slm
Ce genre de phénoméne ne date pas d'aujourd'hui...
Les problémes entre fatrie....
Cette histoire ne vous rappel pas une histoire similiraire il y a très longtemps?
MEURTRE : Mor Mbaye tue son frère à coups de machette et écope 20 ans de travaux forcés
Drame familial. On peut résumer en deux mots le malheur de la dame Ndioba Fall qui a perdu son fils Mamadou et qui assiste au procès de son fils cadet poursuivi d’assassinat de son frère. Elle ne reverra Mor Mbaye libre qu’en 2022, puisqu’il a été condamné à 20 ans de travaux forcés pour meurtre.
DAKAR - La dame Ndioba Fall est assise sur le banc, le regard absent comme si elle fuyait la réalité flagrante en face d’elle : son propre fils à la barre pour le meurtre d’un autre fils qu’elle ne verra plus jamais. Elle se demande certainement quel sort réserve la cour à son petit Mor Mbaye, âgé aujourd’hui de 29 ans. Un fils tout aussi écrasé de regrets pour avoir frappé mortellement son grand frère Mamadou dans la journée du 29 juin 2002, plongeant dans l’émoi leur quartier d’Aïnoumane (département de Pikine). Mor Mbaye et le défunt Mamadou ont toujours eu des rapports heurtés, même si personne n’a voulu parler de haine entre eux. Le grand frère avait formé le petit au métier de maçonnerie et l’employait dans ses chantiers. Mais l’argent était souvent source de querelle. Mor, s’estimant sous-payé, préféra un jour tenter sa chance dans un autre chantier. Ce qui aurait déplu à son grand frère.
La veille du drame, les deux frères s’étaient querellés sur le départ de Mor pour ce chantier. Mamadou l’avait taxé de fainéant et la mère avait calmé les deux frères comme d’habitude. Le lendemain, alors que la famille était réunie autour du bol vers 14h, Mamadou fit encore une remarque désobligeante à son petit frère. Selon Babacar, le frère aîné, Mamadou aurait fait des remontrances à Mor sur sa façon de manger devant tout le monde. A la police, Mor déclarait que son grand frère lui avait fait comprendre à l’heure du déjeuner que c’est lui qui assurait la dépense quotidienne et qu’il n’avait pas à goutter au repas.
Machette sous le matelas
Quoi qu’il en soit, Mor préféra bouder le reste du déjeuner en jetant sa cuillère pour rentrer dans sa chambre. Il s’empara d’une machette qu’il avait cachée sous son matelas, sortit et asséna à Mamadou Mbaye deux coups alors qu’il se débarbouillait près des toilettes. Il ne laissa aucune chance à sa victime atteinte au thorax et à l’avant-bras gauche. La fille de Babacar alerta la famille par ses cris. C’était trop tard, Mamadou gisait, le corps baignant dans une mare de sang. Il ne vivait plus. Le médecin conclut à des plaies cutanées pénétrantes avec lésion viscérale et hémorragie interne et externe.
Mor Mbaye quitta aussitôt les lieux pour aller se réfugier chez sa grande sœur à la Médina où les policiers le cueillirent à 23h. A la police, Mor déclara que depuis sa sortie de prison, ses relations avec son frère s’étaient détériorées davantage. Il avait alors gardé la machette sous son lit pour se défendre d’une éventuelle agression de Mamadou. Le jour des faits, disait-il, son grand frère l’avait rejoint dans sa chambre pour continuer à l’injurier. Il s’empara de la machette et Mamadou prit la fuite. Ce qui ne l’empêcha pas de le poursuivre jusque dans la cour pour le frapper mortellement. A la barre, son frère Babacar a battu en brèche cette version des faits, soutenant que Mamadou n’était jamais allé dans la chambre de l’accusé. C’est plutôt Mor qui le trouva près des toilettes pour l’agresser, ajoute-t-il, avant de dire que c’est sa fille, témoin oculaire, qui lui a rapporté la scène.
L’on se demande alors si l’accusé était lucide au moment des faits. Mor est un adepte du chanvre indien, même s’il minimise et refuse de faire le lien avec les faits. Il se livrait également à l’inhalation de diluant cellulosique ou « guinze ». Selon Babacar, au moment où le défunt faisait des remontrances à Mor, celui-ci puait le diluant. Il s’y ajoute qu’il est réputé violent et agressif et n’épargnait pas sa propre famille. Suite à une bagarre au cours d’une partie de football, il s’en était pris à un homme, ce qui lui valut la prison. Il alla jusqu’à menacer sa grande sœur Bineta qui prit la fuite avant de porter plainte. Mor fut condamné à deux mois ferme. L’école, il ne l’aimait pas, la préférant au football. Naturellement, il quitta les bancs en classe de Ce2 pour la maçonnerie, mais aussi donner du fil à retordre à sa famille.
Même s’il nie avoir gardé de la haine pour son défunt frère, l’accusé d’assassinat s’est emmêlé dans des contradictions. Devant la cour, il soutient que Mamadou l’a aussi frappé tout en lui faisant des remontrances à l’heure du déjeuner. Ensuite, poursuit-il, le défunt s’était présenté dans sa chambre, armé d’un couteau. Ce qui l’obligea à s’emparer de la machette qu’il gardait pour la sécurité de la maison et non pour l’utiliser contre son frère, précise-t-il. Il a même tergiversé sur les coups, le premier avait touché le bras et le second le thorax, confie-t-il au président. Il inverse l’ordre quelques minutes après, suite à une question de l’avocat général. « Je n’avais pas l’intention de tuer », se défend-il.
Mais, déplore l’avocat général dans sa plaidoirie, « il n’a laissé aucune chance à sa victime. L’intention de tuer est bien avérée ». « J’exclurai dans mon réquisitoire la préméditation dans son meurtre, car l’accusé n’a pas eu le temps d’asseoir sa réflexion pour tuer », poursuit-il. Estimant que l’accusé a agi sous le coup de la colère, le parquet a rejeté l’idée d’une légitime défense en rappelant que l’altercation consistait en un échange de propos. L’avocat général a finalement retenu le meurtre et requis 12 ans de travaux forcés.
Les avocats de la défense ont plaidé les coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort. « Il n’y a pas eu d’intention de donner la mort et aucune partie vitale n’a été visée », déclare Me Mbacké Fall. Selon Me Diène Ndiaye, l’accusé était sous le coup de colère, par conséquent il a demandé d’écarter la thèse de la préméditation. Plaidant l’excuse de la provocation, il a déclaré que Mor Mbaye « a été attaqué dans sa dignité, cela a créé un impact réel en lui ». La mère de la victime et de l’accusé s’est désistée de toute demande de réparation, se contentant de dire, attristée : « je lui pardonne, au nom de Dieu ». Mor s’est confondu en excuses : « c’est mon grand frère, il m’avait appris beaucoup de choses. Satan nous a poussés à la confrontation. Cela peut arriver à n’importe qui. Je demande pardon ».
Après délibération la cour a déclaré l’accusé coupable d’homicide volontaire sans préméditation, a rejeté l’excuse de provocation et accordé des circonstances atténuantes. Mor Mbaye a été condamné à 20 ans de travaux forcés pour meurtre et se voit interdit définitivement de certains droits civiques prévus à l’article 34 du code pénal.
.... que dieu nous preserve du mal et qu'il nous pardonne.
Dernière modification par ROUMBALOVE 26/07/2008 à 00h41
Si tu veux savoir quelle place tu occupes auprès de Dieu...
regarde quelle place Dieu prend dans ton coeur
slm
Ce genre de phénoméne ne date pas d'aujourd'hui...
Les problémes entre fatrie....
Cette histoire ne vous rappel pas une histoire similiraire il y a très longtemps?
Ha bon pourtant on en à parlés sur le forum, en faite ce ne sont pas les prénoms exacte, pour la confidentialité des familles on a modifié les prénoms.
il a tué son frere
Deuil-la-Barre : il tue son grand frère d'un coup de couteau
(12/11/2007 18:46 - lu 19 fois)
Samedi après-midi, Ibrahim, 20 ans, a poignardé son frère aîné Fodie, 24 ans, au cours d’une bagarre dans leur domicile. Ce dernier est décédé sur place quelques minutes plus tard.
Ils avaient pour habitude de se disputer selon un de leurs amis. Mais jamais personne n’avait imaginé que les choses aillent aussi loin.
Alors qu’une nouvelle bagarre avait éclaté entre les deux frères samedi après-midi, Ibrahim, 20 ans, s’est emparé d’un couteau avec lequel il a poignardé Fodie, de quatre ans son aîné. Touché au thorax, ce dernier est décédé une demi-heure plus tard dans leur domicile familial de la rue Camille-Claudel à Deuil-la-Barre, dans le quartier de la Galathée.
Poignardé au cœur
Il était aux alentours de 14 h 30 samedi quand les secours reçoivent un appel d’une jeune fille, probablement la petite sœur, leur signalant un blessé par arme blanche. Arrivés sur place, les pompiers et l’équipe du SAMU trouvent Fodie, baignant dans son sang, poignardé au niveau du cœur. Dans un état critique, ils lui prodiguent des soins intensifs, en vain. Le jeune homme de 24 ans décédait finalement vers 15 heures.
Auteur du coup de couteau mortel, Ibrahim a été interpellé par les policiers. Placé en garde à vue, il devait être présenté au parquet de Pontoise lundi soir, ainsi qu’au juge de liberté et de la détention.
Alors que le climat était très tendu samedi soir aux abords du quartier de la Galathée, où les groupes de jeunes se rassemblaient devant le domicile de la victime, rien ne laissait présager lundi matin du drame survenu deux jours plus tôt. Dans la rue Camille-Claudel où sont accolées des maisons de deux étages de couleur saumon, les voisins préfèrent d’ailleurs garder le silence.
Seul un jeune homme tout juste réveillé accepte de parler de la victime et de son frère. « Je les connais bien, j’ai pratiquement le même âge que le plus jeune. Son grand frère avait un fond génial, il m’a tout montré quand je suis arrivé ici, et m’a toujours aidé quand j’avais des problèmes. »
« Il me disait parfois qu’il n’en pouvait plus »
La voix parfois tremblante et les yeux humides, Olivier* lâche dans un soupir « c’est dur, il était super gentil. » Le jeune homme a découvert l’incident en rentrant chez lui samedi soir vers 20 heures. « Quand je suis rentré il y avait tous les voisins devant la maison ainsi que la police. Tout le monde se connaît dans le quartier. Quand ma mère m’a appris la nouvelle, ça a été un choc. »
Lui non plus ne comprend pas ce qui a pu se passer ce samedi après-midi. Pourquoi Ibrahim en est-il arrivé à porter ce coup fatal à Fodie ? Olivier explique que les deux frères « se bagarraient souvent, mais pour des choses banales. Il n’y avait rien d’extraordinaire, ils n’ont jamais utilisé d’arme, et la police n’a jamais eu à intervenir. C’était des disputes, entre frère comme on en voit dans toutes les familles. Jamais je n’aurais pensé qu’ils en arriveraient là. »
Le jeune homme concède toutefois que le plus jeune lui « disait parfois qu’il n’en pouvait plus, car il ne supportait ses problèmes. » Des problèmes pourtant anodins selon ce dernier : « des petites historie lors de soirées entre jeunes, à cause de l’alcool. Certains ont du mal à encaisser. Vraiment il n’y avait rien de méchant. »
Alors pourquoi cette fois-ci l’altercation, dont on ne connaît pas la raison, a tourné au drame ? Les enquêteurs de la police judiciaire (PJ) à qui l’affaire a été confiée se réservaient de tout commentire lundi soir.
Thomas HOFFMANN
L'Echo Régional
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regarde quelle place Dieu prend dans ton coeur
Ah vraiment c est triste!!! Que Dieu nous protège contre le sheitane!
Y a pas de degré d inclinaison de mon corps, l inclinaison de ma tete est une reponse directe à l inclinaison de mon coeur!
Ah oui d'accord je comprends mieux, en fait je connaissais l'histoire ma voisine qui connait la famille m'en avait parlé, c'est triste ce genre de choses, ça gâche la vie de toute une famille.
Imagine la mére perd un fils, un autre est en prison................................pour le meurtre de son propre frére.
C'est une réalité dure à supporter.
Sinon je crois pas que c'est ça dont voulais parler Raby car elle parle d'un événement qui s'est produit il y "trés longtemps" hors ce drame est assez récent(date de moin d'un an).
Quoiqu'il en soit je rejoins Djizeuss, lorsqu'il demande à dieu de nous protéger de Satan. Nous avons tous besoin de sa protection.