il s'agit de quelle honte au juste ?
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En effet, mais hélas de nos jours on rencontre de plus en plus ce genre de configurations, des gens décident de s'unir (on ne peut pas parler de mariage) et de s'installer sans l'avis des tuteurs légaux (musulmans). Car combien même leurs décisions et leurs réactions peuvent paraître injustes, sans eux l'union n'est pas valable.
Excuse moi mais tu devrais te relire, tu est qui toi, mise à part 'esclave de dieu, :( c'est avec des mentalités comme ça, qu'on avancent pas avec vous, horé c'est quoi, va y explique, tu est supérieure à personne, nous sommes tous égaux !
étant sur un forum de sonniinkara, j'avoue que plus les jours passe, plus je m'éloigne du sonnikara avec ces idées bidon que ça soit horé, komé ou autres, c'est ma pensée, le soniiké est trop compiqué, même si j'ai du sang soninké,
mboutou ! :(
je vais essayer, hein, j'avais déjà fait cela pendant quatre ans à cause de niarami, niarami familiaux, mais je zappe ce propos, car lui il est cagné ds sa tête,
bon je m'éloigne, va y horé cagné xalssi explique la honte à ceux qui veulent l'entendre !
je suis plus boutou !
salam aleikoum
Moi je pense que dans cet union le seul problème" au yeux d'ALLAH ET SON PROPHETE " est que les parents n'ont pas donner leur consentement.
Je suis curieux de savoir qui a accepté le TAMMA " la dote " dans ta famille?
Parce qu'il faut bien que ton père ou les frères de celui-ci l'acceptent.
C'EST LE CAS NEST CE PAS?
c 'est clair moi j'attend avec impatience qu'elle m'éclaire sur sa honte.quand ont sort des betises de ce genres il faut savoir assumé.
Bonjour!
Au sujet des jonkurunko (Lire : Dionkourounko) , on peut compulser avec intérêt le lien que voici : http://www.soninkara.com/forums/de-l...nkos-3728.html
Salam a tous
Mamouna, Sada ne pourra jamais t'éclairer car il faut être fière et orgueilleuse pour parler ainsi.
Il faut savoir que l'être le plus noble sur terre fut RASSULOULLAH(aleihi salam) et saviez vous que l'une de ses femme avait était mariée a son esclave JAID(radyallahu anehu)c'est après leur divorce qu'ALLAH a demandé au prophète de l'épouser.
N'hésiter pas a me reprendre si je me trompe mes frères.
Je sais que Jayd avait été kidnappé au Yemen par des bandits et fut acheté par HAKIM BIN HIZAB qui l'a ensuite donné a KADJIDJIA première épouse du PROPHETE (saw)... Et autrefois quand on est acheté, on est esclave.
Elhadje Mahamadou Toure explique très bien la biographie de JAYD dans une de ses cassettes de conférence .
Même si El hadji Mahamadou Touré explique cela, la version de sa captivité est discutable. Le Coran, évoquant noir sur blanc le mariage de l'ex femme de Zayd avec le Prophète SAW, ne fait nullement mention du statut d'esclave de Zayd. Bien à toi et c'était juste une précision.
Wa alaykoume salam
Vous m'apprenez alors quelque chose alors, car je n'avais saisi dans mes lectures qu'il était esclave. En tout cas, le Coran ne le dit. Je vous remercie toi et Gory d'avoir attiré mon attention sur cette question que j'approfondirai pour ma culture personnelle. Bien à vous deux.
Je vous invite à lire ici http://www.cairn.info/article.php?ID...E=HYP_061_0215 un texte que j'ai produit en 2006 dans un livre publié par la Sorbonne. Vous allez vous rendre compte que la personne qui a employé plus haut le terme honte n'a dit que tout haut ce que plein des hooro pensent tout bas. Vous pouvez imprimer intégralement tout le texte.
Celui qui fait honte c'est vraiment toi sada.je me demande si tu as remué ta cervelle avant d'ecrire.
De quelle noblesse tu te reclames pour pouvoir parler ainsi;la noblesse c'est un etat d'esprit,c'est un comportement,bref c'est un ensemble de valeur.
Les bonnes manieres ça ne s'heritent pas ça s'apprend,tu n'es sûrement pas sans savoir ces fondements là.
Ce sont les integristes de ton genre qui font honte,t'es pas plus le noble que le prohete Mohamed ( psl),t'es pas plus noble que le prophete Ibrahim(psl) qui a marié hajara,une esclave.
Il faut changer de mentalité c'est mieux pour toi.
Je vous mets cette partie de l'article qui intéresse le débat :
Citation:
Le mariage, institution sociale importante, se dessine alors en fonction de ces affinités sociales, de ces « effet[s] d’assignation statutaire », pour reprendre les termes de Pierre Bourdieu [19]. En pays soninké, les statuts sont comme hermétiquement scellés : on ne peut pas changer de valeurs sociales et identitaires. Pour preuve, même les dubagandintu (« affranchis ») et les hoorontu (« anoblis »), supposés être désormais des hooro à part entière eu égard à leur nouveau statut, ont rarement la possibilité de contracter des alliances matrimoniales avec les hooro de « souche ». L’« affranchissement » ou l’« anoblissement » n’ont ici qu’une valeur nominale ; ils restent généralement confinés dans leur ancien statut et continuent de s’identifier aux mêmes valeurs que celles des komo, la mobilité sociale étant souvent un leurre. Aucune famille hoore n’acceptait et n’accepte encore de gaité de cœur que ses membres se marient avec les dubagandintu (sing. dubagandinte) ou les hoorontu (sing. hooronte) [20]. Tous les informateurs sont unanimes pour dire qu’il n’a jamais été, sinon rarement, question dans le Fouta Toro de telles unions [21], parce qu’elles sont considérées comme des mésalliances. Sy Yaya, parlant des Soninkés de Bakel, écrit :
« J’ai procédé à un sondage pour tenter de faire le point sur les mariages transversaux au sein de la population de Bakel (15 000 habitants). On y recense actuellement deux couples transversaux (les hommes esclaves dans les deux cas), et un couple esclave-niaxamala. Tous ces cas ont fait scandale à Bakel, d’autant plus que l’un d’entre eux concernait la fille de celui qui allait devenir le “chef de village” de la ville [22]. Il avait renié sa fille après le mariage de celle-ci. » [23]
Dès lors, on peut deviner sans peine avec quel acharnement la société se détourne de celui ou de celle qui défie les normes matrimoniales anciennes. L’expression soninkée a danpi i xottun di (« il a piétiné ses propres os ») est, à ce propos, significative. Celui (ou celle) qui brise les barrières endogamiques en se « mésalliant » insulte la mémoire de ses aïeux, « piétine leurs os » selon la rationalité soninkée. Lorsque « de telles unions se nouent exceptionnellement dans les grandes agglomérations (Dakar, Bamako, Banjul, Nouakchott, etc.) et dans les milieux immigrés (en France surtout) » [24], elles provoquent une grande indignation. Dans la société d’origine, où l’attachement à certaines règles anciennes n’a pas pris une ride, les « fauteurs » de ce trouble social sont mis au ban de l’opinion publique et condamnés souvent à une vie de paria [25].
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[19]http://www.cairn.info/img/arrow_article_haut.gifP. Bourdieu, Ce que parler veut dire. L’économie des échanges linguistiques, Paris, 1982, p. 120.
[20]http://www.cairn.info/img/arrow_article_haut.gifMalgré la différence culturelle et religieuse, les hooro tolèrent les mariages avec des Occidentaux alors qu’ils refusent presque systématiquement ceux avec des membres de statuts inférieurs. Ces derniers, par une sorte de complexe d’infériorité, s’ouvrent, eux aussi, plutôt aux gens de culture occidentale.
[21]http://www.cairn.info/img/arrow_article_haut.gifJe remercie particulièrement mon père, El hadji Mahamadou Bouna Wagué, dont la grande science et la disponibilité constante m’ont permis depuis ma prime enfance de tâter le pouls de la société soninkée. Ses débats si riches et si précis sur les divers aspects de l’histoire, de la culture et de la langue soninkées m’ont beaucoup nourri et ont très tôt éveillé en moi l’idée de poursuivre des études en histoire et de consacrer en conséquence mes travaux aux Soninkés.
[22]http://www.cairn.info/img/arrow_article_haut.gifQue mes lecteurs occidentaux ne voient pas une incompatibilité dans l’appellation de « chef de village » de la ville, qui signifie chef coutumier. Chef de village étant une expression toute faite en milieu africain, elle s’applique même aux chefs coutumiers des villes.
[23]http://www.cairn.info/img/arrow_article_haut.gifY. Sy, op. cit., p. 64.
[24]http://www.cairn.info/img/arrow_article_haut.gifLes Soninkés du Sahel constituent environ 70 % de la population immigrée noire en France.
[25]http://www.cairn.info/img/arrow_article_haut.gifY. Koïta, Notes sur la commune de Kaédi, Dakar, 1955, p. 14.
laisser tranquille sada71 à sa juste appreciation , je crois qu'elle savait la reaction que cela devrait approter sur le forum peut etre meme qu"elle ou qu'il n'existe pas , juste une sulfereuse pret à créer de debats dont on sait la suite partout .
cet article tiré de l'oeuvre de bourdieu resulte tout. l'etre humain se repartit ainsi , je ne connais aucune societé qui ne se reflete dans des references de distinction , de differenciation, d'appartenance donc par consequent les liens d'alliance en particulier celui du mariage est le dernier rempart à resister encore malgré la comprehension de son non -sens. Comment expliquer à
sada71 l'utopie meme de continuer à reclamer une telle idéologie? qu'est ce qui se passe dans nos villages par rapport à cette question ? comment expliquer vouloir bec et ongle flirter avec l'illegalité et et ne pas accepeter le droit chemin tracé par dieu. malheureusement on n'aura jamais des reponses pour des raisons préecitées
Une chose est sûre:Il est Important de crever l'abcès.
Tenez vous prêt pour le prochain débat organisé par Soninkara.com insha ALLAH pour bientôt : http://www.soninkara.com/forums/suje...oins-5808.html
Salam
Il y a tout de même une question que je me pose, le terme "kome" utilisé chez les soninkés a t-il la même signification que le terme esclave utilisé dans la langue française ? est ce que les komos ont été ou sont toujours soumis à l'autorité des horo ?.
La réponse à cette question est Non. Mais, c'est le terme "Kome" qui me paraît être péjoratif qui est resté. Le Komaaxu et le Horaaxu, c'est plutôt devenu maintenant du "Laadalenmaxu". En exemple, chez nous, quand les komos ont un mariage, ce sont les hooro qui vont cuisiner pour eux et vice-versa.
Mais, malheureusement, comme dans toute société, il y a toujours ceux qui se sont trompé d'époque et qui auraient aimé naître des 100aines d'année plutôt.
C'est une question pertinente que tu viens de poser. Vu que beaucoup de gens traduisent le terme kome à tort par esclave, j'ai, en ce qui me concerne, opté par les termes vernaculaires. Quand, tu regardes mon texte cité plus haut, je refuse d'utiliser l'expression esclave pour désigner le komo pour les ambigüités qui t'ont poussé à poser cette question.
ASSALAM ALEIKOUM
-Je sais comme vous tous que la définition française du mot ESCLAVE, est une personne qui n'est pas de condition libre, qui appartiendrait a un maître et que celui-ci exercerait un pouvoir absolu sur lui.
-Ou alors une personne qui par intérêt ou par goût se met dans la dépendance d'une autre et qui suit aveuglement ses volontés.
Donc malheureusement je dis bien malheureusement POUR REPONDRE A TA QUESTION OUI le mot KOME a exactement la même définition que ESCLAVE chez les soninkés. Sada a juste dit haut ce que les HOROS pensent bas.
Vous saviez que dans nos villages lors des élections des maires, les KOMOS qui se présentent sont menacés et subissent des pressions pour qu'il retirent leur candidature, pour vous dire qu'en gros ils n'ont pas le droit d'occuper un poste important. Et " ladalemaxou" c'est tout autre chose.
Salam,
Dans la biographie du Prophète saws, il est dit que Zayd (qu'Allah l'agréé), comme l'a précisé Gory, a été capturé lors de guerres tribales. Il fut alors l'esclave de Khadija( qu'Allah l'agréé), donc du Prophète saws.
Le père de Zayd, à la recherche de son fils, su qu'il se trouvait à La Mecque. Le Prophète saws affranchi alors Zayd, et lui proposa soit de retourner avec ses parents, soit de rester avec lui à La Mecque.
Zayd choisit alors de rester en compagnie du Prophète.
La Prophète l'adopta, on l'appelait ainsi Zayd Ibn Muhammad, jusqu'à ce qu'Allah abrogea cette pratique.
Salam.
l'avis des parents est certes important cependant votre choix est essentiel, il faut l'assumer, du courage
De rien.
Pour infos :Citation:
Il existe deux types d’adoption ; une adoption prohibée et une adoption légale. La première est une adoption pleine qui donne à l’adopté les mêmes droits que les enfants de l’adoptant. Celle-ci est prohibée parce que rendue caduque par le Coran. Car le Très Haut y dit : «Il n' a point fait de vos enfants adoptifs vos propres enfants.» (Coran, 33 : 4). La seconde est permise voire recommandée. Car il s’agit de bien traiter l’enfant, de lui assurer une bonne éducation religieuse, une orientation saine, et un enseignement utile ici-bas et dans l’au-delà.