Salam,
Avis aux internautes: sarko cherche à surveiller le web pour dénicher toute "désinformation" le concernant. Tous les moyens sont bons pour faire parler de lui

Sarkozy envoie son espion pour surveiller le web
Quand on dit qu'une dictature est en train de s'installer, on n'est pas loin de la vérité. Sarkozy est tellement haï qu'il a décidé de faire surveiller le net pour voir ce qui se dit de lui. Et c'est sûr qu'il ne se dit pas grand-chose de bien vu ce qu'il fait pour la France et ce qu'il impose aux Français. Et personne ne nous forcera à aimer Sarkozy ni à taire ce que l'on pense de lui. Parce qu'il nous sort carrément par les yeux. Et encore on est poli. Le dégout complet. Voilà, espion !

Le «cyber espion» de l'Elysée déjà star du web
Nicolas Princen, jeune normalien-HEC de 24 ans, a été chargé de la veille Internet de l'Elysée. Sa mission : surveiller la diffusion d'informations sur le chef de l'Etat sur la Toile. Mais à peine nommé, il est déjà lui-même victime du «buzz» autour de son poste.

Il a 24 ans, est diplômé de l'Ecole Normale et de HEC, et le web francophone ne parle que de lui. Lui, c'est Nicolas Princen, dernière recrue de l'Elysée. Sa mission, selon la présidence, interrogée par LePost.fr : «être une sorte de veille sur Internet, en surveillant tout ce qui fait buzz au sujet du président de la République» pour alerter au plus vite les conseillers du président et préparer la réponse.

Le web a, il est vrai, joué un rôle majeur dans l'amplification des couacs de la communication du chef de l'Etat ces derniers mois. Des images comme celles de l'algarade avec un pêcheur breton ou le désormais célèbre «casse-toi pauvre con» du Salon de l'Agriculture ont été reprises et diffusées en boucle sur Dailymotion ou YouTube, détournées, parodiées et amplifiées de blog en blog et de site en site.


«Nicolas Princen est sexy»
D'où le nécessaire renforcement du pôle web, jusqu'ici confié au publicitaire François de la Brosse, concepteur de sarkozy.fr et du site elysee.fr, par un second conseiller. Qui n'est pas totalement inconnu : avant d'entrer au château, Nicolas Princen coordonnait la rubrique «libre cours» de la NSTV, la web-télévision du site du candidat Sarkozy, sur laquelle on trouvait des vidéos «décalées» sur la campagne.

Mais cette nomination passe mal auprès de nombre d'acteurs du web, échaudés par l'aspect «sherif» ou «œil de Moscou» de ce nouveau poste. Notamment dans le pôle de blogs anti-Sarkozy constitué depuis l'élection de ce dernier à la tête de l'Etat. «Cours après nous, chérif Nicolas Princen», lit-on sur Peuples.net. «On va donc pouvoir enfin mettre une tête sur le visiteur le plus régulier de mon blog : mars.elysee.fr, qui est semble-t-il le firewall de l'Elysée», renchérit Intox2007. «Know your ennemy», explique même un troisième blog.


«Je lui souhaite bien du plaisir»
D'autres prennent la nouvelle avec plus d'humour. Des blogueurs «influents», comme Samuel Authueil, Ron l'Infirmier ou Laurent Gloaguen d'Embruns ont choisi de rejoindre un groupe Facebook intitulé «Nicolas Princen est sexy», et citent volontiers sa page sur le réseau social. Une manière de montrer au jeune normalien qu'il n'est pas le seul à pouvoir surveiller une activité Internet ?

Sur son blog, Luc Mandret fait aussi dans l'humour… mordant : «Cher Nicolas Princen, je te souhaite bien du courage. Et je souhaite donc savoir si tu mérites bien ta place. J'ai donc décidé d'écrire cet article. Ce serait super aimable de ta part de me laisser un petit commentaire[…] j'imagine que tu es abonné au flux rss des blogsearch de Google. Je l'espère du moins. […] D'autant plus que je compte persévérer à écrire des choses pas très gentilles à l'encontre de ton patron».

A peine nommé, Nicolas Princen est donc directement mis au travail... sur son image personnelle. Comme le note Authueil : «Le voilà repéré, il a intérêt à être clean, parce que je sens qu'il ne lui sera fait aucun cadeau. La moindre «faute» sera mitraillée, et finalement, il pourrait passer plus de temps à se défendre qu'à mener à bien sa mission initiale. Je lui souhaite bien du plaisir». Interrogé par lefigaro.fr, Nicolas Princen répond qu'il ne souhaite pas s'exprimer sur l'affaire.

Sources Le Figaro

Posté par Adriana Evangelizt