Les touristes occidentaux témoignent
Posté le 13 January 2008 à 22:27:00 CET
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Les infos de l'actualité http://www.cridem.org/images/topics/info.gif13 janvier 2008 : Les touristes occidentaux témoignent http://www.cridem.org/Photos/touriste_fr_ami.jpgLes touristes, les coopérants et les simples amis occidentaux de la
Mauritanie sont plus qu’outrés par cette campagne médiatique savamment orchestrée par certains milieux pour ternir l’image de marque du pays suite aux événements terroristes regrettables qui se sont déroulés récemment dans notre pays. Ils sont unanimes à dire, haut et fort, qu’il n’ y a pas d’insécurité en
Mauritanie.
M.
Roux, responsable de l’auberge le «
Méhariste» installé à
Atar depuis cinq ans est de ceux-là. Celui qui dit aimer et respecter notre pays, pratique ce qu’il appelle, le tourisme de découverte du désert avec des deux chevaux aux moteurs renforcés. Pour lui, aucun problème d’insécurité ne se pose en
Adrar ce sont les média occidentaux qui ont orchestré toutes ces fausses informations.
Il dit se sentir en sécurité partout dans cette wilaya et que rien ne l’empêchera d’aller là où il souhaiterait se rendre dans «
cette région très attachante et accueillante. Il y a des attentats partout dans le monde pourquoi s’acharne-t-on sur la Mauritanie», s’est-il indigné. M
Roux a pu, selon lui, convaincre ses visiteurs européens de ne pas renoncer à venir en
Mauritanie.
Dominique Courbier, elle, est bénévole française. Elle fréquente la
Mauritanie depuis quatre ans. Elle s’y rend deux fois par an. Toujours attirée par la beauté du désert et l’hospitalité mauritanienne, elle ne s’est jamais sentie en insécurité dans notre pays. Elle compte y revenir l’an prochain pour ne pas «
tomber dans le piège d’une certaine presse qui veut diaboliser la Mauritanie, havre de paix et de tolérance».
«Je suis une Mauritanienne de cœur»
Geneviève Courbois dite
Aicha, son nom local en
Adrar, est présidente de l’Association humanitaire «
Les enfants du désert ». Son association présente en
Adrar depuis 8 ans, couvre les sept centres de la mairie d’
Atar. Cette association vient en aide aux populations les plus nécessiteuses d’
Atar.
Geneviève est revenue de
France le 6 janvier 2008. «
Ce que j’ai vu et entendu, c’est que Atar est en état de choc. Elle est blessée dans ces valeurs, dans ses traditions, dans tout ce qu’elle a de précieux c'est-à-dire, sa culture, son sens de l’accueil et de l’hospitalité qu’elle sait donner aux étrangers» a dit cette sexagénaire en larmes.
Elle dit comprendre parfaitement pourquoi la
Mauritanie tout entière est touchée au plus profond d’elle-même. Pour elle, ces actes n’ont rien à avoir avec un quelconque réseau terroriste, «
je le sais, j’en suis convaincue. Ce sont deux faits isolés de bandits», a-t-elle affirmé sans ambages. L’arrêt du «
Dakar» et des charters risque de nuire grandement à l’essor économique de la Mauritanie en général, et à celui de l’
Adrar en particulier, a-t-elle ajouté.
«Cette histoire de terrorisme en Mauritanie n’est qu’une grosse fumisterie»
Celle qui se considère Mauritanienne de cœur s’est dite profondément malheureuse pour «
cette dure épreuve que la Mauritanie est en train de traverser». Depuis son arrivée en
Adrar il y a quelques jours, elle n’arrête d’envoyer des email en
France pour expliquer aux Français que tout ce qui se dit sur l’insécurité en
Mauritanie n’est ni plus ni moins qu’une
«grande fumisterie, du grand mensonge grossi par les journalistes occidentaux». J’ai l’impression qu’il y a des intérêts occultes derrière tout ce tapage.
Je peux vous dire qu’ici à Atar, c’est le bonheur, il y a un beau ciel bleu, les enfants sont toujours beaux et les populations sont accueillantes. Nous invitons tout le monde à venir en Adrar car rien n’a changé » a conclu madame
Geneviève qui décidément est folle amoureuse de l
’Adrar.
«Nous nous sentons plus en sécurité à Atar qu’à Paris »
Marie Galet est infirmière vivant dans l’Est de la
France. Elle appartient à l’Association «
Les Arcanes de l’Adrar» qui opère dans le domaine de la santé. Ça fait deux ans qu’elle fréquente la
Mauritanie où elle s’est toujours sentie en sécurité. Elle s’est dite surprise par tout ce qu’elle a appris par les média concernant ce pays qu’elle adore. «
Cela me choque car je me sens plus en sécurité à Atar qu’à Paris »
Bernadette Verdier, la collègue de
Marie, qui appartient également à la même association est du même avis. Pour elle, rien n’a changé par rapport aux autres années en matière de sécurité en
Mauritanie. «
J’ai dépassé la cinquantaine je n’ai aucun intérêt à raconter des bobards. J’affirme que tout le monde peut se rendre en Mauritanie dans la tranquillité, la sécurité et l’hospitalité qui y règnent comme par le passé».
Femmie Duiven est hollandaise. Elle est arrivée en
Mauritanie le 9 décembre 2007. Elle est passionnée par le tourisme des Méharis qu’elle dit avoir déjà pratiqué en
Egypte, au
Maroc et en
Jordanie. Pendant les quatre semaines qu’elle a passé en
Mauritanie, Femmie s’est adonnée à son tourisme favori en se rendant dans le grand Nord de l’
Adrar à
Zarga. Ce désert que ce guide connaît parfaitement est mauritanien, unique et original. Elle est surtout impressionnée par le climat de sécurité qui règne en
Adrar.
«Ici, vous pouvez dormir sans risque en plein air et y garder vos affaires partout ça. Si je le raconte à un européen, il aura du mal à me croire». Elle invite les Européens, en particulier aux hollandais qui ne connaissent pas encore la
Mauritanie, de venir la visiter et d’apprendre sa culture, certes différente, mais très enrichissante.
Mme
Femmie a réalisé un documentaire au cours de son séjour qui lui permettra de «
faire découvrir la beauté de la Mauritanie aux Hollandais qui ne connaissent pas beaucoup ce pays dont les ressortissant sont quasi inexistants en Europe du Nord. Ce qui a le plus touché Femmie, qui compte revenir l’an prochain avec d’autres amis, c’est l’hospitalité mauritanienne. «Ici, on peut inviter n’importe qui à boire du thé ou du lait sous la tente alors qu’en Europe on invite que ceux qu’on connaît»
Pollex Jorg est hollandais. Il est un banquier et visite l’
Adrar depuis 12 ans. Ce passionné de livres anciens, fréquente les
bibliothèques de Chinguity et de
Ouadane. Comme pour défier certaines autorités européennes qui déconseillent à leurs ressortissants de se rendre en
Mauritanie, Pollex qui avait l’habitude de venir en voiture, a fait cette année tout son parcours à moto d’
Atar à
Ouadane en passant par
Chinguity.
«
Je n’ai rien senti de changé en matière de sécurité bien que les forces de l’ordre d’un pays voisin m’aient fait croire que les occidentaux ne sont plus les bienvenus en Mauritanie. «La presse occidentale fait d’une mouche un éléphant»
Justice Buma vit en
Mauritanie depuis 11 ans. Il gère l’
auberge Bâb Sahara avec son épouse à
Atar dans le quartier
Edebaye. Il se dit très choqué par cette «
campagne médiatique odieuse qui n’a d’autre but que de destabiliser la Mauritanie». Il n’y a pas de place pour le terrorisme dans la culture nomade accueillante et ouverte, a-t-il martelé.
La société mauritanienne est plutôt éprise de paix, de tolérance et d’ouverture envers les autres, a ajouté M
Justice qui considère que «
ces actes commis en Mauritanie, sont purement crapuleux». Sous d’autres cieux, dit-il il, ces actes, certes condamnables, puisqu’il y a eu mort d’homme, passeraient inaperçus. Pourquoi alors, s’est il interrogé, voudrait-on ternir l’image de la
Mauritanie qui a toujours vécu dans la paix et la sécurité ?
M
Justice trouve que la réaction des Occidentaux, notamment la presse, est disproportionnée. Cette presse fait «
d’une mouche, un éléphant». Le responsable de l’
auberge Bâb Sahara appelle tous les amoureux de la
Mauritanie de mener une contre-offensive médiatique pour expliquer aux uns et aux autres qu’il n’y a point de risque à se rendre dans ce pays et qu’on peut s’y promener sans problème sur l’ensemble de son territoire.
Il a demandé aux ambassades occidentales installées en
Mauritanie d’être vigilantes et de ne pas prendre comme argent comptant
«toutes les énormités que raconte leur presse sur cette Mauritanie que nous aimons».
Babouna Diagana
Source :cridem.orag