J'ai trouvé cette dépêche de l'AFP.
Si vous la lisez jusqu'au bout, vous constaterez qu'il y a une contradiction.
etLa police a pour sa part indiqué que la voiture était "en patrouille (dans) la circonscription de Sarcelles et roulait à vitesse réglementaire, sans gyrophare". Peu après 17h00, "en traversant le carrefour elle a été heurtée par la moto sur l'aile gauche et les deux jeunes sont décédés sur place".
Selon un journaliste de l'AFP, la voiture au pare-brise éclaté, porte pour sa part des traces d'un violent choc frontal.
Bref, je n'y étais pas, mais, si on nous dit que la voiture de police a été heurtée sur l'aile gauche, comment expliquer que Selon un journaliste de l'AFP, la voiture au pare-brise éclaté, porte pour sa part des traces d'un violent choc frontal
Si la première tactique des autorités vise à mentir et à cacher la vérité, cette affaire risque de mal tourner.
Nous avons toujours en mémoire l'affaire de Bouna et Zyed où l'on ne connaît pas encore la vérité 2 ans après. Mais, j'ai bien peur que pour cette affaire-là encore, les autorités n'essayent pas de mettre la faute sur le dos des enfants décédés.
Il est vrai que ces adolescents ne devaient pas rouler sans casque sur leur moto, mais, comment expliquer le violent choc frontal sur le pare-brise du fourgon de la police. Or, d'après la préfecture, le fourgon roulait à vitesse réglementaire.
De toute les façons, ce sera la parole des policiers impliqués dans cette affaire contre celle de .... j'ai envie de dire d'adolescents décédés.
Que leurs âmes reposent en paix et que DIEU fasse que toute la lumière soit dévoilée dans cette affaire.
Violences après la mort de deux jeunes dans un accident impliquant la police
Il y a 2 heures
PARIS (AFP) — La mort de deux adolescents âgés de 15 et 16 ans dans un accident entre une moto et une voiture de police à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) a déclenché des violences dimanche, des habitants brûlant poubelles, voitures et un garage, et blessant un commissaire.
Des incidents avaient encore lieu dimanche à 20h30 près de la place de la Tolinette, un quartier de cette petite localité de banlieue parisienne proche de Sarcelles, à une vingtaine de km au nord de Paris.
Selon un journaliste de l'AFP sur place, une vingtaine de cars de CRS sont stationnés tandis que plusieurs centaines de policiers semblaient s'apprêter à intervenir.
Selon une source policière, des effectifs déployés en temps normal à Paris et toutes les brigades de criminalité des environs ont été envoyés sur place.
La gare de Villiers-le-Bel a été fermée par mesure de précaution.
Selon la préfecture du Val d'Oise les deux victimes de l'accident sont des garçons âgés de 15 et 16 ans.
La police a pour sa part indiqué que la voiture était "en patrouille (dans) la circonscription de Sarcelles et roulait à vitesse réglementaire, sans gyrophare". Peu après 17h00, "en traversant le carrefour elle a été heurtée par la moto sur l'aile gauche et les deux jeunes sont décédés sur place".
Les deux jeunes, qui circulaient sur une "mini-motocross", restée sur place et étonnamment intacte, n'auraient pas porté de casques, selon plusieurs témoignages. Selon un journaliste de l'AFP, la voiture au pare-brise éclaté, porte pour sa part des traces d'un violent choc frontal.
Un habitant du quartier joint par téléphone vers 18H30, a indiqué sous couvert d'anonymat, qu'"entre 50 et 100 jeunes brûlent actuellement des poubelles après avoir brûlé deux voitures".
Deux voitures de police ont brûlé, dont celle d'un commissaire, a-t-on par ailleurs indiqué de source policière.
"Quatre véhicules de police se sont déplacés, mais ils ont été aussitôt attaqués par les jeunes et ils sont repartis", a pour sa part indiqué l'habitant.
"Les jeunes ont brûlé des voitures un peu partout et personne ne peut accéder au quartier", a indiqué un autre habitant, également joint sur son portable peu avant 19H00.
"La police ne rentre pas. Dès qu'elle rentre, les jeunes chargent avec tout ce qu'ils peuvent trouver", a-t-il déclaré, en précisant que la voiture de police et la moto n'avaient pas encore été retirées.
Mais selon lui, paradoxalement c'est l'absence des forces de l'ordre et de constatations policières pour tenter de déterminer les circonstances de l'accident qui a encore avivé la colère des habitants.
"Même des habitants (généralement calmes, ndlr) sont dehors et crient à l'injustice", ajoute-t-il.
Un commissaire de police qui aurait tenté d'intervenir pour calmer les esprits a été blessé. Selon la préfecture, l'homme, souffrant d'un traumatisme facial, a été transporté à l'hôpital.
Le maire PS de Villiers-Le-Bel, Didier Vaillant, s'est rendu sur place pour tenter de calmer les esprits, mais il a dû rebrousser chemin ne parvenant pas à le faire, a expliqué à l'AFP un habitant du quartier.
"Peu avant 19H30, après avoir fabriqué des cocktails molotov, une partie des jeunes ont quitté la place pour une destination inconnue", a rapporté une résidente, sous couvert d'anonymat.
Les jeunes ont incendié un garage, après l'avoir pillé et se dirigeaient vers le nord de la ville, selon un journaliste de l'AFP.
Pompiers près d'une voiture en flammes le 25 novembre 2007 à Villiers-le-Bel