Dernière modification par Fodyé Cissé 01/08/2008 à 12h44
jve pas etre le favoris des dingues ni celui des baltringues que dieu men soit temoin jve etre celui des gens biens
Dernière modification par Fodyé Cissé 01/08/2008 à 12h44
"Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants, mais l'indifférence des bons." Martin Luther King
Croyez moi, ce qui se passe au consulat de France à Dakar c'est exactement la même chose, voire même pire.
L'humiliation des africains qui veulent venir au "paradis" est monnaie-courante. Les gendarmes et le service de sécurité du consulat mettent tout le monde dans le même sac, que vous soyez de nationalité française ou pas. Quelques affaires ont ébranlé ce consulat, dont celle de Madame Hélène DIOP SYLLA, une française d'origine sénégalaise qui a subi plusieurs décharges électriques le mardi 13 janvier 2004 entre 9h 00 et 10 h 30mn du matin. Elle fut menottée avant d'être traînée et plaquée au sol par trois gendarmes de l'Ambassade de France à Dakar, devant plusieurs témoins : http://www.raddho.africa-web.org/nou..._ambassade.pdf
le fils de Ousseynou Kane ( l'honorable chef du département de philosophie de la faculté des lettres de l'université Cheikh Anta Diop ) avait lui-même subi cette humiliation à tel point que le professeur ne pouvait se retenir pour écrire une lettre à l'ambassadeur de France : Lettre ouverte à l'Ambassadeur de France au Sénégal
Lettre ouverte à l'Ambassadeur de France au Sénégal Que fait encore la France au Sénégal ?
EXCELLENCE, au moment où le Président de la République, Me Abdoulaye Wade vient d'achever à Paris une visite officielle pendant laquelle ont été magnifiées " l'étroitesse et l'excellence des liens " entre nos deux pays, souffrez que, au rebours des usages diplomatiques auxquels vous êtes plus habitué, je vous pose à contre-courant une question brutale. La question est la suivante : que fait encore la France au Sénégal ?
Je partirai d'un fait simplement anecdotique. Père d'un élève en classe de Première, sélectionné par son lycée avec cinq autres jeunes sénégalais pour assister, dans le cadre des Ecoles Associées de l'UNESCO, à la " Rencontre internationale de la Fraternité : le sport au service de la culture et de la paix " qui se tenait à Dinard et Saint-Malo, en France, du 12 au 17 juin 2001, j'ai été étonné de voir avec quel acharnement vos services consulaires ont tenté, jusqu'au dernier moment, de leur refuser un visa. Malgré la lettre officielle de la Commission Nationale Française pour L'UNESCO, datée du 16 mai 2001 à Paris, confirmant l'invitation et la prise en charge intégrale pour le voyage comme pour le séjour de ces jeunes, dont le plus âgé n'a pas encore dix-sept ans et le plus jeune à peine quatorze, malgré les coups de fil et les fax des autorités françaises de tutelle et les multiples démarches de leurs homologues sénégalaises, l'Ambassade de France à Dakar a multiplié les tracasseries de toutes sortes au point de ne laisser partir la délégation que le mercredi 13 juin au soir, qui arrivera donc à Saint-Malo trois jours après l'ouverture de la rencontre et deux jours avant sa clôture !
Mais le plus incompréhensible, c'est qu'en plus des justifications officielles, on aura tout demandé : une autorisation de délégation parentale au profit de la personne chargée d'encadrer la délégation et une autorisation de voyage à l'intention des autorités consulaires, signées par le père, le tout " certifié conforme " dans un commissariat de police. Puis convoqués à la Commission nationale du Sénégal pour l'UNESCO le mercredi 13 juin à 10 heures pour un " briefing " (j'ai cherché l'équivalent français de cet anglicisme, mais il semble qu'il n'y a en pas...) avant le départ des enfants prévu dans la soirée, les parents ont appris avec stupéfaction que l'Ambassade de France posait de nouvelles conditions, demandant le même jour, pour délivrer les visas, une autorisation parentale signée cette fois-ci par la mère, une attestation d'inscription pour l'année scolaire en cours et une attestation de pré-inscription pour l'année 2001-2002 délivrées par leurs établissements d'origine, ainsi que la présence des intéressés devant ses services, le tout avant midi !
Les pères sont partis à 10 h 30 à la recherche des " mères " qui pour la plupart étaient au travail ou en train de faire les courses, pour faire signer ce document et trouver un commissariat de police où le faire certifier, étant entendu que le service ouvert à cet effet s'arrête à 11 H, pendant que les agents de la Commission couraient d'établissement en établissement aux quatre coins de Dakar et de sa banlieue pour les attestations scolaires. Personne ne sait par quel miracle tous les papiers ont pu être rassemblés dans les délais et comment les enfants, qui ont encore dû attendre près de trois heures devant les grilles du consulat de France avant d'être reçus, ont pu finalement s'envoler vers Paris à 23 H.
Car on a appris par la suite que le consulat a exigé au dernier moment que les visas soient payés, alors que l'UNESCO pour cette rencontre entre jeunes préconisait l'exonération complète et a même tenu à rembourser à la délégation sénégalaise les sommes versées.
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Dernière modification par Fodyé Cissé 01/08/2008 à 19h31
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