PÉDOPHILIE: Le maître coranique pédophile écope de deux ans ferme

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

La main d'un maître de Coran (ce livre que seuls les gens propres sont à même de le toucher) dans le sac! Un fait divers pas comme les autres.

PÉDOPHILIE: Le maître coranique pédophile écope de deux ans ferme

Moussa Seck est un maître coranique peu orthodoxe. Enseignant dans un « daara » sis au quartier Diamaguène, il entretenait nuitamment des rapports sexuels avec un jeune talibé, pensionnaire d’un « daara » implanté au quartier Sampathé. Pour de tels actes, il a failli être lynché par des talibés. Le bonhomme Originaire de Thiénéba s’était infiltré dans ce « daara » pour y passer la nuit.
Alors que tout le monde était plongé dans les bras de Morphée, le maniaque sexuel a porté son choix sur un jeune talibé répondant au nom d’O.B pour assouvir sa libido. Après son acte ignoble, le gamin qui souffrait atrocement de douleurs, s’en est ouvert en pleurs, à son maître coranique. Lequel sonna l’alerte pour mettre la main sur le mis en cause qui n’est autre que Moussa Seck, âgé de d’une trentaine d’années. Conduit au commissariat, le responsable de « daara" nie catégoriquement dans un premier temps les faits avant d’avouer son forfait. A la barre du tribunal régional, il a fait les mêmes aveux en tentant de justifier son acte par l’action de Satan qui a toujours bon dos dans les cas d’abus sexuels. Moussa Seck dit avoir mémorisé le saint coran. Il explique sa présence à Thiès par le seul souci de parfaire ses connaissances islamiques.
Faisant la genèse de cette affaire, le prévenu déclare que ce jour là, il avait rendu visite à son collègue habitant le quartier Sampathé et sur le chemin du retour, il est entré dans le « daara » pour y passer la nuit. « comment ai-je pu commettre cet acte prohibé par Dieu ? », s’est-il interrogé pour faire son mea culpa. Dans son réquisitoire, le procureur Cheikh Diakhoumpa a sévèrement tancé le mis en cause qu’il a qualifié d’ « élément dangereux » pour les tout-petits. Il s’en est remis au tribunal qui a condamné « Serigne » Moussa Seck à 2 ans ferme. Une manière de dissuader les autres qui seraient tentés de commettre de tels actes ignobles.
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