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  • Meurtres en série à Stains: Le parisien en fait sa Une

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Discussion: Meurtres en série à Stains: Le parisien en fait sa Une

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  1. 24/06/2007, 15h22 #1
    Fodyé Cissé
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    Fodyé Bine Khoudjédji Avatar de Fodyé Cissé
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    Par défaut Meurtres en série à Stains: Le parisien en fait sa Une

    Le non moins célèbre quotidien "Le Parisien"a fait de sa Une l'affaire des meurtres en série dans le quartier du Clos-Saint-Lazarre de Stains.
    Rappelons qu'un soninké, mamadou diabira a été victime de cette spirale de violence.
    _________________
    « Mamadou n'avait rien à voir avec ces histoires » d'apèrs un PROCHE DE LA 4e VICTIME, tuée à Saint-Denis.

    A la douleur du deuil s'est ajoutée la colère. Celle de voir la mort tragique de Mamadou associée aux meurtres du Clos-Saint-Lazare. « On ne sait pas ce qu'il s'est passé mais ceci n'a rien à voir avec toutes ces histoires », vitupère l'un de ses proches.

    Il préfère garder l'anonymat, pour se « protéger », puisque le meurtrier court toujours. Mamadou, 32 ans, a été tué par balles à Saint-Denis, dans une voiture. Comme Sory, Souleymane et N'Semi à Stains, il a été assassiné en plein jour. Comme eux aussi, il avait vécu au Clos-Saint-Lazare.

    Mais les similitudes semblent s'arrêter là. L'enquête menée par la brigade criminelle ne fait aucun lien entre sa mort et les autres. « Mamadou avait vécu au Clos-Saint-Lazare mais il en était parti en 1998, raconte ce proche. Depuis un an, il avait ouvert un camion de sandwichs au Clos, mais sa vie dans les Hauts-de-Seine, où il habitait, se résumait à sa famille, son bébé de 4 mois et au PMU où il jouait un peu. »

    « Il n'avait pas peur »

    Cet ami raconte que Mamadou avait perdu son travail d'éboueur à la Ville de Paris à cause de son incarcération. A l'époque, il avait été condamné avec quatorze autres personnes pour un trafic de drogue dans le quartier d'Orgemont, à Epinay (Seine-Saint-Denis). « Il a toujours nié, poursuit son ami. On lui a aussi reproché son mariage fastueux alors qu'il avait été financé par les parents. »

    C'est encore grâce à sa famille qu'il avait monté sa petite affaire de sandwichs. Les femmes l'aidaient à préparer les plats et les brochettes. « Il mettait sa console de jeux à la disposition des jeunes », raconte cet ami. Depuis les meurtres de mai, Mamadou avait délaissé son commerce ambulant. « Il n'y allait plus parce qu'avec les meurtres plus personne ne venait manger au camion. Mais Mamadou n'avait pas peur de sortir. S'il avait trempé dans un trafic, il ne se serait pas pris la tête avec ce camion misérable et si des gars de Stains voulaient sa peau, ils savaient où le trouver. » Le samedi de sa mort, il était au volant d'une voiture louée quelques jours plus tôt. Il n'avait dit à personne où il allait.
    [ LE PARISIEN : Fait du jour ]
    ______________________

    « Un drame peut arriver tous les jours »
    MICHEL BEAUMALE, maire de Stains

    Le Maire communiste de Stains, Michel Beaumale, n'est pas resté sans réaction face à la série noire qui frappe le plus grand quartier de sa ville. Quelques jours après le deuxième meurtre, il a organisé une réunion publique avec plus de 300 habitants dans un gymnase du Clos-Saint-Lazare, puis une marche silencieuse contre la violence et enfin une rencontre en mairie avec les représentants de la justice, de la police, de la préfecture, des associations et des équipements publics. Une première.

    Ces initiatives ont-elles fait avancer les choses ?
    Michel Beaumale: Il s'agit de bandes très organisées, ce n'est donc pas à notre niveau qu'on peut lutter. Cela dit, depuis qu'on s'est fâché, je me sens enfin soutenu par l'Etat. Les moyens d'investigation ont été décuplés, il y a des patrouilles dans le quartier tous les jours, y compris à pied, le procureur de la République montre une détermination sans faille à éradiquer les trafics... On a également mis en place un soutien psychologique pour les habitants et les agents des services publics du quartier. Quand on travaille la peur au ventre, on peut comprendre que certains craquent.

    Comment expliquer un tel déchaînement de violence ?
    Je connais bien le Clos pour y avoir milité pendant de longues années. Ce n'est pas le Bronx. Il est attachant, solidaire, doté de nombreuses associations et services publics. Sans eux, la situation serait pire aujourd'hui. Car l'Etat y a laissé s'accélérer les phénomènes de ghettoïsation sociale et de paupérisation, la police de proximité a disparu... Ces dernières années, il n'y avait plus d'héroïne et de cocaïne, mais le « shit » s'est développé. Le retour des drogues dures est récent. Le trafic est tenu par quelques individus, dont certains sortent de prison. Et je me demande pourquoi on n'a pas pris de mesures pour les éloigner.

    Craignez-vous que la série noire continue ?

    Un drame peut arriver tous les jours. Il y a encore des jeunes qui courent avec des armes dans le quartier. On me l'a encore rapporté la semaine dernière. Il y a encore des menaces de vengeance et nous sommes assaillis de demandes de déménagement de familles qui ont des grands enfants et se sentent en danger... Pourtant, j'ai bon espoir que tout cela cesse. L'investissement de la justice, nos explications rassurantes, notamment sur le témoignage sous X, et les arrestations ont donné confiance à certains. La parole est en train de se libérer et davantage d'informations reviennent à nos oreilles.
    [ LE PARISIEN : Fait du jour ]
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  2. 24/06/2007, 15h26 #2
    Fodyé Cissé
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    L'appel au calme de Samat, le rappeur

    Lorsqu'il a composé « Trahison », Samat ne savait pas que d'autres jeunes de Stains perdraient la vie les jours suivants. « Cela faisait quatre ans que ça se passait plutôt bien, il n'y avait pas eu de morts, je ne pensais vraiment pas que ça continuerait », explique ce rappeur de Stains, membre du groupe la Rafale.

    « La mobilisation de tous »

    Son album, sorti en avril et plébiscité sur Internet, a précédé la mort de Sory, Souleymane et N'Semi.

    Il y évoque le trafic de drogue, les armes qui ont fait couler le sang et, surtout, appelle à la raison la jeune génération. « A 15 ou 16 ans, les petits voient les plus grands passer avec une nouvelle voiture, ils veulent atteindre le million eux aussi, explique Samat. La chaîne ne finit jamais. Ce titre est dédié aux anciens de Stains mais s'adresse aussi à la génération des 13-14 ans. J'ai envie de leur dire que ça ne sert rien de prendre les armes, et qu'avec la came, tôt ou tard, on finit dans le cercueil. » L'histoire qu'il chante ne sort pas de son imagination. Il lui a suffi de mettre en mots ce qu'il savait. « Avant 1993, tout le monde était ensemble. Il n'y avait pas de drogue », dit Samat.

    C'était avant l'euro et l'héroïne. Il y avait bien des rivalités violentes avec une cité de Saint-Denis, mais davantage liée à « l'orgueil » qu'à la drogue. Le sang ne coulait pas à l'intérieur de la cité. Depuis, les armes se sont invitées. Pourquoi ? « Quand il y a du business, il y a des armes. »
    Croyant, il refuse de deviser sur l'avenir et préfère « laisser le destin à Dieu ». Il se contente de citer en exemple une cité dont il tait le nom, où le trafic d'héroïne a poussé des habitants à s'entretuer. « La nouvelle génération s'est mobilisée pour calmer tout ça et ça a marché. Il faut la mobilisation de tous. »
    [ LE PARISIEN : Fait du jour ]


    ________________________
    « Y a pas de calcul, tu viens, tu donnes la mort, et voilà »

    UN DES SUSPECTS mis sur écoute

    Les policiers de Seine-Saint-Denis sont intervenus à temps. Le 23 mai, ils ont interpellé cinq hommes, soupçonnés de préparer un nouveau meurtre au Clos-Saint-Lazare, à Stains (Seine-Saint-Denis). Ils voulaient venger leurs amis Souleymane et N'Semi, abattus le 28 avril et le 15 mai, mais surtout s'assurer qu'ils ne seraient pas les prochains sur la liste.
    Au détour des auditions et des interceptions téléphoniques réalisées lors de cette enquête, les policiers ont réuni de nombreux éléments sur ces assassinats. La série avait commencé le 26 mars avec la mort de Sory, un rival de ce petit groupe. Sur fond de trafic de drogue et de conflits entre bandes, dont les ennemis sont parfois issus d'une même famille, la rumeur de la cité qui en faisait les prochaines cibles a convaincu Jérôme, Issa, Abdou, Ali et Djibril*, âgés de 22 à 33 ans, de passer à l'action préventivement contre leurs rivaux.
    « C'est la rumeur qui circulait... »
    « Il y a plein de rumeurs qui tournent n'importe comment, a expliqué Issa devant le juge Olivier Géron. Il y a eu celle mettant en cause mon frère. De toute façon, si un avion s'écrasait sur la cité, on dirait que c'est à cause de lui. » Le magistrat interroge ensuite Issa : « Pourquoi vouloir vous tuer ? » Réponse : « Je ne sais pas. Ce sont de vieilles histoires. Il y a longtemps, ils ont essayé de tuer mon frère Abdou (NDLR : qui passait auprès de certains pour une balance après avoir témoigné dans un procès en 1998 ). Ils n'ont pas réussi. Peut-être qu'ils ont décidé de tuer ses frères. » « C'est la rumeur qui circulait comme quoi Abdou et Souleymane avaient commandité le meurtre de Sory », évoque Djibril. « Ma vie était en danger, a affirmé Jérôme. Je ne pouvais pas risquer de dormir chez moi. Il y avait des personnes vivant à Stains qui ont déjà tué plusieurs fois et qui avaient décidé que j'étais le suivant. » Effrayés par toutes ces « informations », les cinq complices ont donc décidé de passer à l'action « préventivement ». Ils ont commencé par quitter le Clos-Saint-Lazare pour se mettre au vert et préparer l'assassinat de deux de leurs rivaux depuis un hôtel de la périphérie parisienne.

    « Quand deux amis se font tuer, vous cherchez à réagir »

    Confrontés à une accélération des exécutions, les policiers ont mis sous surveillance l'entourage des victimes, craignant une vendetta. Les écoutes téléphoniques leur ont donné raison. Extraits : « J'ai pas cessé de répéter qu'il vaut mieux aller en zonzon (NDLR : prison) pendant six ans plutôt que de se retourner toutes les cinq minutes en te disant que les mecs sont peut-être derrière toi, prêts à te donner la mort. » Devant le juge, un autre précise : « Quand deux amis se font tuer, quand arrive aux oreilles de vos proches que vous êtes le prochain sur la liste, vous cherchez à réagir. » Une fois le Clos quitté, les cinq hommes ont cherché, et trouvé, le lieu où se cachaient leurs rivaux. Le 20 mai, pendant plusieurs heures, ils ont fait le guet devant l'hôtel de leurs ennemis dans une voiture. « Y a pas de calcul, a lâché l'un d'entre eux. Tu viens, tu donnes la mort aux gens, et voilà. Si tu vas te reposer les lauriers (sic) et qu'il se passe un truc, t'auras la rage toute ta vie. On sait qu'il ne faut pas rater l'occasion, on les a ratés la dernière fois et N'Semi a été abattu. » Alors que deux complices sont censés passer à l'action, ils imaginent la fusillade : « S'ils réussissent à en toucher même un, c'est bien. On aura fait du bruit, on leur aura montré de quoi on est capable. » Il n'y aura pas de mort ce jour-là. Voyant passer une voiture de police, le tireur rebrousse chemin. L'équipe est arrêtée trois jours plus tard.

    « On a gêné ceux qui trafiquaient déjà »

    Au-delà du crédit apporté aux rumeurs, il y a des faits. Depuis 1995, les morts s'additionnent au Clos-Saint-Lazare. Devant les policiers, un des suspects a livré quelques détails sur l'histoire de la cité. « Rico était le chef. Quand il est mort, sa bande s'est scindée en deux : certains sont partis au bled, d'autres en prison. » Des plus « jeunes » auraient alors cherché à reprendre en main le trafic. En garde à vue, Issa a d'ailleurs lâché avoir voulu se lancer dans ce « business » avec un ami. « On a gêné ceux qui trafiquaient déjà. On s'est fait voler notre shit et on a arrêté », assure-t-il aux policiers. « On avait tapé des petits qui vendaient de la drogue en bas de chez nous », dit Djibril, pour expliquer qu'on ait pu vouloir l'abattre en représailles. Issa décrit la coexistence de trois bandes pour un même trafic : « Les mecs d'en bas, les mecs du 40 (NDLR : en référence à un bâtiment), et ceux de la montagne (qui habitent en haut du Clos). » Au juge qui cherche à comprendre l'origine du contentieux, Jérôme répond : « Ils se sont fait monter la tête par d'autres. A la base, je
    n'ai rien contre eux. »

    * Les prénoms ont été modifiés

    Par Carole Sterlé et Julien Dumond

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