extrait de Armée malienne : L’état réel des hommes et du matériel | MaliActuLa principale tragédie observée dans les rangs de l’armée depuis l’éclatement de la rébellion, en janvier, a trait à des désertions massives. »Les soldats maliens n’ont pas fui par couardise mais parce qu’ils ont perdu le moral qui, dans une guerre, est vital. », analyse un officier.
Deux événements permettent de mieux comprendre la démotivation des troupes. A Aguelhok, alors que son camp était encerclé par les rebelles et qu’il avait vainement attendu des renforts et des munitions, le capitaine Sékou Traoré a expliqué à ses soldats que la situation était désespérée, qu’il laissait à chacun la liberté de fuir et que quant à lui, il préférait attendre, désarmé, sa triste fin au camp. Fiers de son exemple, les soldats ont tous décidé de rester à ses côtés et c’est tous ensemble qu’ils furent ligotés et abattus par leurs ignobles assaillants.
Le second épisode a eu lieu à Kidal: alors que le camp faisait l’objet de surveillance étroite de la part des rebelles et que l’armée locale demandait en vain des avions de combat, on vit venir, à bord d’un jet civil (léquivalent de plusieurs hélicoptères d’attaque!), Kafougouna Koné, général de son état et ministre de l’administration territoriale. Lors de la rencontre avec la troupe et l’administration régionales, Kafougouna Koné annonça qu’il venait s’enquérir de l’état de préparation des élections à Kidal. Ce qu’entendant, un adjudant, fou de rage, apostropha le général en ces termes: »Va dire à celui qui t’a envoyé ici que Kidal vit, non à l’heure des élections, mais de la guerre! Pourquoi venir nous parler d’élections dans une ville qui se prépare à la guerre ? Pourquoi nous envoyer un ministre de l’administration alors que le ministre de la défense se terre à Bamako ? Si jamais nous te revoyons ici, mon général, nous te ligoterons et te livrerons aux bandits armés, à défaut de te fusiller! ».
un Mali victime de dirigeants lâches, corrompus et incompétents c’est une tragédie
ps. Salogo est un traître eu même titre que n’importe lequel des cafards rebelles