Questions et réponses sur la culture, la langue et l'Homme soninkés!

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Bonjour!

Pourquoi les Soninkés enterraient souvent le patriarche de la famille dans sa propre concession au lieu de l'enterrer dans les cimetières du village?

[miss ében]

Bonjour!

Pourquoi les Soninkés enterraient souvent le patriarche de la famille dans sa propre concession au lieu de l'enterrer dans les cimetières du village?

Je donne ma langue au chat

[Habibatou]

ont m' a dit une fois à bakel que c' était pour ne pas que d' autre personne viennent déterré la personne, pour prendre un de ses os, je ne sais pas ci c' est ça, tellement de chose se dise

Bonjour!

Pourquoi les Soninkés enterraient souvent le patriarche de la famille dans sa propre concession au lieu de l'enterrer dans les cimetières du village?

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

ont m' a dit une fois à bakel que c' était pour ne pas que d' autre personne viennent déterré la personne, pour prendre un de ses os, je ne sais pas ci c' est ça, tellement de chose se dise

Bonne réponse. Dans le milieu africain, certaines personnes n'hésitaient pas à déterrer un père de famille connu pour sa sainteté, son savoir, son pouvoir ou sa richesse, pour se procurer d'une parcelle de son corps, notamment l'omoplate. Avec la parcelle du corps, les malfaiteurs pouvaient, à l'aide de la "chimie noire", mettre toute sa postérité dans une situation d'échec dans tous les domaines. C'est pourquoi, les Soninkés d'antan enterraient les notabilités dans leurs propres concessions, loin du regard des malfaiteurs. Il est rare de voir un village soninké où l'on ne voit pas au moins un patriarche enterré dans sa propre maison.

[Habibatou]

yééééééééééééééééééé, c' était donc vrai ce que l' on ma dit, car étant à bakel il y a eut un décès ( le maire de Bakel )et à ma grande surprise, il a été enterré dans sa deumeure, ndeyssanne

Bonne réponse. Dans le milieu africain, certaines personnes n'hésitaient pas à déterrer un père de famille connu pour sa sainteté, son savoir, son pouvoir ou sa richesse, pour se procurer d'une parcelle de son corps, notamment l'omoplate. Avec la parcelle du corps, les malfaiteurs pouvaient, à l'aide de la "chimie noire", mettre toute sa postérité dans une situation d'échec dans tous les domaines. C'est pourquoi, les Soninkés d'antan enterraient les notabilités dans leurs propres concessions, loin du regard des malfaiteurs. Il est rare de voir un village soninké où l'on ne voit pas au moins un patriarche enterré dans sa propre maison.

[Fodyé Cissé]

Bonne réponse. Dans le milieu africain, certaines personnes n'hésitaient pas à déterrer un père de famille connu pour sa sainteté, son savoir, son pouvoir ou sa richesse, pour se procurer d'une parcelle de son corps, notamment l'omoplate. Avec la parcelle du corps, les malfaiteurs pouvaient, à l'aide de la "chimie noire", mettre toute sa postérité dans une situation d'échec dans tous les domaines. C'est pourquoi, les Soninkés d'antan enterraient les notabilités dans leurs propres concessions, loin du regard des malfaiteurs. Il est rare de voir un village soninké où l'on ne voit pas au moins un patriarche enterré dans sa propre maison.

Exact, à Waoundé, il y en a des cas comme ça.
Mais, est-ce que du point de vue religieux, cela est permis ?

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

.Mais, est-ce que du point de vue religieux, cela est permis ?

Bonsoir!

D'un point de vue religieux, il n'existe pas, à ma connaissance, une interdiction quant à l'enterrement de quelqu'un chez soi, surtout quand il s'agit de le soustraire aux agissements des malfaiteurs. Allah est l'Unique Savant.

[Hadiya WAGUE]

ont m' a dit une fois à bakel que c' était pour ne pas que d' autre personne viennent déterré la personne, pour prendre un de ses os, je ne sais pas ci c' est ça, tellement de chose se dise

Bonne réponse. Dans le milieu africain, certaines personnes n'hésitaient pas à déterrer un père de famille connu pour sa sainteté, son savoir, son pouvoir ou sa richesse, pour se procurer d'une parcelle de son corps, notamment l'omoplate. Avec la parcelle du corps, les malfaiteurs pouvaient, à l'aide de la "chimie noire", mettre toute sa postérité dans une situation d'échec dans tous les domaines. C'est pourquoi, les Soninkés d'antan enterraient les notabilités dans leurs propres concessions, loin du regard des malfaiteurs. Il est rare de voir un village soninké où l'on ne voit pas au moins un patriarche enterré dans sa propre maison.

Dans le même sens de la question si cette personne a été entérrée dans un cimétière les Soninké pratiquaient une surveillance de la tombe pour pas que des actes malveillants soient commis dessus au moins durant les 40 premiers jours suivant son décès. Corrigez moi si je me trompe !

[miss ében]

Bonne réponse Cheikhna ! je crois que tu va être exonéré de ce tread toi aussi .

Mes parents nostalgiques m'ont racontés que dans notre village, à l'heure du foutoro, tout le monde agitaient les calebasses dans le djigine plein d'eau, ce jour là.

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Dans le même sens de la question si cette personne a été entérrée dans un cimétière les Soninké pratiquaient une surveillance de la tombe pour pas que des actes malveillants soient commis dessus au moins durant les 40 premiers jours suivant son décès. Corrigez moi si je me trompe !

Rien à corriger, car ce que tu as dit est vrai. Effectivement, quand une personnalité décede, les gens font attention à sa tombe, la garde pour que les malfrats ne déterrent pas son corps.

Bonne réponse Cheikhna ! je crois que tu va être exonéré de ce tread toi aussi .

Mes parents nostalgiques m'ont racontés que dans notre village, à l'heure du foutoro, tout le monde agitaient les calebasses dans le djigine plein d'eau, ce jour là.

Ne m'exonère pas. J'aime bien ce sujet, étant blédard dans l'âme. Comme tes parents, je suis nostalgique de cette période où dès que la nuit tombe (futuro), on faisaient du n'importe quoi avec le jin gine (canaris) des gens.