.On trouve Les haratine dans les quatre coins de la Mauritanie et ils forment plus de 45% de la population pour ton information.
    Les arabo-berbères sont une minorité en Mauritanie mais détiennent le pouvoir politique et économique comme au temps de l'apartheid en Afrique du sud.

    En Mauritanie, les différents régimes en place tolèrent l’esclavage


    En Mauritanie, les différents régimes en place tolèrent l’esclavage
    En Mauritanie qui est mon pays natal, les différents régimes en place tolèrent l’esclavage qui sévit encore dans le pays où des enfants font l'objet de rapt ou parfois de vente hors de la Mauritanie vers les pays arabes sous forme des domestiques.

    Les médias nationaux sous le contrôle des esclavagistes refusent d’en parler convenablement. En novembre 2006, l'agence de presse Reuters dénonça l'esclavage dont faisait l'objet des milliers de femmes Hartania dans la société mauritanienne mais cela est passé presque inaperçu. Alors que l'esclavage a été officiellement aboli dans notre pays, on peut toujours prêter ou louer un homme esclave (Haratine ou abid) soit pour accomplir un travail servile soit comme "étalon" pour féconder des femmes esclaves, propriétés d’un autre maître maure. Les esclaves ne se marient qu’en fonction du besoin du maître : les enfants sont séparés de la mère vers l’âge de deux ans, et appartiennent au maître maure; ils peuvent être mutilés en cas de "fautes graves" ou manque de respect à leur maitre par exemple:en refusant d'obier aux ordres. Ces esclaves restent au service de leur maître jusqu'à leur mort. Comble du mépris, ils sont privés jusqu’au droit d’héritage qui revient à leur maître.Malgré l’existence des lois abolissant l’esclavage, elles n’ont servi que pour la consommation de l’extérieur.Aucun esclavagiste n’a été inquiéter de nos jours par ces lois et rappelons nous que la loi de 2007 criminalisant l’esclavage a été voter de justesse par le sénat Mauritanien avec une très courte majorité.Pour ceux qui ne connaissent pas la Mauritanie, nous rappelons que se sont les maîtres maures qui dirigent le pays depuis l’indépendance et font les lois comme ils veulent en fonction de leurs intérêts.
    Je donne l’exemple du comportement des journalistes Mauritaniens pour présenter une ministre issue de la communauté haratine sous forme d’un curriculum vitae l’appellation esclave qu’elle a héritée de ses parents doit la suivre partout quelque soit sa fonction.« Ministre des Affaires Sociales de l'Enfance et de la Famille: Selama Mint Cheikhna Ould Lemrabott. Une ancienne esclave ressortissante de la région du Hodh occidental. Elle fait partie du quota du PRDR ».

    Diko hanoune.
    La lutte continue.
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  6. 06/10/2008, 13h02 #16
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    Par défaut Ne suis pas de Mauritanie, ni de l'Afrique de l'Ouest...

    Il est incontestable que tu connais mieux que moi la Mauritanie puisque tu y es né et y vis sans doute aussi.

    Ce qui m'interesse avant tout, c'est que les Noirs d'Afrique se sentent bien chez eux et ne subissent plus de brimades de qui que ce soit, Arabes ou Blancs, en Afrique même. Il faut que le mépris cesse.
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  7. 06/10/2008, 18h25 #17
    Diko hanoune
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    Par défaut

    Citation Posté par Citoyen Voir le message
    Il est incontestable que tu connais mieux que moi la Mauritanie puisque tu y es né et y vis sans doute aussi.

    Ce qui m'interesse avant tout, c'est que les Noirs d'Afrique se sentent bien chez eux et ne subissent plus de brimades de qui que ce soit, Arabes ou Blancs, en Afrique même. Il faut que le mépris cesse.


    Je suis parfaitement d'accord et au boulot.
    Salutations militantes.
    Diko hanoune.
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  8. 02/01/2009, 10h51 #18
    Mamadou Lamine
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    Par défaut La Mauritanie pour les noirs-mauritaniens depuis 1958

    Contribution négro-mauritanienne pour asseoir les fondements d'une véritable unité nationale


    Préambule

    Le présent document est une contribution d’un groupe de personnalités et de notables d’origine négro mauritanienne, pour le règlement des problèmes de cohabitation en vue du renforcement de l’unité nationale. Il comprend trois parties :

    - La première partie, fait un rappel historique des orientations stratégiques et politiques ;
    - La deuxième partie est relative aux conséquences de ces stratégies et politiques sur la cohabitation ;
    - La troisième propose les solutions du renforcement de l’unité nationale.


    Première Partie : Orientations stratégique et politiques

    - Rappel historique


    Les résolutions issues du Congrès d’Aleg de mai 1958 avaient consacré le caractère biracial de la Mauritanie, zone de confluence de civilisations africaines et arabes.

    Cette terre a connu l’apogée de grands empires dans lesquels les différentes composantes nationales ont coexisté dans l’harmonie, parfois en rapport de domination réciproque, dompté par les valeurs islamiques et la sagesse africaine légendaire.

    De grandes figures nationalistes de toutes nos composantes ont collaboré pour se défendre de la pénétration coloniale et accompagner la naissance de notre pays, attesté comme trait d’union des deux mondes d’Afrique noire et blanche, que le père fondateur de la nation définissait comme le noir et le blanc de l’œil, caractère adulé des premiers responsables de l’indépendance.

    Le statut du français, héritage de la colonisation comme langue officielle, la promotion des valeurs de la diversité culturelle et du respect mutuel des différentes communautés, étaient tant de facteurs de consolidation de «l’unité nationale » et du pacte d’engagement volontariste pour l’édification d’une nation indépendante.

    La quête de la reconnaissance internationale par la Mauritanie a été décriée par les nations Arabes à l’exception de la Tunisie en compagnie des Etats de l’Afrique noire.

    Mais, la création de la Ligue arabe, l’adhésion de la Mauritanie en son sein, la naissance des idéologies nationalistes panarabes et la recherche de financements des pétrodollars, ont constitué autant d’éléments pour la réorientation politique et stratégique de notre pays.

    C’est alors que le congrès du Parti du Peuple Mauritanien (PPM) de 1966 à Nouakchott a opté pour l’arabité de la Mauritanie, remettant en cause le caractère biracial et multiculturel du pays, ce qui provoqua des émeutes interethniques mais plus ou moins intelligemment gérées en leur temps.

    Ainsi, la première réforme de l’éducation en 1969, rendant obligatoire l’enseignement de la langue arabe, fût perçue par l’intelligentsia négro-mauritanienne comme une menace à l’égalité de chances entre les enfants d’une même nation.

    Par la suite, les réformes du système éducatif de 1971 et 1979 sont venues consolider les acquis de cette langue dont le coefficient trop élevé aux examens d’entrée en sixième, au brevet et au baccalauréat n’a fait que réduire d’avantage les chances d’admission des élèves négro mauritaniens.

    Les protestations face à cette dernière mesure ont suscité la création de l’Institut des langues nationales (ILN) qui n’a survécu que pour une phase expérimentale de 1980 à 1999 pourtant très réussie comme test mais vite abandonnée et pour cause ?

    L’avancée spectaculaire de la promotion de l’enseignement de la langue arabe a eu pour conséquences :


    - Le rétrécissement de la place du français comme méthode d’exclusion des cadres francisants (en majorité d’origine négro-mauritanienne) des sphères de l’Etat,

    - l’étouffement volontaire et programmé de l’expérimentation de l’enseignement des langues nationales par l’arrêt de sa généralisation à l’enseignement secondaire, violant ainsi le décret 79.348/ PG/MEFS du 10/12/1979 créant l’ILN.

    - et un ensemble d’autres décisions qui ont créé deux écoles séparées pour les enfants mauritaniens, une arabe (sans choix pour les arabophones) et une bilingue que ne pouvaient choisir que les enfants négro-mauritaniens.

    La loi pour la réorganisation domaniale et foncière fixée par l’ordonnance 83/127 du 05 juin 1983 a été sciemment mal exécutée par les administrateurs en fonction dans les régions du sud.

    Ces derniers opéraient massivement et abusivement des expropriations de propriétés des collectivités négro-mauritaniennes au nom de la notion de terre morte (indirass) sans consultation ni information préalables des populations autochtones qui y revendiquent des droits.

    L’ordonnance 83/127 du 05 juin 1983, bien qu’abolissant la tenure foncière collective traditionnelle reconnaît cependant la propriété privée et les différentes attributions officielles antérieures, constituées par le régime issu de l’AOF.

    La gestion unilatérale et inique de cette question par une administration quasi arabe soutenant un climat conflictuel permanent dans la vallée entre les nouveaux venus (appuyés par les autorités administratives Arabes) et les populations autochtones négro mauritaniennes, sont entre autres, les causes des tragiques et douloureux événements des années quatre vingt et quatre vingt dix et qui ont pour noms : déportation, exécutions extrajudiciaires et violations massives des droits de l’homme.

    Et l’on retiendra qu’au même moment où la Mauritanie persiste à faire vivre vaille que vaille une Union du Maghreb Arabe (UMA) chancelante par ses contradictions et conflits internes, le régime en place à l’époque prend unilatéralement et contre toute logique la décision du retrait de la Mauritanie de la CEDEAO, pourtant reconnue comme outil d’intégration économique sous-régional et espace d’échanges naturels pour notre pays.

    Pour corroborer ces acquis de politique antinationale le Pouvoir de l’époque mit en place un système et appareil judiciaires des plus racistes et décriés des temps modernes.

    La justice fut arabisée et ne laisse désormais aucune chance aux non-arabes de connaître leur chef d’inculpation encore moins de pouvoir s’expliquer et se défendre. Les avocats négro-mauritaniens sont mis au chômage ou contraints de s’expatrier. Sur l’ensemble du territoire national, il n’y a de nos jours aucun négro-mauritanien à la tête d’une structure judiciaire.

    Deuxième Partie : Les conséquences de la mauvaise cohabitation ou la politique de «dénégro-mauritanisation»

    2.1. Définition de la cohabitation

    Cohabiter, selon le Larousse, signifie exister ou vivre ensemble sous le même toit ou sur le même territoire. La cohabitation peut être pacifique si les règles du jeu de vivre ensemble sont bien définies et bien acceptées par les parties en présence, dans les cas contraires, elle est conflictuelle aux conséquences imprévisibles.

    En Mauritanie, nos premiers leaders politiques préoccupés tantôt par des problèmes d’indépendance par rapport à la France coloniale, tantôt par des revendications expansionnistes de nos voisins (Maroc – Sénégal – Mali) ont ménagé la chèvre et le choux.

    Les rapports de cohabitation sont donc allés en dents de scie et ont souvent abouti à des situations conflictuelles comme l’ont attesté les événements douloureux de 1966, puis de 1989 à 1992, causant une fracture sociale assez profonde et dont les plaies sont encore béantes au sein de toutes les communautés nationales.

    La cohabitation entre groupes d’appartenances communautaires différentes, n’existe pas seulement en Mauritanie. Elle peut revêtir plusieurs formes : raciale, ethnique, ou tribale dans notre cas, religieuse ou idéologique sous d’autres cieux. Certains l’ont résolue intelligemment par consensus et d’autres par la violence mais temporairement.

    Nous suggérons la voie pacifique et intelligente qui passe par des solutions de compromis et de partage dans l’équité et la justice. Et nous nous réjouissons de pouvoir l’exprimer de façon ouverte et solennelle pour écarter à tous égards des présomptions négatives et nuisibles à l’unité nationale.

    2.2. Conséquences de la mauvaise cohabitation


    Les faits regrettables énumérés ci-dessous, survenus en Mauritanie pendant les années 1966 puis 1986, 1987, 1989, 1990, 1991, et 1992 sont les conséquences de la mauvaise cohabitation en Mauritanie.

    2.2.1. La Déportation

    Un problème tout à fait banal entre négro-africains (éleveurs peulhs et agriculteurs Sooninkés) des rives du fleuve Sénégal a provoqué un incident sans précédent entre la Mauritanie et le Sénégal. Les ressortissants des deux pays frères par l’aide des pays amis sont rapatriés dans leur pays respectif par pont aérien.

    N’eussent été les contradictions latentes intercommunautaires et un climat de suspicions infondé fortement entretenu par les différents courants politiques et idéologiques, appuyés par le régime d’alors, cet incident donc banal n’aurait pas entraîné la Mauritanie dans la situation de crise profonde que nous avons vécue et qui s’est caractérisée par :

    - Déportation massive des populations négro-mauritaniennes ;
    - Destructions de villages entiers ;
    - Confiscation des biens (terres, bétails, bijoux, argent, etc.) ;
    - Récupération des sites et/ou rebaptisation.

    L’intérieur du pays profond n’a pas été épargné par ces évènements. Eleveurs et fonctionnaires ont été dénoncés par leurs voisins et collègues, appuyés par la police politique dans l’optique de la « dénégro-mauritanisation » de l’espace, de l’administration centrale mais territoriale surtout.


    2.2.2. Exécutions extrajudiciaires

    Un climat de terreur a régné dans la vallée à partir de 1989. Certains éléments des forces armées et de sécurité et des hordes de razzieurs encadrées et organisées par les premières se sont attaqués aux populations innocentes, matant toute tentative de résistance à l’arbitraire.

    Ainsi, l’Etat de siège fut décrété dans tout le Sud sous lequel des femmes ont été violées, beaucoup de disparus signalés, des charniers et fosses communes découverts.

    Et le paroxysme fut atteint lorsque dans l’armée des arrestations de militaires négro-mauritaniens sont opérées à partir du milieu de l’année 1990, suivies de tortures et de liquidations systématiques extrajudiciaires et comme tout cela ne suffisait pas, une loi d’amnistie scélérate a été promulguée en juin 1993 pour absoudre ces crimes et forfaits et rendre irrecevable toute plainte.

    2.2.3. Difficultés d’établissement d’actes d’état civil

    Ces évènements ont créé un délit d’apostat collectif des négro-mauritaniens, accusés d’étrangers ou traités comme tels. L’obtention des papiers d’état civil (détruits à dessein pour certains et encore inexistants pour d’autres) devient un vrai parcours du combattant.


    2.2.4. Exclusion des rouages de l’Etat et de l’échiquier international

    Cette situation de violations des droits de l’homme est accentuée par la révocation des fonctionnaires négro-mauritaniens, ce qui explique leur absence actuelle dans toutes les administrations. C’est également ainsi que le nombre de wali et hakem ne dépasse plus respectivement deux sur treize et moins de dix sur cinquante trois dans le pays.

    Le cas est encore plus flagrant chez les femmes dans le quota de la nouvelle politique de participation aux postes de responsabilité (ministres, wali, hakem, ambassadrices, etc).

    Dans le domine de nos relations avec le Monde Extérieur rien n’a été épargné pour montrer qu’en Mauritanie il n’ y a que des Arabes. Sur les 53 pays que compte l’Afrique, la Mauritanie n’est représentée que dans cinq pays et par des Arabes, quant au même moment, elle est représentée dans tous les pays arabes et même en Israël.

    Dans le reste du Monde, il n’y a pas plus de trois! Est-ce réellement cela le vrai visage de la Mauritanie, notre pays commun? Honnêtement, nous ne le pensons pas !

    2.2.5. Découpage administratif et communal

    Le découpage administratif par lequel l’Etat fixe le nombre de départements et le quota des parlementaires, ne prend pas en compte l’importance démographique des moughataa.

    C’est ainsi que le manque de proportionnelle intégrale pour déterminer le nombre de parlementaires par rapport à la population, a créé des faveurs pour une plus grande représentativité des localités désertiques inhabitées, au détriment des zones rurales à forte densité démographique.


    A titre d’exemple, le Guidimakha, quatre à cinq fois plus peuplé que l’Adrar ne compte que deux préfectures contre quatre en Adrar et le nombre de députés et de sénateurs est de cinq et deux pour le Guidimakha contre cinq et quatre pour l’Adrar.

    2.2.6. Exclusion économique

    Malgré l’importance du potentiel agricole et d’élevage, les régions du Sud restent jusqu’ici enclavées et marquées par une absence de projets de développement à la base.

    L’exclusion de ces régions de la politique de développement économique se manifeste par :


    - L’absence d’infrastructures de désenclavement des zones de production et de liaisons entre les moughataa ;


    - La non généralisation de l’électrification et de l’accès à l’eau potable ;

    - La déforestation accentuée au sud par l’effet des coupes d’arbres pour le charbon de bois pour le compte d’hommes d’affaires au détriment même des autochtones ;


    - L’expropriation des terres de culture ;

    - Le refus d’appliquer correctement la loi sur le code agro- pastoral pour protéger les paysans contre la divagation des animaux (chameaux, surtout) dans les zones de cultures sous pluie et de décrues ravageant impunément leur récolte.

    L’affectation des autorités dans ces régions s’est souvent faite à dessein (wali, hakem, commandants de brigade, autorités judiciaires, souvent de la même tribu ou proches des propriétaires des troupeaux de chameaux en divagation) ;

    - La dégradation dangereuse de l’environnement dans l’insouciance totale de l’Etat ;


    - Le blocage des initiatives négro mauritaniennes visant la création d’institutions de financement (fonds de développement agricole pour la mise en valeur des terres) ;

    - La politique de privatisation et /ou de création de banques, de sociétés d’assurance, d’industrie, de commerce et de services ayant largement contribué à réduire les possibilités de développement du Sud mauritanien, les repreneurs de celles-ci étant exclusivement de la seule ethnie arabe et dont la conséquence fut :

    - la difficulté d’obtention de crédits.


    - l’exode rural vers les grands centres urbains, l’émigration et même clandestine exposant nos concitoyens à la mort, la fuite sans précédent des cerveaux hors du territoire national.

    Au demeurant il faut noter que l’exclusion sous toutes ses formes ne concerne pas seulement les négros africains. Elle est peut-être même plus exacerbée chez nos frères harratines qui croupissent encore sous le poids de l’esclavage, ce fléau honni et anachronique d’un autre âge qui n'est pas entretenu seulement par l’ethnie arabe blanche.

    Ses séquelles sont encore très observables dans les autres composantes nationales. Nous devons donc, tous ensemble, le combattre dans toutes ses manifestations quotidiennes.

    2.2.7. Exclusion socio-culturelle :

    Dans la politique d’exclusion culturelle, les émissions de la TVM et de Radio Mauritanie ne consacrent aux composantes de culture nègre (Pulaar, Sooninké, Wolof) que trois heures d’antennes par jour.

    En outre, la TVM fait tout pour faire disparaître la présence négro-mauritanienne sur les écrans, jusque dans les meetings populaires et même dans les régions où la population noire est dominante.


    Les compatriotes harratines ne doivent leur salut que par le fait qu’ils parlent la même langue que les tenants du pouvoir du moment.

    Troisième partie : Recommandations

    3.1. Règlement du problème culturel


    La Mauritanie est un pays biracial, multinational et multi lingue. Le respect et la promotion de la diversité culturelle doivent être le fondement de notre politique culturelle.

    Une reformulation correcte du système éducatif doit tendre vers la promotion et l’enseignement de toutes les langues nationales par la réouverture immédiate de l’Institut des Langues Nationales et la mise à sa disposition d’outils et moyens nécessaires pour l’accomplissement correcte de sa mission.

    Est-il besoin de rappeler que la première richesse d’un pays est avant tout son potentiel humain (surtout intellectuel scientifique et technique) et que celui-ci ne s’acquiert qu’à l’école ?

    Que l’école mauritanienne, au lieu d’unir ses enfants et de créer cette richesse, n’a fait, depuis la mise en place de ses multiples réformes initiées sur le seul critère du chauvinisme d’Etat, entretenu par la volonté des courants idéologiques anachroniques, que les diviser et retarder. Et, comme l’ont si bien compris nos frères arabes, l’enfant ne peut s’épanouir que dans sa langue maternelle.

    Refuser donc ce droit élémentaire aux enfants négro mauritaniens d’accéder aux connaissances universelles relève d’une logique, on ne peut plus incompréhensible.

    Aussi, peut-on vivre ensemble sans se communiquer, ou en vase clos sans le monde extérieur? D’où, l’impérieuse nécessité d’avoir une ou des langues de communication entre nos composantes nationales que sont les arabes, les haalpulaars, les Sooninkés et les Wolofs.

    En conséquence, le maintien de l’arabe comme langue officielle et du français comme langue de travail et d’ouverture s’impose comme compromis politique entre toutes les composantes nationales et déjà accepté à la création de l’Etat Mauritanien.

    L’option de l’officialisation des langues Pulaar, Sooninké, ouolof doit être inscrite dans la constitution dans la perspective de leur utilisation comme langue de communication et de travail.

    3.2. Réparations des conséquences de la déportation

    - Poursuivre les opérations de rapatriement des déportés entamées le 28 Janvier 2008, conformément à l’esprit du rapport de synthèse des journées nationales de concertation de novembre 2007 et de l’accord tripartite entre la Mauritanie, le Sénégal et le HCR.

    - Impliquer les déportés (ceux déjà revenus et les réfugiés) dans les structures d’appui de rapatriement, dans les commissions désignées à cet effet (Commission Nationale d’Orientation et de Concertation, Commission Nationale d’Identification, Commission Régionale, Départementale et Locale des sages) et dans le Conseil d’Administration de l’ANAIR,

    - Procéder à l’indemnisation des éleveurs, à la restitution des terres des cultivateurs, à la réintégration des fonctionnaires et/ou à leur réinsertion et aux réparations pour les torts subits.

    - Elaborer un accord tripartite entre la Mauritanie, le Mali et le HCR pour le rapatriement de nos compatriotes au Mali.

    3.3. Résolution du problème des exécutions extrajudiciaires et des victimes d’exactions (Passif humanitaire et violation des Droits de l’homme)

    Les mauritaniens ont besoin de se réconcilier. L’armée Nationale a elle aussi besoin de se débarrasser de l’épine qu’elle traîne dans les pieds par la seule faute de certains éléments eux-mêmes contraints par des chefs irresponsables.
    Pour ce faire, il y a lieu de :


    - Procéder à la mise en place d’une commission nationale indépendante dotée d’une autonomie financière pour le règlement du passif humanitaire.
    - Respecter les devoirs reconnus par les nations unies de vérité, justice, réparations, mémoire et réconciliation.
    - Impliquer les ayant-droits et les victimes d’exactions dans tout processus de règlement.

    3.4. Solution des problèmes de l’Etat civil

    Lever toute forme d’obstruction à l’établissement de l’état civil à tous les citoyens mauritaniens sans exclusive, en particulier à ceux qui en étaient dessaisis au moment de la déportation et à leurs enfants.

    3.5. Mettre fin à l’exclusion aux postes de responsabilité

    Consacrer l’égalité en droit comme en devoir dans tous les rouages de l’état, le seul critère devant prévaloir étant celui de la compétence, de l’intégrité morale, du mérite, du dévouement à la cause nationale.

    Créer et institutionnaliser un poste de vice-présidence de la République qui ne peut être détenu que par un mauritanien d’ethnie différente de celle du Président de la République. Le Vice Président doit être investi de prérogatives réelles. Le Président et le vice-Président sont colistiers et élus au suffrage universel direct.

    Mettre fin à la discrimination dans les recrutements de la fonction publique, et particulièrement dans les corps constitués : armée nationale, gendarmerie nationale, garde nationale, douane, police, et dans tous les concours nationaux, notamment ceux de l’ENA.

    - Mettre fin à tout privilège et monopole dans les nominations aux postes techniques.

    3.6. Révision du découpage administratif et communal

    Pour plus d’équité :


    - revoir le découpage administratif et communal, en tenant compte des critères objectifs tels que le poids démographique, l’espace vital, la communauté d’intérêt et la cohésion communautaire.

    - instaurer la proportionnelle intégrale pour l’élection des parlementaires (députés et sénateurs),


    - réinstaurer les conseils régionaux afin d’avoir un pouvoir de contrôle sur l’administration territoriale.

    3.7. Arrêt des mesures d’exclusion économique

    - Tenir compte du déficit de développement du sud dans le cadre de l’affectation des projets et programmes de développement


    - Instaurer une politique équitable et non discriminatoire pour la mise en place d’infrastructures pour l’accès à l’eau potable et à l’électrification rurale.

    - Lutter contre la désertification par l’arrêt systématique de la déforestation du sud et du sud-est et promouvoir l’utilisation du gaz butane.


    - Pour préserver l’environnement, promouvoir une nouvelle politique d’élevage et de reboisement à grande échelle, de construction de barrages et de retenues d’eau pour lutter contre les érosions et la dégradation des sols

    - Appliquer correctement et intégralement la loi sur le code agro-pastoral et le code de l’environnement


    - Initier une politique bancaire et d’assurance interdisant aux banquiers d’aller au-delà de leurs missions primaires.


    - Lever les blocages pour la création d’institutions de financement pour le développement agricole du Sud en mettant fin au monopole de l’UNCACEM.

    3.8. Révision et revalorisation de la politique socio-culturelle

    - Faire l’inventaire de tout le patrimoine culturel et artistique mauritanien,
    - Permettre l’accès équitable aux média d’état dans le respect de la diversité culturelle.
    - Promouvoir les activités sportives en dehors de toutes considérations autres que l’aptitude, l’amour, le dévouement et la recherche de la performance.

    CONCLUSION

    Tous les mauritaniens sont des frères par le sang, par la religion et par la communauté de destin. Dans ce pays de plus d’un million de km2, il y a de la place pour tous ses fils et filles.

    Nous avons également plus de 100.000 hectares de bonnes terres arables aptes à toutes les cultures céréalières de grande consommation (riz, mil, blé et mais), légumières et fruitières sans compter les terres de cultures sous-pluies, derrière barrages et dans les oasis.

    Si donc la loi pour la réorganisation domaniale et foncière fixée par l’ordonnance 83/127 du 05 juin 1983 était bien expliquée pour être bien comprise, sans esprit partisan et sans contrainte, les agriculteurs de ce pays (paysans traditionnels et hommes d’affaires) peuvent être tous satisfaits au grand bonheur de notre autosuffisance et sécurité alimentaires.

    L’Etat mauritanien doit être un Etat fort, moderne et égalitaire au service exclusif de tous ces fils et filles sans discrimination, luttant contre les privilèges indus et les monopoles, ce qui passe par la mise en place d’un système et appareil judiciaires performants et démocratiques.

    Le socle de l’unité nationale doit reposer nécessairement sur le partage du pouvoir à tous les niveaux (politique, économique, socioculturel).

    L’école doit être ce creuset du savoir pour concourir au développement économique du pays et les langues - moyens de communication, sans lesquels, il ne peut y avoir de nation. Ce sont donc des facteurs indispensables pour la consolidation de notre unité nationale.

    Les forces armées et de sécurité doivent être nationales (c’est à dire, constituées de toutes les composantes nationales), républicaines et orientées vers leur mission primaire: défendre la patrie et garantir l’intégrité territoriale.

    Notre diplomatie doit refléter notre position géopolitique et stratégique et jouer pleinement son rôle de trait d’union entre l’Afrique noire et l’Afrique blanche, être un vecteur d’intégration sous régionale et écrire en lettres d’or le nom de notre chère patrie dans le concert des grandes nations.

    Pour une Mauritanie unie, égalitaire, démocratique et prospère.

    Fait à Nouakchott, le 25 décembre 2008

    Contact : Siège Ilot M chez M. Gagny Diawara

    Tel : 641 15 17 / 633 43 05 – Nouakchott
    Email : cnmc2008(at)gmail.com
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  9. 28/01/2009, 16h41 #19
    Mamadou Lamine
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    Par défaut Le général Aziz ignore haratine et soninké

    Mauritanie : ...

    ...dans sa campagne de promotion de généraux au sein de l’armée !


    AFRICA N°1 à Nouakchott, notre correspondant permanent Salem Mejbour Salem : Arrivé au pouvoir à la faveur d’un coup d’etat militaire sans effusion de sang le 6 aout dernier, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, vient de procéder à une série de promotion d’officiers de différents corps d’armées et de sécurité aux grades de général. Ils sont désormais 6 y compris le chef de l’état.


    Parmi les 6, aucun soninké et surtout aucun haratine, appellation péjorative de ces maures de couleur descendants d’esclaves noirs, pourtant très nombreux en officiers ou homme de rang au sein de tous les corps d’armées et de sécurité.


    En densité, leur communauté couvre tout le territoire de ce pays de l’ouest africain qui fait deux fois la France. Statistiquement, ils avoisinent, les 46 % des communautés nationales prises individuellement.


    En dépit des régimes qui se succèdent depuis l’indépendance des années 60, les maures noirs subissent brimades, marginalisation et esclavage les rendant éternels dépendants économiques.

    Ceux qui ne sont pas scolarisés, choisissent de rester avec l’ancien maitre pour se nourrir, se vêtir ou s’abriter. La situation se complique parfois quand l’ancien maitre, lui même est démuni matériellement.


    Cela dit, pour en revenir à la promotion des généraux dont les haratines et soninkés en sont exclus jusqu’ici, à Nouakchott, on s’interroge de plus en plus sur critères de choix d’officiers promus au grade de général, le plus élevé de l’armée mauritanienne. Un corp où toute la Mauritanie est tout de même représentée.

    Son chef supréme actuel, avait pourtant suscité espoir en s’intéressant d’emblée, au lendemain de sa prise de pouvoir aux populations pauvres et à toutes les victimes de l’injustice dans le pays. Commentaire d’un observateur à Nouakchott, excepté ce premier faux pas dans la gestion du dossier des généraux, nouvellement promus, le général Aziz demeure incontestablement le chef d’état le plus proche des pauvres.

    Aussi, les mauritaniens approuvent sa détermination à lutter contre la mauvaise gestion et le détournement des biens publics. Il disait lors de son déplacement à Rosso sud mauritanien il y a deux mois, à l’occasion d’un meeting : si parmi ceux qui viennent me soutenir, il y des auteurs de gabegie je les préviens, qu’ils s’en aillent ! je n’en ai pas besoin et je ne peux pas non plus les protéger. Ces derniers jours plusieurs responsables d’établissements publics accusés de malversation, ont été limogés.

    Nouakchott, Salem Mejbour Salem,
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  10. 28/01/2009, 20h06 #20
    lass77
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    Par défaut

    Citation Posté par Mamadou Lamine Voir le message
    Pourquoi les noirs (même sur ce forum) sont tjrs passifs ?

    Propos de Ould daddah en 2007 chef de l'oppsituin mauritanienne lol.
    "La Mauritanie est arabe, africaine et islamique. L’identité arabe, elle, est plus évidente"

    Le parti TAWASSOUL (Islamistes) en Mauritanie a exprimé lundi 14 juin 2008 sa « solidarité avec les frères au Soudan et à leur tête le président de la république Omar Hassan Ahmed El Béchir », a constaté APA à Nouakchott. Ne me dites pas que ce n'est qu'un parti. Si la Mauritanie avait les milliards du Soudan ... Du president bidhane aux berger haratine ils sont tous d'accord.

    Le nationalisme arabe a encore des beaux jours devant elle. Encore une fois du president bidhane aux berger haratine ils sont tous d'accord.

    Les noirs dorment, dansent et travaille pour les autres.
    La Mauritanie a été crée pour les bidhanes blancs, la politique en mauritanie c'est pour les bidhans, doit être fait par des bidhans et les autres peuples se contente des miettes. Sinon (r)envoi au senegal ou au mali.


    le cas Mauritanien depasse trop la realité. vous savez eloigner une partie du peuple dans la gestion des affaires ,releve du racisme. En effet il existe un racisme d'etat en mauritanie.
    il y'a quelques instants au moment où j'ecris ces mots , le general Aziz a nommé des nouveaux generaux sans noir , ni soninké evidemment. alors franchement c'est une bombe à retardement ; pourquoi les hommes de terrain sont à dominance des noirs (haratins ,peul, soninké etc..) Imaginez cela ne peut pas continuer pour toujours. pour vous donner une idée c'etait un des problemes de l'armée ivoirienne .
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    traites les autres comme, tu veux qu'on te traite
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