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Discussion: Une expulsion avortée grâce à la bronca des passagers

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  1. 24/08/2007, 09h18 #1
    Fodyé Cissé
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    Fodyé Bine Khoudjédji Avatar de Fodyé Cissé
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    Par défaut Une expulsion avortée grâce à la bronca des passagers

    Une expulsion avortée grâce à la bronca des passagers

    Par Domyovo (passagère du vol AF 848) 18H56 19/08/2007 Les passagers d'un vol d'Air France à destination de Lomé ont réussi à éviter l'expulsion de deux sans-papiers jeudi. Témoignage.

    Deux sans-papiers qui devaient être expulsés vers Lomé, au Togo, ont obtenu un répit grâce à la solidarité d’une partie des passagers du vol d’Air France. Cette procédure d’expulsion, en voie de banalisation, devient vite insupportable, inacceptable lorsqu'on se retrouve embarquée dans cette galère peu reluisante. C’était mon cas, et voici mon témoignage.
    Aéroport Charles de Gaulle, terminal 2C. Vol AF848 en partance pour Lomé, 13h20 le jeudi 16 août. Pour une fois il fait beau à Paris, et là où l’on va le soleil nous attend, vacances! Ce vol d’Air France à destination du Togo est quasiment complet, beaucoup d’entre nous profitent de l’été pour rendre visite à la famille.
    Mais lorsqu’on monte dans l’avion, notre humeur de vacanciers est vite plombée: place à la violence policière propre à la politique menée depuis quelques années par le ministère français de l’Intérieur en matière de reconduite à la frontière des sans-papiers. Car pour tous ceux qui sont placés à l’arrière de l’appareil, après le sourire des hôtesses, ce sont des cris sourds, des grognements qui nous accueillent. Des plaintes qui proviennent des dernières rangées du milieu.


    Très vite, les protestations fusent
    Je distingue le visage d’une jeune femme noire, visiblement entravée, en souffrance. Elle est entourée de deux hommes costauds, debout autour de son siège, ils essaient de la maintenir en position assise, ils portent des gants comme pour se protéger. Ce sont des policiers en civil. Chair de poule. Me voilà en état de choc, non pas dans un mauvais scénario mais dans la réalité –hélas en voie de banalisation– d’une expulsion forcée.
    La colère monte en moi, mais il faut parer au plus pressé: expliquer à mon enfant âgé de 5 ans ce qui se passe. Devant nous, une petite fille pleure déjà. Autour, l’énervement le dispute à l’incrédulité. Très vite, les protestations fusent. "Pas question de supporter ces cris pendant six heures de vol", en écho: on a payé assez cher pour voyager sur Air France, on veut un vol dans des conditions normales. Considérations sanitaires d’un passager âgé de plus de 50 ans: "Je suis cardiaque, je ne veux pas risquer un accident cardiovasculaire."
    Les langues se délient. En mina de préférence. Dans ce patois parlé à Lomé (dérivé de la langue ewé) les hommes s’interpellent et le ton monte. Et il n’y a pas que des réactions de "clients de la compagnie Air France", mais aussi tout simplement de l’indignation. Nous voilà complices par la force d’une politique et d’une procédure d’expulsion que la plupart d’entre nous réprouvent.
    Un policier passe pour faire un peu de "com". Plutôt sympa, il nous explique la situation: "Cet homme et cette femme a priori originaires de République démocratique du Congo sont arrivés avec de faux papiers, ils sont là depuis douze jours, alors on est obligés de les ramener par la compagnie sur laquelle ils sont entrés en France et dans le pays d’où ils sont partis."
    "Si vous ne leur donnez pas de papiers ils sont bien obligés d’en acheter des faux", rétorque mon voisin, goguenard. Les échanges sont encore polis et le rire qui ponctue les commentaires faits en français ou en mina trompe peut-être le "gentil" policier venu calmer le jeu. En fait, la tension monte.


    Un couple part négocier avec le commandant de bord
    Dans le fond, les geignements continuent, une passagère psychologue parle doucement à la jeune femme pour la calmer mais elle explique qu’elle veut rester en France à tout prix, pas question pour elle de retourner en RDC. Son compagnon d’infortune a ses habits déchirés. Leur rébellion a contaminé l’ensemble des voyageurs installés à proximité.
    Deux enfants voyageant seuls, à deux pas des deux malheureux, sont en larmes. Pères ou mères s’insurgent. Le personnel naviguant est visiblement de plus en plus en difficulté pour gérer la situation. Bien avant que la colère ne gronde, des passagers ont entrepris une démarche discrète. M. et F., un couple franco-togolais qui rentre chaque année au pays, sont allés voir le commandant de bord, pour exiger qu’il fasse débarquer ces passagers "malgré eux". Lui seul a le pouvoir de débloquer la situation.
    Quand il arrive enfin pour constater de visu une ambiance survoltée, les passagers sont partagés entre le soulagement d’avoir un nouvel interlocuteur de poids, et l’exaspération face à des policiers bien décidés à mener leur mission jusqu’au bout. "Vous verrez, quand on aura décollé, ils vont se calmer, on a l’habitude", proclame l’un d’entre eux. Comme si nous avions envie de nous "habituer" à l’inacceptable!
    La patrie des droits de l’Homme en prend un coup dans les propos tenus par les plus remontés. Un jeune homme s’énerve. Son aîné demande du champagne pour tout le monde! Rires à nouveau. Un passager utilise son portable pour prendre des photos. Un autre prend à partie une policière noire de peau: "Comment pouvez-vous infliger ce traitement à vos frères?"
    L’échange est poli mais tendu. "Je ne suis pas raciste", répond-elle. "Je ne vous ai pas accusée de racisme", rétorque le passage. Enfin la décision du seul maître à bord, le commandant, tombe: les sans-papiers sont débarqués. L’opération d’expulsion par la force est annulée. Vague d'applaudissements. On a réussi!


    La PAF monte à bord, et débarque quatre passagers
    Réussi quoi, au fait? Les deux expulsables seront sans doute acheminés sur un autre vol. A moins que ce répit ne leur offre une nouvelle chance. On a réussi au moins à prouver que la protestation, ça marche. Une mauvaise joie qui devient vite amère, car la PAF (police de l’air et des frontières en habit) est appelée en renfort. Douze à quinze agents montent à bord.
    Démonstration de force à l’égard des vilains passagers solidaires. Quatre d’entre nous sont débarqués: le voisin immédiat des sans-papiers –dont le seul tort est de ne pas avoir supporté l’insupportable imposé par l’attribution des places au moment de l’embarquement–, le photographe, celui qui a pris à partie la jeune policière noire, ainsi que le jeune homme le plus énervé.
    Pour eux, il y a un prix à payer: garde à vue assurée, poursuites judiciaires éventuelles pour "trouble à l’ordre public" ou "outrage à agent de la force publique", difficulté à conserver des papiers s’ils n'ont pas la nationalité française, et une perte sèche pour le voyage: leur billet est définitivement perdu, "ils risquent même d’être classés indésirables sur les vols d’Air France", explique le commandant.
    Constant dans sa volonté d’apaisement, il revient nous voir après le décollage pour expliquer la position d’Air France, –de fait réquisitionnée par le ministère de l’Intérieur–, ses devoirs en tant que commandant de bord, et bien sûr son devoir de réserve sur ses positions personnelles! Commentaire moins politiquement correct de l’un des membres de l’équipage: depuis la présidentielle, les mesures de rétorsion à l’égard des passagers solidaires des expulsés sont de plus en plus courantes.
    Révoltés par la procédure d’expulsion, écœurés par le sort réservé à quatre d’entre nous (dont nous ne connaissons même pas les noms!), nous décidons de ne pas en rester là. Un projet de lettre ouverte à Air France circule, rendez-vous est pris à Lomé pour finaliser le texte. Etonnamment, plusieurs membres de l’équipage nous encouragent: "Faites-le savoir, nous ne pouvons rien dire, mais franchement, on n’en peut plus." Des propos livrés bien sûr sous couvert d’anonymat.
    Domyovo, passagère du vol AF 848
    Une expulsion avortée grâce à la bronca des passagers | Rue89
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  2. 24/08/2007, 11h22 #2
    Marcelle
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    saint-malo
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    Après avoir lu le sujet concernant "l'expulsion avortée" je suis écoeurée de voir que le gouvernement expulse à tour de bras des gens qui viennent en France afin de vivre la vie meilleure qu'ils désirent par dessus tout. Malheureusement le gouvernement Sarkozy ne s'arrêtera pas de sitôt. Toutes ces expulsions me révoltent et je dis ce que je pense en vous disant "honte au Pays des Droits de l'Homme" j'espère que la vie des sans papiers trouvera une issue positive et que le Gouvernement ouvrira enfin les yeux sur les souffrances et l'ummiliation qu'il inflige à ces gens en les renvoyant dans leur pays, qu'Allah vienne en aide à cette société en perdition.
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  3. 24/08/2007, 13h08 #3
    khaniaganké
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    Salam,
    En France, tous les jours des personnes se font expulsés, c'est devenu normal à force. On en parle uniquement quand des personnes s'interposent au fait que les policiers utilisent la violence pour expulser, sinon, on en parle pas. Et quand des passagers s'interposent à cela, on les condamne. C'est scandaleux, surtout dans ce pays, le pays des Droits de l'Homme.
    Les reconduites aux frontières ont toujours lieu, et ce n'est pas pret de s'arreter, au contraire, ça ne va faire que de s'empirer.
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  4. 24/08/2007, 17h48 #4
    mariamou
    mariamou est déconnecté
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    Salam, étant donné que l'objectif de l'année (25000 reconduites à la frontière) est loin d'être atteint, Mr le ministre a invité récemment tout les différents intervenant à redoubler d'effort afin de boucler le quotat pour la fin de l'année.
    Mais où va t-on? On est dans un pays libre, censé être le pays des droits de l'homme, mais Sarkozy et ses pantins nous donne l'impression d'être au sein d'une entreprise qui va doit faire du chiffre, du chiffre et peu importe les conséquences.
    Je félicite les passagers du vol qui ont fait preuve de courage et de détermination en empêchant l'expulsion.
    En ce moment, il devient de plus en plus difficile de refouler les sans-papiers grâce à ses actes. Beauxoup de sans-papiers ont été libérés de la zone d'attente grâce à ça, mais j'ai peur qu'avec ce que vient d'annoncer Hortefeux, il réquisitionne des charters .
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    Craint Dieu où que tu soit
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  5. 01/09/2007, 11h25 #5
    papisko12
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    Par défaut Fin De La Greve De Faim

    SALAM,
    Les sans papiers de Lille ont cessé leur grêve de la faim ,dieu merci " AL-HAMDOU-LILAHI .
    lire l'article ci-dessous


    Sans-papiers de Lille : Les grévistes de la faim suspendent leur mouvement Après 75 jours de grève de la faim pour réclamer leur régularisation, les sans-papiers de Lille ont suspendu leur mouvement. Cette suspension faite suite aux propositions du préfet de Lille, M. Canépa, de régler le problème au cas par cas. Mais le Comité des sans-papiers de Lille prévient que ce n’est pas pour autant la fin du mouvement.
    Avant-hier vendredi, les ‘sans-papiers’ de Lille en grève de la faim ont suspendu leur mouvement de grève, suite à la proposition du préfet de Lille qui a promis d’examiner leur dossier de régularisation au cas par cas. L’annonce a été faite par le porte-parole du Comité des ‘sans-papiers’ de Lille, Roland Diagne lors d’une manifestation qui se tenait tous les jours depuis le déclenchement de la grève de la faim. Ainsi, cette suspension met-elle fin à une diète de 75 jours, la grève ayant débuté le 15 juin dernier.
    Pour arriver à ce résultat, le Comité des ‘sans-papiers’ de Lille (Csp 59) a remis aux grévistes de la faim, sous forme de lettre, les propositions de sortie de crise du préfet. Il leur revenait de se prononcer, en toute connaissance, par rapport à ces solutions quant à la suite à donner au mouvement de grève. Sur les 56 grévistes de la faim, les 51 ont accédé aux propositions de l’autorité préfectorale lilloise.
    Même les 13 Guinéens et Marocains, rapatriés récemment, ont été sollicités pour voter parce que le comité des ‘sans-papiers’ exige leur retour en France. Ce qui entraîne, non pas la levée du mot d’ordre, mais la suspension de la grève. ‘Nous suspendons la grève de la faim et nous saisissons l'opportunité d'une proposition, certes insatisfaisante par rapport à notre revendication de départ, mais nous n'avons pas le choix’, explique le porte-parole du Comité des ‘sans-papiers’ du Nord (Csp-59), Roland Diagne qui est Sénégalais. Il a précisé à votre serviteur qu’il y a une dizaine de Sénégalais parmi ceux qui se battent à Lille pour être régularisés, mais ils n’ont pas jugé nécessaire d’entreprendre la grève de la faim.
    Si le comité des ‘sans-papiers’ souligne qu’ils n’ont pas eu le choix, c’est parce qu’il exigeait que les régularisations soient faites concomitamment à l’arrêt de la grève de la faim. Ce que le préfet n’a pas accepté. Mais pour Roland Diagne qui est l’un des porte-parole du Csp 59, ‘la lutte n'est pas terminée, y compris celle de la régularisation des grévistes. Ce qu'elle donnera dépendra de notre capacité à créer un rapport de forces après la grève de la faim que vous avez décidé de suspendre’. La veille de cette suspension, c’est-à-dire jeudi, une grande manifestation a été organisée à la Place de la République de Lille en soutien aux ‘sans-papiers’ grévistes de la faim. Une manifestation à laquelle ont participé les eurodéputés représentés par Hélène Flautre, présidente de la sous-commission des droits de l’homme du Parlement européen et Pierre Jonckheer, Vice-président du Groupe des Verts au Parlement européen. Ces deux représentants ont réclamé la résolution ‘rapide et juste de cette crise’.
    ‘Il est plus qu’urgent que les autorités françaises fassent enfin une proposition de sortie crise juste, avec la perspective de la régularisation du séjour de tous les grévistes. La proposition de la Préfecture, qui est aujourd’hui sur la table, si elle va dans le bon sens, n’est clairement pas acceptable en l’état. Il est inadmissible que plus de la moitié des grévistes soient exclus de cette proposition de réexamen bienveillant des dossiers’, soutenait Mme Hélène Flautre. Avant de marteler : ‘A quelques encablures de Lille, à Bruxelles, de nombreux parlementaires européens sont choqués par cette situation. Ils expriment à travers cet appel leur solidarité avec les ‘sans-papiers’ et leur volonté de voir les autorités françaises trouver une solution juste et respectueuse de leurs droits’.
    Dans une déclaration, les Parlementaires européens expriment leur ‘vive inquiétude pour l’état de santé des personnes ‘sans-papiers’, en grève de la faim à Lille depuis plus de 70 jours’. Et de rappeler que la France n’est pas à ‘la hauteur de ses engagements quand elle bafoue la dignité et les droits de chacun d’entre eux’. ‘Devant le traitement dégradant qui leur est réservé, nous sommes solidaires de leur cause et dénonçons la situation dont ils sont victimes’, souligne la déclaration. Avant de saluer ‘la détermination et le courage de ces personnes’ et rappeler que ‘leur volonté de vivre et travailler en France est en premier lieu une chance pour les Européens’.
    D’autres orateurs ont pris la parole tels que la représentante des avocats des grévistes et d’autres associations, comme le Réseau Education sans Frontières, venues les soutenir. Avant qu’un concert de solidarité ne soit organisé par des jeunes rappeurs du Ministère des Affaires publiques (c’est le nom de leur groupe), une procession a été organisée de la Place de la République à Lille à celle du Général de Gaulle. Plusieurs milliers de personnes ont assisté à la marche qui a emprunté respectivement la rue Richebé, celle de Berthune où est nichée la boutique de Lille Olympique club sur laquelle est affichée une grosse photo de Tony Sylva et deux de ses coéquipiers, puis la rue Neuve avant d’atteindre la Place du Général de Gaulle.
    A la place de la République, appelée également le parvis des Droits de l’homme de Lille, on découvrait plusieurs photos et affiches des grévistes de la faim sur lesquelles on dénonçait, par des slogans, la situation des ‘sans-papiers’ dans la ville. Entre autres, on lisait ‘Police partout, justice nulle part’, ‘M. le préfet, nous ne sommes pas dangereux, mais nous sommes en danger’, ‘M. Canépa (le préfet, Ndlr) veut-il la mort ?’ Ou encore cette citation de Gandhi, l’apôtre de la non-violence, que les manifestants ont fait leur : ‘D’abord ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, ensuite ils vous combattent et enfin vous gagnez.’ Il y a également en caricature le président Wade peint sous les traits d’un policier français et Sarkozy sous les traits d’un gendarme.
    Et sous forme de légende, on pouvait lire : ‘Dakar : accord historique et sans précédent : le président Wade et Sarkozy ont levé les malentendus sur l’immigration choisie. Pour eux, il n’est pas question de partager les richesses du Nord et celles du Sud, mais principalement de redistribuer les rôles et casquettes dans la répression des migrants africains, la sécurisation de l’Europe-forteresse et l’approvisionnement de la métropole en flux tendus de main d’œuvre taillables et corvéables à merci’. La compagnie Royal Air Maroc en a pris aussi pour son grade puisqu’elle est qualifiée ‘de charters de la honte et de compagnie criminelle’.
    Moustapha BARRY


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