Bakel enclavé

[Habibatou]

BAKEL ENCLAVÉ : Le triste sort des populations du Goye
Dans le département de Bakel, l’on en est encore à s’interroger sur le programme d’urgence de désenclavement de certaines régions du pays, dont celle de Tambacounda, annoncé en grandes pompes les autorités.
De Djimbé à la frontière malienne à Gandé, village où la région de Tambacounda fait frontière avec celle de Matam, il n’y a pas en cette période hivernale un seul kilomètre de route carrossable. Que de grandes vallées, par endroits très profondes comme entre le village de Yaféra et celui d’Aroundou ou encore entre Balou et Sébou. Les vallées commencent à faire le plein d’eau et se déplacer est quasiment impossible.
Présentement dans l’arrondissement de Moudéry, les activités économiques sont au ralenti. Les populations des gros villages qui le composent s’organisent pour survivre. Du moins celles qui ont les moyens de le faire. La très forte colonie d’émigrés, dès le mois de mai-juin, remplit les magasins de denrées de première nécessité.
Personne ne comprend pourquoi l’Etat reste si silencieux alors que les pouvoirs publics avaient annoncé en grandes pompes la réalisation d’un programme d’urgence pour le désenclavement de certaines régions dont celle de Tambacounda,

Auteur: Boubacar TAMBA

[MARIRENME]

BAKEL ENCLAVÉ : Le triste sort des populations du Goye
Dans le département de Bakel, l’on en est encore à s’interroger sur le programme d’urgence de désenclavement de certaines régions du pays, dont celle de Tambacounda, annoncé en grandes pompes les autorités.
De Djimbé à la frontière malienne à Gandé, village où la région de Tambacounda fait frontière avec celle de Matam, il n’y a pas en cette période hivernale un seul kilomètre de route carrossable. Que de grandes vallées, par endroits très profondes comme entre le village de Yaféra et celui d’Aroundou ou encore entre Balou et Sébou. Les vallées commencent à faire le plein d’eau et se déplacer est quasiment impossible.
Présentement dans l’arrondissement de Moudéry, les activités économiques sont au ralenti. Les populations des gros villages qui le composent s’organisent pour survivre. Du moins celles qui ont les moyens de le faire. La très forte colonie d’émigrés, dès le mois de mai-juin, remplit les magasins de denrées de première nécessité.
Personne ne comprend pourquoi l’Etat reste si silencieux alors que les pouvoirs publics avaient annoncé en grandes pompes la réalisation d’un programme d’urgence pour le désenclavement de certaines régions dont celle de Tambacounda,

Auteur: Boubacar TAMBA

Salam,
C'est dommage pour la région de Tamba et surtout le département de Bakel et particulièrement de Tuabou à Gandé et de Kounghany à Ballou.
Depuis quand ces villages sont installés sur ces terres ? Aucun gouvernement ne veut les aider en matières d'infrastructures parceque c'est la région la plus pauvre , le département le plus pauvre et plus éloigné mais les villages parmi les plus riches du sénégal;mais les populations préfèrent construire des mosquées, des hopitaux (sans infirmiers),des postes (alors que le courrier peut se compter à bout de doigt) à coup de millions sinon de milliards de francs CFA et qui sont la plupart du temps détournés de leur objectif, pendant que la distance entre DIAWARA (un des villages les plus riches de la zone) et YELINGARA ne fait que deux km mais pendant l'hivernage il faudra faire un grand détour dans les champs pour rejoindre l'autre village,alors qu'il fallait la participation physique,matérielle et financière de ces seuls deux villages pour faire ce tronçon qui pénalise toute la population. C'est la même situation entre DIAWARA(qui est commune aujourdhui et on peut y retrouver des bennes pour chercher le gravier à 4 ou 5 km ) et MOUDERY (chef lieu d'arrondissement , regroupant le plus grand nbre de Francenabé du département avec "nationalité française") même après l'hivernage il faudra mettre 45 voir 60 mn pour faire les 7 km qui séparent les deux plus gros villages du goye inférieur.
Je pourrai citer d'autres exemples dans le goye supérieur (YAFERA-AROUNDOU ou AROUNDOU-BALLOU) pour ne citer que les gros villages qui ont les moyens avec un peu de conscience patriotique.
J'en avais fait un thème quand j'étais à la radio JIIDA de Bakel , pour que les populations mêmes prennent en charge les tronçons les plus difficiles de cette zone , ne serait ce que pour les difficultés que rencontrent les femmes en état de grossesse avancée pour relier soit l'hopital de Bakel ou la route allant sur Ourossogui mais des auditeurs m'ont traités de tous les noms et disent toujours que c'est à l'état de le faire...mais quand Létat se fiche pas mal de ce qui se passe dans cette zone si ce n'est pas la période des élections.
Alors que je suis sur et certain que si chaque village mettait la main dans la poche selon ses moyens et avec une très bonne coordination , on ne parlera plus de désenclavement dans cette zone.
Je me pose toujours certaines questions:
-Est ce seulement construire la plus belle et grande mosquèe de la zone pour être musulmans,pendant que des familles entières sont disloquées à cause des problèmes de "tarikhats" ou d'imam ?
-Est ce avoir une poste avec seulement 2 agents ou un hopital pour une population de 400 à 500 habitants qui rendrait un village moderne?
Si l'état ne veut pas construire ces tronçons , construisons les par nous mêmes et pour nous mêmes.