Je suis un peu d'accord avec aby25.
Perso, quand j'ai vu la bande annonce (qui montrait les extraits sur la polygamie), je me suis dit oh lalala, qu'est-ce qu'ils vont encore nous pondre TF1, la télé des "moutons". Car d'habitude, dans leurs émissions, ils y véhiculent des messages.
Au départ, je ne voulais pas regarder ça aussi. Mais, je me suis quand même dit, qu'il fallait que je regarde ce reportage, mais avec un oeil différent (pas celui d'un "mouton").
Tout au long du film, je me suis demandé quel était véritablement l'objectif de Harry Roselmack dans ce film intitulé : Harry Roselmack à la rencontre des musulmans fondamentalistes ?
Bref, à la fin, j'ai un peu compris.
D'abord, vous remarquerez que les scènes qu'ils ont mises dans la bande annonce et le titre du film n'ont pas été choisis au hasard. Comme à leur accoutumée, il y a cette volonté de faire du sensationnel avec des images et des mots forts.
Pour moi, il y a une double-amalgame dans ce jeu mesquin de TF1. D'abord, dans la presse, les mots "fondamentalistes musulmans" sont toujours associé à intégristes, terroristes, islamistes, jihadistes, etc...
Visiblement, les personnes musulmanes dans ce reportage n'ont rien de tout cela. C'était simplement des musulmans pratiquants.
D'autre part, l'autre objectif était de montrer que ces gens-là en ont rien à foutre de la République et de ses valeurs. Ils placent d'abord leur religion au dessus de la République et de ses valeurs quitte à vivre marginalement. Or, ça, un français normal ne peut l'accepter, ni le comprendre.
Le journaliste a essayé, par tous les moyens, à montrer ou à prouver que les femmes dans cet univers sont soumises, non épanouies. Il avait du mal à comprendre, avec un air souvent naïf, que ces femmes qui portent le hijab et le niqab étaient épanouies et le portaient de leur propre gré. Dans ses commentaires en voix off, il semait le doute sur la sincérité de ces femmes qui lui faisaient savoir que c'est leur foi qui les a poussé à se couvrir la tête ou l'intégralité de leurs corps.
Enfin, le journaliste n'avait aucun respect vis à vis du culte de ces musulmans pratiquants. Il les regardait avec un air de "mouton", de façon étrange, accomplir leur salat.