Le ministre de l'mmigration veut qu'il y ait plus d'expulsions!
La chasse aux clandestins fait son "grand" bonhomme de chemin. Conseillons nos parents de faire attention.
Hortefeux convoque une vingtaine de préfets dont les résultats doivent être améliorés
PARIS (AFP) - 12/09/2007 06h20
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Brice Hortefeux a convoqué ce mercredi "une vingtaine de préfets" qui n'ont pas atteint leurs objectifs en terme d'expulsions de sans-papiers pour une "réunion de travail et de mobilisation", a-t-on appris mardi auprès du ministère de l'Immigration, confirmant des informations du Figaro.
Le Figaro assurait mardi que le ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement voulait ainsi, mercredi après-midi, "remonter les bretelles des préfets qui ne remplissent pas leurs objectifs".
"Il s'agit d'une simple réunion de travail et de mobilisation", a déclaré le ministère, en confirmant cependant que les participants sont bien "des préfets dont les résultats doivent être améliorés en terme de reconduites à la frontière".
Lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy avait également convoqué les préfets pour leur rappeler les objectifs fixés en début d'année. M. Hortefeux a lui-même admis le 20 août qu'il serait difficile d'atteindre le quota d'expulsions fixé par le président de la République pour 2007 (25.000 en métropole).
"A un peu plus de la moitié de l'année, on est, en tendance, légèrement en-dessous de l'objectif" fixé pour l'année, avait déclaré M. Hortefeux, en exhortant la police française à "redoubler d'efforts pour les interpellations d'étrangers en situation irrégulière".
Le ministre avait également reconnu que l'entrée dans l'Union européenne de la Roumanie et de la Bulgarie avait "compliqué la situation", les "éloignements" de ressortissants de ces pays, principalement des Roms, représentant, avant l'adhésion, quelque 30% du chiffre total. M. Hortefeux a pourtant affirmé mardi matin sur LCI que le quota de 25.000 "sera atteint". Sur les cinq premiers mois de l'année 2007, il y a eu 6.041 expulsions par voie aérienne, 2.223 sous escorte, a-t-il précisé, en assurant que "dans plus de 95% des cas, il n'y a pas de difficulté".
La politique d'interpellation et de reconduite à la frontière d'étrangers en situation irrégulière a suscité protestations et manifestations à Paris et en province ces derniers mois, en raison notamment de la mobilisation du Réseau éducation sans frontières (RESF). L'accident d'un garçon russe de 12 ans, grièvement blessé en tombant du 4ème étage d'un immeuble le 9 août à Amiens, alors qu'il essayait d'échapper à la police lors d'une tentative d'interpellation de sa famille en situation irrégulière, avait notamment relancé les critiques au cours de l'été.
On estime officiellement qu'il y a entre 200.000 et 400.000 étrangers en situation irrégulière en France.
Où Veulent-ils En Arriver ?
SALAM ,
J'ai lu cet article dans la presse Africaine tout à l'heure et cela m'a un peu éffrayé j'avoue. Je me suis posé la question à savoir jusqu'où veulent-ils en arriver ? c'est quoi tout ça franchement ?
Ils sont où les hommes de l'année 1789 ? LES Hommes de la déclaration Universelle des droits de l'homme ? pourquoi cette intérogation ? parceque tout simplement ,un poéte avait écrit que ( LES MORTS NE SONT PAS MORTS) et j'ose espèrer qu'il n'y a rien de louche et de dramatique comme dans les années noires et sombres de l'histoire de ce beau pays oh!combien desiré ,aimé,soutenu et défendu par des millions d'étrangers de tous les continents mais particulièrement Africains
Au secours au secours ,dieu est grand
IMMIGRATION - Regroupement familial : des députés UMP proposent un contrôle ADN http://www.homeviewsenegal.com/images/PF.jpgRésumé : Un amendement au projet de loi sur l'immigration crée une nouvelle procédure, qui vise à "répondre au développement de la fraude documentaire". Les candidats au regroupement familial pourraient bientôt être autorisés à avoir recours aux tests ADN pour prouver un lien de filiation. C'est ce que propose un amendement au projet de loi sur l'immigration, adopté mercredi 12 septembre par la commission des lois de l'Assemblée nationale.
Auteur : AP
"Cette procédure ne pourrait être mise en œuvre qu'à l'initiative d'un demandeur désireux de prouver sa bonne foi le plus rapidement possible", a affirmé le député UMP Thierry Mariani, auteur de l'amendement. Selon lui, la procédure est "sûre et rapide". Elle est déjà "utilisée par 11 de nos partenaires européens", et permettra de "répondre au développement de la fraude documentaire". Obstacles pratiques L'amendement a suscité de vifs débats au sein de la commission de lois. Les socialistes ont mis en doute la possibilité de réaliser de tels tests ADN dans les pays d'origine, et ont également soulevé la question des enfants adoptés ou recueillis. Plusieurs députés UMP, notamment François Goulard et Etienne Pinte, ont eux aussi critiqué cet amendement et ont voté contre. François Goulard a mis en avant des obstacles, tandis qu'Etienne Pinte s'est interrogé sur l'opportunité d'appliquer à des ressortissants étrangers des tests qui ne sont autorisés en France que sur décision judiciaire.
1,33 fois le SMIC Plusieurs autres amendements au projet de loi, qui vise à "mieux encadrer le regroupement familial", ont également été adoptés. Toujours à l'initiative de Thierry Mariani, dispense les conjoints âgés de plus de 65 ans et candidats au regroupement familial d'une "évaluation de connaissance de la langue et des valeurs de la République". Un autre amendement adopté prévoit une nouvelle évaluation à l'issue de chaque formation. En outre; les députés ont porté à 1,33 fois le SMIC le niveau de ressources nécessaires qui pourra être exigé pour tout regroupement de familles de "six personnes ou plus". Fichier biométrique Deux autres amendements de Thierry Mariani sur le maintien d'un étranger en zone d'attente ont été approuvés. Le premier autorise l'administration à décider, sans renouvellement de procédure, du prolongement en zone d'attente pour une durée maximale de 4 jours. Le second amendement autorise la prolongation pour une période de huit jours, du maintien en zone d'attente d'un étranger "en cas de volonté délibérée" de ce dernier "à faire échec à son départ". Les députés ont par ailleurs voté un amendement d'Eric Ciotti (UMP) permettant la mise en place d'un fichier biométrique des bénéficiaires, afin de lutter contre le "risque de voir des étrangers abuser du système d'aides au retour". Le projet de loi du ministre de l'Immigration Brice Hortefeux, adopté mercredi en commission, sera débattu par les députés en séance plénière les 18 et 19 septembre, en ouverture de la session extraordinaire.
Source : Nouvelobs