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  • Pour se développer, les africains doivent-ils abandonner les langues occidentales?

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Discussion: Pour se développer, les africains doivent-ils abandonner les langues occidentales?

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  1. 22/05/2011, 12h25 #1
    Fodyé Cissé
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    Par défaut Pour se développer, les africains doivent-ils abandonner les langues occidentales?

    Cet article que j'ai trouvé sur Seneweb pose vraiment la question.
    Il est un peu long, mais, les arguments développés sont assez solides, à mon avis.
    Le seul point de désaccord, pour moi, c'est qu'il privilégie une langue nationale (le Woloff) au détriment des autres qui ont aussi le mérite d'exister. Et puis, l'auteur oublie aussi que certaines réalités sont exprimées dans d'autres langues mais inexistantes en Woloff.

    Mais, l'analyse est vraiment intéressante à tel point qu'on peut se demander aujourd'hui, si réellement les pays africains n'ont pas été freinés dans leur développement à cause de l'utilisation des langues occidentales.

    C'est effarant le fossé qui existe entre le peuple et les elites du peuple qui gouvernent à cause de la langue de communication utilisée.

    Les gouvernants ne font pas non plus des efforts pour développer l'usage des langue nationales. On se souvient qu'Alpha Oumar Konaré avait essayé, mais, on lui a mis les bâtons dans les roues. Il a dû abandonner son projet ambitieux de développement des langues nationales. Le sabotage est venu de l'occident où des retraités sont venus en sous-marin pousser les enseignants à faire grève contre son projet ambitieux des langues nationales. Il a dû abdiquer.

    J'aimerais bien avoir le point de vue du président Abdou Diouf sur cet article.

    Commençons par le commencement, l’origine du mal : l’éducation

    Nous ne serons ni les premiers ni les derniers à soulever les inconvénients d’une scolarisation en français des enfants sénégalais. Comme l’a récemment déploré Fary Silate Kâ, président de l’Académie Sénégalaise des Langues Nationales parlant d’un paradoxe, « seuls les pays africains noirs continuent encore d’envoyer leurs enfants à l’école dans une langue qu’ils ne parlent pas à la maison ». Imaginez la rupture, l’angoisse, la contrainte, la torture psychologique et le choc qu’implique pour un enfant de six ou sept ans l’idée même de devoir faire sa scolarité dans une langue qu’il n’a jamais appréhendée au paravent. L’échec reste le sort le plus envisageable pour cet enfant dont la rupture entre les deux instances principales de socialisation est déjà consommée avant coup par le simple fait que la continuité éducative pourtant nécessaire à sa réussite et qui devrait s’instaurer entre la famille et l’école est rendue impossible par une discontinuité voire une rupture langagière. A six ou sept ans, l’enfant sénégalais connais déjà à travers sa langue maternelle (et le wolof) les mots et les choses et commence à acquérir quelques notions élémentaires de mathématique. Ainsi, une scolarisation dans cette même langue serait pour lui une continuité permettant de consolider ces pré-acquis à travers l’apprentissage de l’écriture, de la lecture et surtout une stimulation de l’intelligence d’autant plus rapide que les théories acquises à l’école pourront être continuellement opérationnalisées dans le cadre familial. Cheikh Anta Diop soulignait déjà dans Nations nègres et culture la nécessité et l’importance d’une scolarisation des Africains en général dans une langue nationale en ces mots : « Il est plus efficace de développer une langue nationale que de cultiver artificiellement une langue étrangère ; un enseignement qui serait donné dans une langue maternelle permettrait d’éviter des années de retard dans l’acquisition de la connaissance. Très souvent l’expression étrangère est comme un revêtement étanche qui empêche notre esprit d’accéder au contenu des mots qui est la réalité. Le développement de la réflexion fait alors place à celui de la mémoire. Le jour même où le jeune Africain entre à l’école, il a suffisamment de sens logique pour saisir le brin de réalité contenu dans l’expression. […] Cependant, puisqu’on a choisi de lui enseigner cette réalité dans une langue étrangère, il lui faudra un minimum de 4 à 6 ans, au bout desquels il aura appris assez de vocabulaire et de grammaire, reçu, en un mot, un instrument d’acquisition de la connaissance, pour qu’on puisse lui enseigner cette parcelle de réalité. » (p. 405)



    De ce fait, on aura beau nous agiter à la figure des taux de scolarisation hyperboliques, les taux d’achèvement restent des moindres, dus notamment à un échec scolaire palpable et d’autant plus frustrant qu’il concerne des enfants parfois très doués mais qui ont la malchance d’être scolarisés dans une langue qui ne leur est pas intelligible parce que jusque-là inconnue et dans une école complexée où la moindre maladresse dans l’usage du français – pourtant langue étrangère – est sujette à railleries. L’école se démarque ici de sa vocation première en dévalorisant à nos yeux notre propre identité culturelle, cherchant systématiquement à nous couper de celle-ci, en dressant entre notre « environnement » et nous-mêmes une langue forcée qui agit comme un filtre court-circuitant dès le bas âge toutes nos capacités créatives, imaginatives et donc intellectuelles. Sur ce point, l’échafaudage de l’entreprise coloniale française est loin d’être rouillé.



    Mais la nécessité d’une “désofficialisation“ de la langue français ne repose pas uniquement sur des arguments pédagogiques, elle est aussi politique, culturelle, morale, économique, donc totale.



    Un hymne, une devise, une constitution, des lois, … écrits et diffusés, chantés uniquement en français, une langue étrangère. Il s’agit là d’un paradoxe alarmant car devrait-on se demander sur quoi est bâtie notre nation et où va-t-elle – tant que nous en avons une – si ce qui était sensé nous unir, galvaniser nos cœurs, doper notre patriotisme et notre civisme arrive systématiquement à nous diviser, excluant même la majorité des Sénégalais de la citoyenneté qui, rappelons-le, est plus un sentiment qu’un simple statut juridique. Ne serait-ce que pour arriver à lire et à chanter l’hymne national de notre pays, il faut être doté d’un certain niveau de scolarisation et donc de familiarité avec la langue française. Ne parlons même pas de ce qui est d’en comprendre et d’en décoder les subtilités sémantiques et vérificatives directement inspirées du Surréalisme, ainsi que de sa rythmique empruntée à une chanson populaire française. Bref, pour être citoyens sénégalais il nous faut, avant tout, être hyper francophones et parfois même francophiles complexés, reléguant nos propres langues, cultures et identités aux rangs d’indésirables.



    Ne soyons donc pas étonnés de ce désengagement politique et surtout du désintérêt à la chose publique que dénoncent sans cesse les instances nationales. Tant que les gouvernants s’adresseront aux gouvernés et à leurs représentants dans une langue autre que la leur, s’érigera toujours une barrière symbolique entre les uns et les autres, faisant du sénégalais un pseudo-citoyen désincarné, non représenté, ignorant et manipulable au grand bonheur de nos « gouverneurs noirs », « bounties » au service de l’occident. On ne devrait pas s’en plaindre si les messages et les programmes politiques ne sont ni lus, ni compris, ni assimilés par le paysan de Paataar, le pêcheur de Get Ndar ou l’artisan de Ngaay qui ne comprennent aucun mot d’une langue étrangère mais par contre manient un Wolof d’une beauté et d’une richesse extraordinaires. Ne leur reprochons pas – s’ils peuvent le faire – de voter non pas pour des idées, mais pour des hommes et surtout des hommes qui n’ont pas d’idées : ils n’auront pas pu lire leur programme politique, encore moins le comprendre. Cette distance symbolique entre gouvernés et gouvernants est d’autant plus renforcée qu’elle est intériorisée et que l’opinion collective évalue les compétences des présidents, des ministres, des députés, etc. par leur maîtrise du français et surtout par leur capacité à aligner toujours dans la même langue une syntaxe et une rhétorique à rendre jaloux un Molière ou un Ronsard. Que de complexes ! Imaginez Nicolas Sarkozy s’adresser à la nation française en Anglais ou en Wolof. Ne soyons pas fous, ce n’est même pas imaginable et pourtant la comparaison n’est pas audacieuse parce que tout simplement nous sommes une nation libre. Pourquoi donc les messages à la nation des chefs d’Etat africains (sénégalais) sont écrits et lus dans une langue étrangère (Français), ne sont pas traduits en langues nationales (Wolof), alors que rien ne les y oblige ? Tout ceci contribue à creuser et à entretenir la fracture sociale entre les individus et les institutions.



    Parlant de l’argument culturel et donc identitaire, les linguistes se sont mis d’accord depuis fort longtemps qu’une langue est toujours le reflet mécanique et structurel de la culture à laquelle elle correspond. En effet, l’hypothèse Sapir-Whorf de la relativité linguistique, pour résumer, reconnaît qu’il y a autant de visions du monde qu’il ya de langues. Par exemple un même mot, traduit d’une langue à une autre peut désigner la même réalité sans avoir la même signification symbolique. De la même façon qu’il n’existe pas de mots français pour désigner certaines de nos réalités les plus basiques. Dans ce cas précis, que gagnerions-nous à nous porter garants du rayonnement international du Français, une langue dans laquelle notre identité de Nègre n’a jamais été autant insultée ? Hormis les définitions de noir et de nègre dans les dictionnaires français, en attestent les sens des expressions comme « bête noire », « magie noire », « journée noire », « colère noire », « pensées noires », « parler petit nègre » et tant d’autres qui sont à l’origine du complexe d’infériorité que nourrissent certains d’entre nous parce que, à force de se regarder dans un miroir déformant, on finit par se croire laid. L’Afrique est devenue le continent francophone par excellence parce qu’on n’a jamais cessé de nous faire croire que c’est seulement avec l’usage du français que nous accéderons à l’universel. Si par universel on entend toujours occidental, alors pourquoi y prétendre dès lors que nous en sommes déjà disqualifiés par notre essence ?



    Le bénéfice moral que nous aurons donc à adopter une de nos langues (le Wolof) comme langue de scolarisation, langue officielle à la place du Français, sera de nous réconcilier avec notre propre identité, de nous débarrasser enfin de nos démons historiques dont les spectres hantent toujours notre fierté, inhibant nos consciences dans une sorte d’éternelle schizophrénie culturelle. La domination d’un peuple par un autre se manifestant essentiellement par la privation d’une langue puis l’imposition d’une autre, l’abandon du Français au profit d’une de nos langues nous permettra ainsi, quand nous regarderons dans le rétroviseur de notre histoire, de voir plus loin qu’un passé enchaîné. Mais cela ne va pas sans un travail de recherche et d’investigation de longue haleine dans lequel il sera essentiellement question de reconstituer notre glorieux passé – celui du peuple Nègre – pour le raconter nous-mêmes à nos descendants, dans notre propre langue.



    Sans pour autant étaler la farandole d’arguments d’ordre économique et non moins culturels que nous avons identifiés, nous pouvons certainement dire qu’il est également d’une évidence à crever l’œil qu’une économie de l’Afrique de l’humilité, de la spiritualité, de l’humanisme, du respect et de l’universalisme, ne peut en aucun cas avoir comme socle une ou des langues étrangères reflets de cultures ouvertement, historiquement et génétiquement ancrées dans un matérialisme pathologique.



    En voici peut-être quelques raisons, mais l’abandon par les Africains des langues occidentales sera probablement le premier pas dans cette longue marche vers l’unité et la renaissance africaines dont les prémisses ont voulu être hâtées par l’érection d’une statue superfétatoire, œuvre d’un mégalomane ayant toujours voulu marquer son temps en vain.



    Il est donc temps de créer nous-mêmes, pour reprendre les propos de Jean Philippe Omotunde, « les conditions de notre propre développement sur nos valeurs civilisationnelles en tenant compte de nos propres réalités culturelles et de notre savoir spirituel. Je pense que c’est cela le plus important. Il ne s’agit pas de faire la guerre à l’autre, il s’agit tout simplement de redevenir ce que nous avons toujours été, c'est-à-dire des Africains. »



    Et c’est à cette seule et unique condition que l’on pourra s’ouvrir ensuite aux autres et que la mondialisation ne nous paraitra pas comme l’imposition à peine voilée d’une autre culture ou la subordination à une vision hégémonique du monde selon laquelle toute forme d’échange ne fait que nous perdre.



    Ousseynou Ngom,
    Source: Seneweb
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  2. 22/05/2011, 20h13 #2
    nas
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    Par défaut

    Tout d'abord il faut précisé que cet article concerne principalement le Sénégal je pense quil est tout a fait légitime et cohérent qu'un pays comme le senegal possèdent un idiome aussi enrichissant et varié et surtout qui a sue suivre une certaine évolution puisse promouvoir a légitimisé et même a imposer le wolof comme langue principale et peut être même unique . Mais si nous prenons les choses sur un point de vue plus général cet a dire en prenant en compte le reste des pays africain on constate que ses quelque chose qui reste de l'ordre du difficilement applicable et même dans certain cas on pourrait considéré sa comme une utopie car la majore partie des pays africain sont composer de culture et d'ethnie différente ceux qui veux dire que dans certain pays plusieurs langue traditionnelle subsiste prenons l'exemple de l'Éthiopie qui possède plus de 80 idiomes comme au Rwanda qui est un bonne exemple pour expliquer que sa peut être une source de conflit .Moi a titre personnelle je suis originaire de la Mauritanie qui est composer de trois communauté différente avec chacun sa propre culture et sa propre langue ceux qui va de soie mais dans l'optique de faire en sorte de ban ire le français ( Langue parler dans l'administration , l'éducation etc ....) il va falloir trancher entre la langue peul , la langue soninké et la langue arabes la réel question qui ce pose qui des deux ethnie serai prêt a mettre de coté leur langue cet a dire leur culture leur identité leur structure leur spécificité et bien la réponse est personne le soninké ne voudra pas parler une autre langue que le soninké et cela est de même pour le peul ou l'arabe mais le français par contre est accepter par les trois cans moi j'appelle sa un consensus .Au final cet mesure ne peut etre appliquer dans la grande majore partie des pays africain car ces très certainement source de conflit . Une autre question ceux pose certaines de ses langues sont elles assez riche et assez évoluer au niveaux vocabulaire pour être appliquer dans ce monde contemporaine je ne le pense pas . Mais je tien pour finir a rendre hommage au senegal de léopold Sédar Senghor qui a sue apporter et donner un enrichissent supplémentaire a cet langue avec la traduction de certain poème en français et le développent de la négritude forgé pas Césaire .
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  3. 23/05/2011, 10h11 #3
    kabu tirera
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    Lightbulb kaabu tireera

    Xaranmoxo inke maxa jaamaane su ra nta telle kaane ti ; wandi xannen ŋa
    Sooninkon ti « an ga na daga kannen xarilenme kini an xonnen ŋa , an kalla an batten ya yi “ !!!
    xa o maraanon ma ken faamu fana a su toxo an ga da « Abdou Diouf « be toxo ko yere maxa munku nan ti ; a ke kappa soro beenu ga gajanŋa o xannu kallen danŋa .
    soso ya ni i ga da i faaba danbe fitta a dalla !!! ke feti lenki fi ya ! xa ake baane feti , Xo xaranmoxo Aliwu Kisima Tanja ga da ko moxo be yi .
    i safande noxon ŋa , moxo be ya Sooninkan kafon xotanu .
    1 A ti ; jama fana kun ni : “ soro beenu ga sooninkaaxun tu a ga ni ke be , i ga i gijinmun katta ti ; a yi noqu su , xa ! i ga ma demu i kitte kappa soro maxa nan fanqe kuudo xannun nan wurigi . I nda wurugi , o jamaanun na ňa jaman kuuranto ya jamaanun naxa .
    2 kun ni : soro ya yi , i ga da i falle koyi sooninkaaxu ya ken ma i baga i yi yille xadi i ňa bonondaano ya . ku soro fankan ni : xaranŋaanon ya yi : ku beenu ga xara xannu tananu yi , i ga a sinmana ti duna xenpe non ya !!
    Ku soro an ga na o xannun wuriginden xibaaren ko bire su , i na fatanbinnera xannun do xannu beenu ga dalla i ga safaya katta me kuudo i ga o xallun bonondini moxo be . I na xusa mungu ti ; saado kun xannu bicca ňa xanneenunton ŋa , soron yan da tiiden muňi !! “
    « nas soninké ne voudra pas parler une autre langue que le soninké et cela est de même pour le peul ou l'arabe mais le français par contre est accepter par les trois cans moi j'appelle sa un consensus «
    N maarenme inke ma dunŋe ti ; an digaamen ŋa , gelli an ga ti anke bakka Muritaane ya yi .
    1 O ga na Muritaane soron wutu kame sere su , o nta soro keregi kitta fon beenu ga digaamunu ti ; Faranse fo siren ŋa !
    An ga na Nuwasoto wutu sere be ga wolofon koono a yan gaba .
    2 O banŋe sere su nta balla i kappalenma xannen koono a ra wa ňaana a nta mukku ,
    3 O banŋe an wa soro walla i ga sefene xannu sikki , xannu naxati … An wa debun yinme walla xannu filli ga a yi . N ma a mugu fana nan ti ; i ware me ya nan ti ; ma xanbaane ga koni i deben ŋa !
    4 Hari ku beenu ga da Faranse xannen ke xara i ma xara nan ti ; a nan liŋi i danŋa i da diyakuyan xara ya .
    autre question ceux pose certaines de ses langues sont elles assez riche et assez évoluer au niveaux vocabulaire pour être appliquer dans ce monde contemporaine
    Sooninkon ti « an ga na fikki an na kiilun bakka an karankaron ŋa ya . “ *
    N na jaatidippi baane ya kini an ŋa , xaaxa a do booto baane yillifucce yan roono gunnen ŋa , an do keme booto na bogu !
    Xanne su ga duna ya soron yan golli na a wurugi !
    Oku xallen ňa sunqunmen ya , a na dubiyi na soro haajun siro a yinme na ňa xemenxullen ŋa , fakken na a woyi , na a batten buruxa na a toxon buruxa .
    N wa sikki yere fana .
    N ga na i be tooro a kaman na yanpa in maxa in tuwanballaaxun yan da ke dabari
    Dernière modification par kabu tirera 24/05/2011 à 17h53 Motif: kaabu tireera
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    sooninke renme an xannen safa in maarenme an xannen safa tuwanbalaaxu komon kacce na kuti bakkan an xannen sooninke renme an xannen safa an da ke danbi sire nan maxa sanku !!!
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  4. 23/05/2011, 10h45 #4
    kabu tirera
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    Lightbulb kaabu tireera

    Citation Posté par Fodyé Cissé Voir le message
    Cet article que j'ai trouvé sur Seneweb pose vraiment la question.
    Il est un peu long, mais, les arguments développés sont assez solides, à mon avis.
    Le seul point de désaccord, pour moi, c'est qu'il privilégie une langue nationale (le Woloff) au détriment des autres qui ont aussi le mérite d'exister. Et puis, l'auteur oublie aussi que certaines réalités sont exprimées dans d'autres langues mais inexistantes en Woloff.

    Mais, l'analyse est vraiment intéressante à tel point qu'on peut se demander aujourd'hui, si réellement les pays africains n'ont pas été freinés dans leur développement à cause de l'utilisation des langues occidentales.

    C'est effarant le fossé qui existe entre le peuple et les elites du peuple qui gouvernent à cause de la langue de communication utilisée.

    Les gouvernants ne font pas non plus des efforts pour développer l'usage des langue nationales. On se souvient qu'Alpha Oumar Konaré avait essayé, mais, on lui a mis les bâtons dans les roues. Il a dû abandonner son projet ambitieux de développement des langues nationales. Le sabotage est venu de l'occident où des retraités sont venus en sous-marin pousser les enseignants à faire grève contre son projet ambitieux des langues nationales. Il a dû abdiquer.

    J'aimerais bien avoir le point de vue du président Abdou Diouf sur cet article.
    xaranmoxo an ra wa yere muurunu a na terinkana moxo siri !! an na sinme a kanma moxo siri http:// Abdou Diouf: "A 23 ans, j'étais un athée, je ne croyais plus en rien
    Dernière modification par kabu tirera 23/05/2011 à 14h23
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  5. 23/05/2011, 10h56 #5
    Cheikhna Mouhamed WAGUE
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    Citation Posté par nas Voir le message
    Tout d'abord il faut précisé que cet article concerne principalement le Sénégal je pense quil est tout a fait légitime et cohérent qu'un pays comme le senegal possèdent un idiome aussi enrichissant et varié et surtout qui a sue suivre une certaine évolution puisse promouvoir a légitimisé et même a imposer le wolof comme langue principale et peut être même unique .
    Cette partie de ton discours, que je n'ai pas tout lu faute de temps, est on ne peut plus dangereux dans un pays multi-ethnique comme le Sénégal. C'est du grand n'importe quoi. Imposer le wolof à tous les sénégalais comme une langue nationale ne développera guère ce pays, mais l'implosera.
    Traiter le wolof comme un idiome n'est pas non plus décent. C'est une langue. Quoi qu'il en soit, ne tombons pas dans l'ethnicisation du débat qui a fait du mal à tant de pays. Tiens nous avons encore en mémoire les conflits hutu et tutsi. Ils sont arrivés à partir d'un discours de ce genre.
    Dernière modification par Cheikhna Mouhamed WAGUE 23/05/2011 à 20h15
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  6. 23/05/2011, 15h31 #6
    Fodyé Cissé
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    Citation Posté par nas Voir le message
    Tout d'abord il faut précisé que cet article concerne principalement le Sénégal je pense quil est tout a fait légitime et cohérent qu'un pays comme le senegal possèdent un idiome aussi enrichissant et varié et surtout qui a sue suivre une certaine évolution puisse promouvoir a légitimisé et même a imposer le wolof comme langue principale et peut être même unique . Mais si nous prenons les choses sur un point de vue plus général cet a dire en prenant en compte le reste des pays africain on constate que ses quelque chose qui reste de l'ordre du difficilement applicable et même dans certain cas on pourrait considéré sa comme une utopie car la majore partie des pays africain sont composer de culture et d'ethnie différente ceux qui veux dire que dans certain pays plusieurs langue traditionnelle subsiste prenons l'exemple de l'Éthiopie qui possède plus de 80 idiomes comme au Rwanda qui est un bonne exemple pour expliquer que sa peut être une source de conflit .Moi a titre personnelle je suis originaire de la Mauritanie qui est composer de trois communauté différente avec chacun sa propre culture et sa propre langue ceux qui va de soie mais dans l'optique de faire en sorte de ban ire le français ( Langue parler dans l'administration , l'éducation etc ....) il va falloir trancher entre la langue peul , la langue soninké et la langue arabes la réel question qui ce pose qui des deux ethnie serai prêt a mettre de coté leur langue cet a dire leur culture leur identité leur structure leur spécificité et bien la réponse est personne le soninké ne voudra pas parler une autre langue que le soninké et cela est de même pour le peul ou l'arabe mais le français par contre est accepter par les trois cans moi j'appelle sa un consensus .Au final cet mesure ne peut etre appliquer dans la grande majore partie des pays africain car ces très certainement source de conflit . Une autre question ceux pose certaines de ses langues sont elles assez riche et assez évoluer au niveaux vocabulaire pour être appliquer dans ce monde contemporaine je ne le pense pas . Mais je tien pour finir a rendre hommage au senegal de léopold Sédar Senghor qui a sue apporter et donner un enrichissent supplémentaire a cet langue avec la traduction de certain poème en français et le développent de la négritude forgé pas Césaire .
    Ton discours se résume en quelques points :

    1./ Les langues occidentales peuvent être utilisées comme langues neutres, car dans nos pays où il y a des dizaines de langues et de dialectes, on ne peut en privilégier une au détriment des autres.

    2./ Cela évite des conflits comme le conflit rwandais.

    Eh bien, cher ami, je ne suis pas très d'accord avec ces arguments.

    D'abord, j'aimerais bien qu'on me cite un pays, ne serait ce qu'un seul pays qui a atteint un niveau de développement très satisfaisant et dont la langue de référence est une langue étrangère. Comme le dit cet article, tout développement est d'abord lié à l'éducation. L'éducation est la clef du développement d'un pays. Je suis très d'accord avec cette assertion. Les gouvernants de ces pays africains comme le Sénégal qui utilisent les langues occidentales ont beau mettre plus de 40% de leur budget national dans l'éducation, les résultats ne sont pas à la hauteur et restent toujours insuffisants. Beaucoup de jeunes échouent à l'école primaire à cause de la barrière de la langue. Le seul contact que ces jeunes ont avec la langue occidentale est l'école. Dès fois avec un seul maître pour des centaines d'élèves dans une seule classe; des élèves qui, après les cours rentrent chez eux et communiquent dans leurs langues locales, vous imaginez que cela relève de l'impossible pour beaucoup d'entre eux d'assimiler les notions basiques de cette langue étrangère sans lesquelles ils ne peuvent aller loin. Résultat: beaucoup échouent.

    Je crois qu'en Mauritanie justement d'où tu es originaire, l'expérience avait été testée dans les années 80 où les langues nationales avaient été introduites dans les cursus scolaires des enfants. Au bout de quelques années, ils se sont aperçus que les enfants qui apprenaient les langues nationales dans leurs classes s'en sortaient mieux dans les concours et examens nationaux comparés aux autres enfants qui n'avaient pas choisi l'option des langues nationales. Je crois que ce programme avait été suspendu par le gouvernement raciste de Maawouya Ould Taya qui craignait que ces langues nationales telles que le Soninké ou le Pulaar ne prennent le dessus sur l'arabe. Je crois qu'il y a des gens dans ce forum qui en savent davantage sur ce fameux programme.

    Comme l'a dit le sieur Tirera, dans nos pays, les gens ne refusent pas de parler la langue de leurs voisins. Quand vous allez au Fouta, vous serez surpris de voir que presque tous les soninké parlent hal Pulaar et que beaucoup de haal pulaar comprennent aussi le Soninké. Il y a même des villages où Soninké et Haal Pulaar cohabitent en paix depuis des siècles. C'est le cas à Hamadi Ounaré. Les baol baol qui sont commerçants dans nos villages comprennent aussi le Soninké. Les Soninké qui se déplacent dans les capitales parlent Woloff, Bambara. Donc, on n'est pas dans une configuration où les gens de telle ethnie refusent de parler la langue de telle autre ethnie. Il suffit que ces ethnies soient en cohabitation pour que toutes les langues soient parlées de part et d'autres. Par conséquent, l'idée de vouloir imposer une langue neutre pour soit-disant éviter des conflits n'a pas de sens.

    Ce qui serait une aberration, c'est qu'on essaie d'imposer une langue nationale à toute la population de tout un pays sous prétexte que c'est la langue la plus parlée comme essayent de faire aujourd'hui les gouvernants sénégalais avec le woloff. C'est surtout ça qui peut contribuer à créer des tensions. Aujourd'hui, vous avez des mouvements qui sont formés et qui luttent pour une égalité de traitement entre les langues nationales. Si nous prenons toujours le cas du Sénégal, le woloff a tellement été imposé à tout le pays entier que même dans les médias nationaux, c'est la langue qui occupe 90% des temps d'antenne accordés aux langues nationales. En exemple, tous les jours, vous avez au moins un journal parlé en woloff présenté 2 fois alors que pour les autres langues nationales, c'est une ou deux fois par semaine. Et dans l'administration, cette langue woloff est presque imposée. Le président Wade avait même suggéré que tous les fonctionnaires parlent cette langue. Dans le parlement, après le français, c'est la langue de référence. Je crois que ce sont ces injustices là qui ne sont pas normales et qui peuvent, un jour créer des frustrations. Quand Alpha Blondy disait que dans un pays lorsqu'une seule ethnie monopolise le pouvoir pendant plusieurs décennies, c'est la guerre civile, je crois qu'il a parfaitement raison. Car, si vous regardez dans tous ces pays africains qui ont connu la guerre civile, c'est toujours en rapport avec l'exercice du pouvoir monopolisé par une seule ethnie qui refuse de partager. Ce fut le cas avec le Rwanda. Pour le cas du Sénégal, le semblant de paix qu'on a eu pendant ces quelques décennies est dû, en partie, au fait que dans la loi sénégalaise, la création de partis politiques sur la base des ethnies était interdite. Mais aujourd'hui, un autre danger guette le Sénégal et ce sont les confréries religieuses et le fanatisme religieux. Car, au Sénégal, des guides religieux ont le droit de créer leurs propres partis politiques. Du coup, on se retrouve avec un guide religieux mouride avec son parti politique, un guide niassène avec son parti, un guide tidjane avec son parti. Et les politiques courent derrière ces guides religieux comme des chiens. Imaginez si un jour un de ces guides religieux parvient à devenir président de la république. Tous ces guides religieux drainent derrière eux des milliers de fidèles, les uns plus fanatiques que les autres. Les conditions d'une confrontation entre confréries religieuses sont bien réunies.
    On peut aussi se poser la question pourquoi, dans un pays comme le Nigeria, à chaque fois qu'il y a des élections, on doit s'attendre à des centaines de morts.

    Non, je crois que ce qui permettrait d'éviter les conflits, c'est que les gouvernants, en plus de donner la possibilité aux populations d'approfondir l'apprentissage des langues nationales, s'assurent qu'aucune ethnie ne soit lésée dans l'exercice du pouvoir, dans la fonction publique, etc.
    Dernière modification par Fodyé Cissé 23/05/2011 à 15h38
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    Sooninko, Soninkara.com est notre village "virtuel " Soninké où il y fait bon vivre, communiquer, échanger. L'Hospitalité, le respect et la solidarité sont nos valeurs. - Laisse parler les gens ... On s'en fout! - Les Chiens aboient .... la caravane passe toujours !

    http://www.waounde.com

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  7. 23/05/2011, 17h04 #7
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    Citation Posté par nas Voir le message
    Mais si nous prenons les choses sur un point de vue plus général cet a dire en prenant en compte le reste des pays africain on constate que ses quelque chose qui reste de l'ordre du difficilement applicable et même dans certain cas on pourrait considéré sa comme une utopie car la majore partie des pays africain sont composer de culture et d'ethnie différente ceux qui veux dire que dans certain pays plusieurs langue traditionnelle subsiste prenons l'exemple de l'Éthiopie qui possède plus de 80 idiomes comme au Rwanda qui est un bonne exemple pour expliquer que sa peut être une source de conflit .
    Le rwanda est un des rares pays en Afrique ou les gens parlent à peu pres tous la même langue. La langue n'etait pas parmis les sources du conflit.
    Le Rwanda n'est donc pas un bonne exemple.

    Citation Posté par nas Voir le message
    Moi a titre personnelle je suis originaire de la Mauritanie qui est composer de trois communauté différente avec chacun sa propre culture et sa propre langue ceux qui va de soie mais dans l'optique de faire en sorte de ban ire le français ( Langue parler dans l'administration , l'éducation etc ....) il va falloir trancher entre la langue peul , la langue soninké et la langue arabes la réel question qui ce pose qui des deux ethnie serai prêt a mettre de coté leur langue cet a dire leur culture leur identité leur structure leur spécificité et bien la réponse est personne le soninké ne voudra pas parler une autre langue que le soninké et cela est de même pour le peul ou l'arabe mais le français par contre est accepter par les trois cans moi j'appelle sa un consensus .
    Ya pas de vrai consensus en Mauritanie.
    Ca fait longtemps que le francais est relégué au niveau de "langue de travail".
    L'Arabe est langue officielle et comme les peulhs et Soninkés refuse de mettre leur langue de coté ils se retrouvent marginalisé dans leur propre pays.
    Le maure ne parle que hassanya qui lui suffit à tous les niveaux en Mauritanie.
    Le Noir se doit de parler l'arabe ou le francais pour se faire comprendre des beydanes qui contrôlent TOUTES les institutions de l'état.
    Ou est le consensus ?


    Citation Posté par nas Voir le message
    Au final cet mesure ne peut etre appliquer dans la grande majore partie des pays africain car ces très certainement source de conflit . Une autre question ceux pose certaines de ses langues sont elles assez riche et assez évoluer au niveaux vocabulaire pour être appliquer dans ce monde contemporaine je ne le pense pas . Mais je tien pour finir a rendre hommage au senegal de léopold Sédar Senghor qui a sue apporter et donner un enrichissent supplémentaire a cet langue avec la traduction de certain poème en français et le développent de la négritude forgé pas Césaire .
    Le Swahili en Afrique de l'Est ca marche plutôt très bien !!
    Faites attention avec leur Fédération des pays d'Afrique de L'Est et l'Anglais et Swahili comme langue officielle ils vont faire mal.
    Avec nos leaders et nos mentalités nous les francafricains resterons parmis les plus pauvres sur le continent le plus pauvre pendant longtemps encore.

    Senghor pfff ...
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  8. 23/05/2011, 20h09 #8
    nas
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    Sacher que je net pas très apprécier la fin de votre discours ( senghor pfff...) Monsieur Lamine que je ne salut pas senghor le politicien , mais senghor l'humaniste alors rendons a césar ce qui appartiens a césar . LA CIVILISATION UNIVERSELLE , LE RENDEZ VOUS DU DONNER ET DU RECEVOIR .
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  9. 26/05/2011, 22h16 #9
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    http://www.youtube.com/watch?v=FmwbhZEA0zkoh


    oh lalala;
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    Dab
    Sangé Do Falash Mura

    vive les Sonikés, vive l'Amour,
    Solidaire comme Soniké
    Social comme Soniké
    Sans frontière comme Soniké

    Il vaut mieux être berger que mouton.
    Le créateur est là pour tout le monde, il n'appartient à aucun peuple plus qu'un autre


    Infraction du profil 08/07/2008 21h50 Expiré 1 Inappropriate Language
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  10. 11/06/2011, 19h44 #10
    Mamadou Lamine
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    Au Sénégal, le français est en perte de vitesse
    30/03/2011
    Malgré le succès que remporte chaque année la Quinzaine de la francophonie à Dakar, la langue française recule au Sénégal, où les habitants lui préfèrent le wolof.

    Nichée entre deux immeubles, au fond d’une ruelle ensablée du quartier dakarois des Parcelles Assainies, l’école privée Yakaar (espoir, en wolof) accueille 400 écoliers. Dès la classe de CI (cours d’initiation), les élèves apprennent le français, la langue officielle.


    Le français en baisse

    Debout devant le tableau, deux écoliers commentent un combat de lutte. Les phrases sont courtes, et les dialogues calqués sur leur quotidien. C’est en fait la maîtresse, Khaïta Ba, qui donne l’exemple. Cette méthode, basée sur la répétition, permet d’enseigner le français à ces élèves dont la langue maternelle est le wolof.

    «Comme le français n’est pas leur langue maternelle, notre méthode consiste à partir d’une situation de communication: nous montrons une situation aux élèves (comme la lutte) et ensuite nous leur faisons répéter les dialogues jusqu’à ce qu’ils les maîtrisent», explique l’enseignante, visiblement très satisfaite par ces exercices.

    Pendant une matinée, on parle donc famille, sport et éducation dans ces cours. Les professeurs mettent l’accent sur la prononciation. Les cours sont vivants, les écoliers participent avec joie. Peu importe si l’on glisse une ou deux fautes sur l’emploi des déterminants; l’essentiel est de participer activement au cours.

    Seulement, les enseignants constatent avec amertume que malgré leurs efforts et multiples recettes, tous le reconnaissent: le niveau des élèves en français est en baisse. Et bien souvent, les enseignants ont recours au wolof pour expliquer une consigne ou donner les devoirs.

    «Les élèves ne lisent pas à la maison, cela rend l’enseignement plus difficile», se désole Bousso Guiro, une enseignante en classe de CP. «Dans la Cité Fadia [un quartier des Parcelles Assainies, ndlr] beaucoup de parents n’ont pas été instruits et ils n’incitent pas leurs enfants à pratiquer le français à la maison», poursuit-elle.

    Difficile dans de telles conditions d’appliquer les leçons apprises à l’école. Du coup, «les écoliers ne parlent français qu’à l’école, c’est insuffisant», souligne Khady Diallo, une enseignante en classe de CE1, qui s’emploie à mettre l’accent sur «la lecture, la construction des phrases pour rehausser le niveau des élèves en français».


    Le wolof l'emporte

    Dans les rues agitées de la cité Fadia, tout le monde parle wolof: des petites quincailleries, en passant par les kiosques à journaux, aux salons de coiffure. Dans sa boutique, Abdou Diallo vend ses produits cosmétiques et alimentaires en wolof.

    «Je ne parle quasiment jamais français à mes clients», reconnaît ce vendeur haalpulaar.

    Les rares fois où il entame une conversation en français, «l’interlocuteur achève la discussion en wolof», raconte-t-il en souriant. Mais en famille, Abdou Diallo communique dans sa langue maternelle, le pulaar:

    «Lorsque nous recevons des amis qui ne comprennent pas notre langue, nous passons au wolof. Mais jamais au français.»

    C’est un fait: le wolof prédomine. Il a même pris le pas sur l’usage du français, dont l'utilisation se limite désormais au travail, dans les tribunaux, l’école et certaines administrations.


    Le français trop «livresque»

    Ce phénomène inquiète les linguistes de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). Pour Mamadou Cissé, fervent défenseur de la langue française, c'est la disparition d’activités culturelles autour de la langue française qui a favorisé son déclin.

    Concernant ces fréquents va-et-vient du français vers le wolof, il estime que «cela traduit une forme d’insécurité linguistique dans laquelle les gens se trouvent». Les Sénégalais seraient-ils plus à l’aise en wolof parce que cette langue reflète une culture qui leur semble plus proche, plus accessible?

    «Jusqu’à présent, nous avions une approche livresque de la langue française», explique le linguiste de l’Ucad. «Le français n’est pas une langue véhiculaire. Mais il était soutenu par de la bonne lecture, les livres étaient accessibles. Le théâtre et les loisirs en français ont disparu!»

    Aujourd’hui, les pièces de théâtre se jouent en wolof —tout comme la plupart des émissions télévisées.

    Pour répondre à cet intérêt pour les autres langues nationales, le gouvernement mène depuis 2002 une expérience pilote dans 155 classes où les élèves apprennent l’une des six langues nationales.


    Bineta Diagne
    Slate Afrique
    ^^
    Le Wolof monte en force et aujourdhui au moins 80% des sénégalais le comprennent, le francais décline.
    Doucement mais surement on va vers un unilinguisme wolof et/ou bilinguisme wolof/autre langue nationale.

    A quand la mis à l'écart du français pour langue nationale+anglais comme 1ère langue étrangère ?
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