Cheikhna, ce texte d'Olivier Le Cour Grandmaison est très intéressant et, comme tu dis, instructif.

Quant à moi, je continue toujours de collecter les évidences du plan machiavélique que Sarkozy a mis en place pour accéder au pouvoir. Son discours sur la "repentance" entre dans ce cadre-là.

Depuis le 21 Avril 2002, quand avec stupéfaction, le monde entier vit que le candidat de l'extrême droite, candidat de la haine et de la xénophobie arriva au second tour des élections présidentielles, porté sans honte par des millions et des millions, de français, Nicolas Sarkozy comprit alors le message que le peuple français venait d'envoyer. Et il va édifier un plan de conquête du pouvoir, plan que nous savons a bien fonctionné.

Eh Zédess, le hongrois s'est bien fait courroné chez les Gaulois. Nicolas Sarkozy, fils d'immigré hongrois (qui ne parlait pas un mot de français lorsqu'il débarqua en France) a, depuis le 21 Avril 2002, fait croire à l'opinion qu'il était le plus grand défenseur des valeurs de la République française. Il n'a pas cessé de tenir un discours d'extrême droite, car il savait que c'est ce qui le ferait gagner les élections présidentielles. Lui-même sait très bien qu'il n'est pas bien placé pour parler de Napoléon ou de la colonisation, et encore moins de l'esclavage.

Où étaient ses ascendants quand la France commettait le plus grand crime contre l'humanité sur la terre d'Afrique ?
Où étaient ses ascendants quand la France exploitait à gogo et sans limite les ressources humaines, minières et énergétiques de l'Afrique. Non, Nicolas Sarkozy, celui-là même que Le PEN traitait de ne pas être bien français, n'est pas bien placé pour parler de la colonisation , de l'esclavage et d'une quelconque non-repentance de la France. Il le sait très bien. Mais, la France avait besoin d'avoir la conscience tranquille en ce qui concerne cette période sombre de son histoire; elle avait besoin, comme pour justifier les expulsions massives de sans-papiers, descendants de ces nègres indigènes, de ne pas se sentir coupable. Et Nicolas Sarkozy, dans son élan de conquête du pouvoir, ne pouvait pas ne pas aller dans ce sens.

Tous ces discours bonapartistes, anti-repentance, font partie du jeu, du plan.