C'est exacte !
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Salam
D'après Abu Hurayra (R),le Prophète (bsDl) dit, entre autres, dans le hadith 36 des 40 Nawawi en ce sens: "celui qui couvrira [la faute d']un musulman, Allah le couvrira dans l'Au-Delà".
Que la fille soit vierge ou non, que ça soit accidentel ou suite au péché de fornication. On ne devrait pas être au courant...
Exactement, un bon musulman ne doit nullement humiler un(e) musulman(e). Je reconnais que d'après les textes dignes de foi, le mensonge de cette nature annule le mariage, mais il est réprouvé dans l'Islam d'humilier de cette façon. C'est amoral, surtout qu'une fille peut perdre sa virginité sans avoir jamais connu un homme. Peut-être que cette fille est dans le même cas, peut-être qu'elle n'a pas menti. Et même si elle avait menti, ce n'est pas du tout la bonne façon de se comporter vis-à-vis d'elle. Maintenant que l'affaire a fait le tour du monde, je me demande comment tout cela va finir. Finalement, l'homme en question s'est mis dans la gueule du loup.
Slt
Connu un homme ou pas, là n'est pas la question !
Je suis d'accord avec toi Cheikhna sur le fait que le "mari" déjà, n'aurait pas dû rendre l'affaire public à part si son intention était de l'humiler et de rendre sa vie peu supportable. Cet homme ne s'est pas marié avec la jeune femme accusé parce qu'il l'aimait mais parce qu'il fallait montrer à son entourage qu'il avait choisi de la "chaire fraiche" qui n'a pas "forniké" en gros, dans sa mentalité tout droit sorti du 7ème siègle, qui n'est pas une lope-sa!
On devrait faire un procès à ce type qui résume la qualité de femme à un hymen!!!! ??:mad:
Ca n'est pas une question de religion puisqu'à aucun moment l'Islam n'indique qu'il faille que la femme soit vierge à son mariage de facon explicite.
Néanmoins, la décision rendu par la justice reflète les textes de loi républicains puisque la jeune femme a menti à son mari. On peut considérer qu'il y a tromperie puisqu'elle savait probablement que pour son ex, cette condition était de la plus haute importance pour qu'il ne la considère pas comme un te-pu !!! c'est implacable !
Tout de même il faudrait, je pense que la loi précise à quelle degré il y a « erreur sur les qualités essentielles du conjoint ».
Enfin, j'ai 2 questions :
- cette décision ne sera-t-elle pas la porte ouverte à des pressions supplémentaires sur les jeunes filles ?
- cette décision n'est-elle pas aussi discriminente dans la mesure où on peut prouver la virginité des femmes mais pas celle des hommes ?
Mon point de vue est que ce type est allé trop loin :
- Premièrement, pourquoi a-t-il attendu le soir de leurs noces pour vérifier que sa fiancée était vierge ou pas, après avoir consommé le mariage bien sûr ;D. Pour vérifier que sa fiancée disait vrai à propos de sa virginité, ils auraient bien pu consulter un médecin pour ça. Cela aurait évité la célébration du mariage si jamais la fille n'était pas vierge, et donc, toute cette procédure.
- Deuxièment, en déclenchant ce procès, il doit être conscient que cela va nuire à la fille dans la mesure où c'est de sa virginité qu'on parle et non de la sienne.
- Enfin, même après avoir découvert que sa fiancée n'était pas vierge, ils auraient pu trouver ensemble un autre pretexte pour annuler le mariage...
Je suis très d'accord avec toi. Je pense aussi que le gars est un fêtard, c'est tout. Franchement, je doute de son honnêteté. Pour rien au monde, on doit faire des actes pareils à quelqu'un. Dieu n'a pas dit cela. Les gens aiment bien se cacher derrière l'islam pour se dédouaner de leurs conneries. S'il tenait vraiment à la virginité de sa femme, il aurait pu avec tous ces moyens qui existent vérifier cela avant comme tu l'as dit. Comment on peut consommer goulument le mariage et puis venir nous dire que le produit n'était finalement pas bon, donc je n'en veux plus. A mon humble avis, ce mec-là n'aimait pas cette fille et il l'a humilié. C'est tout.
Salam,
Voici un article dont je partage beaucoup de point de vues.
Je ne pense que le jeune homme soit celui qui est le plus blâmé dans cette histoire. Et je ne suis pas sûr qu'il est souhaité une médiatisation de cet affaire ou qu'il est souhaité la rendre publique.
Et puis c'est aussi une question de confiance, si on devait vérifier tous ce que notre conjoint atteste, il n'y a pas de confiance et bien belle sera la vie commune.
Je reviendrais plus tard sur le sujet.
Bonne lecture.
Citation:
Mariage annulé : Persiste et signe (257)
Voilà bien une affaire qui remue la France entière. En tout cas, elle suscite une quantité exceptionnelle de réactions ! Revenant sur les instructions de faire appel données par la garde des Sceaux, j’ai même entendu ce soir sur une grande radio nationale un commentateur affirmer que c’était une victoire pour la démocratie que le ministre de la justice fasse finalement sous la pression populaire directe et indirecte ce qu’elle condamnait samedi. J’ai aussi entendu plusieurs commentateurs dire combien en 48 heures ils avaient changé de position, sensibles aux arguments développés par l’autre bord.
Pour ma part, à la réflexion, après lus nombre des commentaires suscités par ma note de samedi, je persiste et signe dans mon approbation du jugement de la JAF de Lille. Laissons de côté les chagrins qui prennent prétexte de tout pour déverser leur fiel et ne nous arrêtons qu’aux arguments développés de bonne foi par ceux qui s’interrogent quitte à avoir des références fermes.
Sans reprendre l’argumentaire développé à chaud, je voudrais m’arrêter sur quelques points de vrais ou faux débats relevés dans les quelque 300 réactions suscitées par ma note 256 ( voir infra), afin de bien cadrer la discussion et d’éviter les dérapages.
1) Je reste choqué d’entendre nombre de journalistes affirmer que ce mariage a été annulé pour cause de non-virginité de l’épousée. Une telle assertion constitue même une contre-information majeure, confinant à la mauvaise foi pour qui fait métier de suivre les débats sociaux. C’est le mensonge de la jeune femme, qui plus est un mensonge revendiqué devant le juge, qui est la cause déclenchante de l’annulation. Et comment ne pas admettre qu’un mensonge sur le sujet, dès lors qu’il est tenu pour majeur par l’autre, augure mal du mariage et vaut nullité de celui-ci avant de songer au divorce ?
2) Sanctionner ce mensonge qui porte sur la virginité de la mariée ne signifie nullement que la virginité des époux soit “une qualité essentielle” des futurs mariés au moment de s’unir par le mariage. On aurait même tendance à dire qu’il est souhaitable pour chaque époux d’avoir vécu avant de s’engager. A l’inverse, dans tous les milieux, on entend des jeunes gens affirmer qu’ils ne veulent connaître des relations sexuelles que dans le mariage, avec celui ou celle qui sera l’homme ou la femme de leur vie. On en sourit généralement, mais en l’espèce, respect ! A chacun ses valeurs et convictions. Toujours est-il que pour le droit, la non-virginité n’est pas une cause absolue d’annulation du mariage. La non-virginité le jour du mariage n’est pas une faute. Et on s’en rejouit. Et il n’est pas question de bouger d’un pouce sur ce point.
3) Reste qu’en l’espèce , et en connaissance de cause, les deux époux savaient l’importance que cette question revêtait pour le mari. La jeune femme le savait et a menti à son futur époux. Elle aurait pu, comme nombre de femmes, en passer par une opération. Elle ne l’a pas jugé utile. Là encore, respect ! Elle prenait le risque - peut être volontairement - que son mari réagisse. C’est ce qu’il a fait. Il est difficile de soutenir que cette question de la virginité de Madame n’était pas une question essentielle pour eux. J’ai dit que dans l’histoire il y avait eu d’autres questions tenues pour essentielles comme par exemple le passé irréprochable de l’époux, le fait d’avoir caché avoir été prêtre ou tout simplement le fait de pouvoir avoir des enfants. Je rappelle, au risque de choquer une nouvelle fois, que le mariage est d’abord un contrat passé entre deux personnes de sexe différent qui décident d’unir leur vie. La puissance publique pose des conditions à ce contrat et en contrôle le respect. Dans ce mariage-là, en adultes, les époux tenaient pour importante la question du passé sexuel apparent de Madame, et apparemment seulement de Madame ! Peut être qu’elle ne souciait pas de savoir si son époux avait eu des aventures, ou au contraire elle souhaitait qu’il en ait eu !
4) Le juge devait-il refuser que cette condition soit un sujet essentiel pour les époux, au moins pour l’un d’entre eux ? En quoi l’ordre public est-il troublé par le fait que des gens attachent une importance à la virginité ? Certes, il peut y avoir des dérapages à ce fétichisme (Fourniret), mais entre deux personnes jugées suffisamment saines d’esprit pour donner un consentement valable au mariage, comment le juge pouvait-il mettre un obstacle ? On est dans le champ privé, C’est une autre question que de mener le combat pour combattre le poids des idéologies sur ce sujet.
5) En l’espèce, la nullité du mariage ne doit nullement être analysée comme une répudiation. Au contraire, il semble même que cette femme, soit pour avoir donné son accord sous la contrainte familiale, soit au lendemain de sa nuit de noce, ait souhaité aussi la nullité. Son avocat aujourd’hui nous dit qu’elle vit mal la médiatisation et le recours de la Chancellerie contre la décision de Lille. Elle avécu un drame à travers ce mariage et l’humiliation dans sa nuit de noces.On nous dit aujourd’hui que son mari l’a remise à son père pour qu’il la reprenne, tel un mauvais objet acheté. Vive sa liberté retrouvée, elle est pasée par une belle porte !
6) Personnellement, je suis choqué que la société, à travers le ministère de la justice, puisse obtenir une décision qui change le cours de la vie privée de ces gens qui ne veulent pas être mariés. J’entends un “recours dans l’intérêt de la loi”, pour faire interpréter l’article 180 du code civil, mais en l’espèce un appel du parquet dans un procès purement civil est choquant.
7) Si l’appel prospère, cela veut-il dire que ces deux personnes vont être obligées de reprendre la vie commune ? On l’imagine difficilement. Bien sûr, elles pourront divorcer, mais ce n’est pas ce qu’elles demandent : elles veulent, lui comme elle, ne jamais avoir été mariées.
8) J’entends derrière cette décision le débat sur le statut de la femme et l’obscurantisme de certaines pratiques ou traditions qui voudraient les ramener ou les maintenir sous la main des hommes. Que tous ceux qui l’entendent mènent frontalement le combat contre les violences faites aux femmes, y compris des violences acceptées par celles-ci et être vécues comme normales. Mais, une nouvelle fois, ne rendons pas responsable un juge de la République d’un fait qui n’est pas le sien. Je suis même de plus en plus convaincu qu’en l’espèce le juge a trouvé dans la loi le moyen de libérer une femme qui ne demandait qu’à être libérée. La garde des sceaux était encore sur cette base samedi ….
Il va être temps de passer à un autre sujet. Il y a en a tellement d’aussi, sinon de plus importants, et qui laissent un encéphalogramme plat.
Auteur : Jean-Pierre Rosenczveig
Source : Société - Droits des enfants - Blog LeMonde.fr
[QUOTE=khalid;70324]Salam,
Voici un article dont je partage beaucoup de point de vues.
Je ne pense que le jeune homme soit celui qui est le plus blâmé dans cette histoire. Et je ne suis pas sûr qu'il est souhaité une médiatisation de cet affaire ou qu'il est souhaité la rendre publique.
je suis tout a fait daccord avec toi les seuls ki on voulu faire mediatiser cette petite histoire se son les journalistes car ce n'est pa le premier mariage annule (mme DATI a annule son mariage) ils ont seulement voulu en faire une affaire detat contre l'islam et sa ses retourner contre eux en plus de cela les deux parties etait d'accord.
Au jour d'aujourdhui cette jeune femme se plain des journalistes ki la traine dans la boue e non de son ex mari. ARRETONS DE DIRE CE KE LES GENS VEULENT ENTENDRE
Je te rejoints, je ne pense pas qu'il voulait une telle publicité sur cette affaire j'irais même plus loin ça m'a l'air d'une belle récupération politique à l'heure ou Mr Sarko est en train de mobiliser tous les autres pays européen contre l'immigration, et qu'il est surtout en difficulté avec le fameux pouvoir d'achat ça permet de parler d'autres choses ...
Encore une fois ce que je remets en cause c'est le mensonge "apparemment" assumé par la jeune fille mais en aucun cas sa virginté, et il me paraît à ce stade pas avéré de porter un jugement quelconque sur la volonté délibéré ou non du mari de ridiculiser la fille en tous cas pas sur le coup.
Tchooo