Les rapports parents/enfants dans le contexte migratoire!

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Bonjour, chers soninkaranautes!

J'aimerais bien que l'on revienne sur le sujet du débat de la journée culturelle de notre soninkara.com. Car nous avons remarqué qu'il avait suscité plein d'intérêts. On peut ici prolonger le débat.

Ps : Je saisis l'occasion pour m'excuser au nom de soninkara pour deux raisons :
- La première consiste à m'excuser du fait que nous étions obligés d'écourter la durée pour honorer les autres engagements. Je m'excuse très solennellement.
- La deuxième excuse est consécutive au fait que beaucoup de soninkaranautes nous avaient interpellé en se présentant. Nous n'avons pas eu le temps de discuter avec tout le monde. J'avoue que ce n'est pas par mauvaise foi. Nous étions très occupés. En ce qui me concerne, j'ai pu quand même voir quelques uns parmi vous.

Cela dit, continuons le débat ici.

[Fatoo_laNoirte]

Ce que je tiens à souligner c'est que dans les relations parents/enfants ne sont pas toujours négatifs dans, les gens ont tendance a se focaliser sur les faits tels que le mariages forcés et l'exision.

je reviendrais sur le sujet plus tard...je dois travailler

[makalou]

Bonjour, chers soninkaranautes!

J'aimerais bien que l'on revienne sur le sujet du débat de la journée culturelle de notre soninkara.com. Car nous avons rémarqué qu'il avait suscité plein d'intérêts. On peut prolonger le débat.

Ps : J'ai saisi l'occasion pour m'excuser au nom de soninkara pour deux raisons :
- La première consiste à m'excuser du fait que nous étions obligés d'écourter la durée pour honorer les autres engagments. Je m'excuse trés solenellement.
- La deuxième excuse est consécutive au fait que beaucoup de soninkaranautes nous avaient interpellé en se présentant. Nous n'avons pas eu le temps de discuter avec tout le monde. J'avoue que ce n'est pas par mauvaise foi. Nous étions trés occupés. En ce qui me concerne, j'ai pu quand même voir quelques uns parmi vous.

Cela dit, continuons le débat ici.

Salam

Merci d'avoir soulevé le débat de nouveau.
Moi je voulais poser la question suivante mais comme j'étais super occupé... Tribal tu en sais quelque chose, j'ai pas pu poser ma petite question.

En effet... Comme on veut transporter avec nous notre soninkaxu, notre religion, les valeurs fondamentales de notre cutluture,
Peut - on aussi "importer" le système educatif ( Maréyé ) de nos villages dans nos famille françaises ?
Quels sont les axes de cette transposition ?

Je sais pas si elle est pertinente mais ça me tarodait...

[raby]

c'est un sujet très captivant qui nécessite discussion.
j'y reviendrais plus car moi j'y vois autant de points positifs que négatifs...

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Ce que je tiens à souligner c'est que dans les relations parents/enfants ne sont pas toujours négatifs dans, les gens ont tendance a se focaliser sur les faits tels que le mariages forcés et l'exision.

je reviendrais sur le sujet plus tard...je dois travailler

Ma soeur, je suis trés d'accord avec toi. Je ne cesserai de dire que selon mon expérience d'Afrique et celle d'ici, les parents ont une certaine complicité avec leurs enfants ici qu'en Afrique. Moi qui vous parle, j'ai la trentaine, je ne peux toujours pas regarder en face mon père quand je lui parle. Cela est dû aux cascades que j'ai eues avec lui dans le cadre de mon éducation. Ici, on voit les enfants remplir les imprimés d'impots de leurs parents, rédiger leurs demandes, discuter avec eux dans les sallons, regarder la télévision ensemble. Tout cela dénote que les rélations parents/enfants ne sont pas que conflictuelles et musculées dans le contexte migratoire, comme le laissent apparaître certains discours. Je suis trés d'accord avec Fatoo_laNoirte.

[miss ében]

C'est vrai qu'il y a beaucoup plus de complicité entre parent /enfant ici, qu'en afrique, je pense que c'est déjà dû au fait qu'ici c'est le papa la maman et leurs enfants dans une maison l'environnement est déjà propice aux échanges, tandis qu'au village on est tous rassenblé dans le même ka on vis avec les enfants de nos oncles et en générale les parents évitent de faire de différenciation entre les enfants des uns et des autres du coup il y a une certaine distance qui s'installe (je parle surout du coté du pére), entre eux.
Je pense que ces un facteurs parmis d'autres, et je serait curieuse de lire votre avis.
PEACE

[raby]

je suis d'accord avec toi mr wagué quelque soit la façon de fairedans la relation parents enfants il n'ya pa pas de meilleurs façon : les causes ou les conséquences sont les même...

[Ibrahim Soukouna]

Salam

Merci d'avoir soulevé le débat de nouveau.
Moi je voulais poser la question suivante mais comme j'étais super occupé... Tribal tu en sais quelque chose, j'ai pas pu poser ma petite question.

En effet... Comme on veut transporter avec nous notre soninkaxu, notre religion, les valeurs fondamentales de notre cutluture,
Peut - on aussi "importer" le système educatif ( Maréyé ) de nos villages dans nos famille françaises ?
Quels sont les axes de cette transposition ?

Je sais pas si elle est pertinente mais ça me tarodait...

Salam


Le « Marayé » tel que je le connais au bled ?
De nos jours même les enfants du pays ne sont plus éduquer comme nos parent dans le temps, à part dans les écoles coranique (méssi) ou c’est toujours d’actualité.


Ce type d’éducation ne peut être adapté qu’a 50% en France (et encore).
Si l’enfant de France est éduquer de cette manière (à100%) il y a de gros risque qu’il fugue, que la garde des enfants soit retirer aux parents (DASS, Assistante social) et au pire ça peu aller jusqu’à la prison pour les parents ou le suicide pour l’enfant.

Ce qui est compliqué pour beaucoup de nos parent car ne connaissant que cette façon d’éduquer dû à leur enfance, ils ont du mal à donner une éducation à la toubab. Tandis que pour les enfants, sans éducation concrète et livrer à eux-mêmes ils sont pratiquement perdu.

Il faudrait donner à la fois une éducation type musulmane, soninké et française pour qu’ils puissent s’y retrouver et s’intégrer où qu’ils aillent.

[Cheikhna Mouhamed WAGUE]

Salam


Le « Marayé » tel que je le connais au bled ?
De nos jours même les enfants du pays ne sont plus éduquer comme nos parent dans le temps, à part dans les écoles coranique (méssi) ou c’est toujours d’actualité.


Ce type d’éducation ne peut être adapté qu’a 50% en France (et encore).
Si l’enfant de France est éduquer de cette manière (à100%) il y a de gros risque qu’il fugue, que la garde des enfants soit retirer aux parents (DASS, Assistante social) et au pire ça peu aller jusqu’à la prison pour les parents ou le suicide pour l’enfant.

Ce qui est compliqué pour beaucoup de nos parent car ne connaissant que cette façon d’éduquer dû à leur enfance, ils ont du mal à donner une éducation à la toubab. Tandis que pour les enfants, sans éducation concrète et livrer à eux-mêmes ils sont pratiquement perdu.

Il faudrait donner à la fois une éducation type musulmane, soninké et française pour qu’ils puissent s’y retrouver et s’intégrer où qu’ils aillent.

Ton raisonnement réjoint exactement la question pertinente que Marigatta Wagué avait posée au sociologue Mahamet Timéra, à savoir : est-ce que l'on peut défendre son identité, ses valeurs culturelles dans le contexte migratoire sans être en porte-à-faux avec les lois du pays d'installation?

J'avoue que ce n'est pas facile.

[makalou]

Salam


Le « Marayé » tel que je le connais au bled ?
De nos jours même les enfants du pays ne sont plus éduquer comme nos parent dans le temps, à part dans les écoles coranique (méssi) ou c’est toujours d’actualité.


Ce type d’éducation ne peut être adapté qu’a 50% en France (et encore).
Si l’enfant de France est éduquer de cette manière (à100%) il y a de gros risque qu’il fugue, que la garde des enfants soit retirer aux parents (DASS, Assistante social) et au pire ça peu aller jusqu’à la prison pour les parents ou le suicide pour l’enfant.

Ce qui est compliqué pour beaucoup de nos parent car ne connaissant que cette façon d’éduquer dû à leur enfance, ils ont du mal à donner une éducation à la toubab. Tandis que pour les enfants, sans éducation concrète et livrer à eux-mêmes ils sont pratiquement perdu.

Il faudrait donner à la fois une éducation type musulmane, soninké et française pour qu’ils puissent s’y retrouver et s’intégrer où qu’ils aillent.

Salam,
Je suis tout à fait d'accord avec toi sur les 2 premierss paragraphes.
C'est vrai le baton conduit à des derives familiales.

Mais une chose qui merite d'être soulignée. Je ne pense pas que l'education du village n'ait bati que sur le baton.