Le gavage des femmes en Mauritanie : grossir à tout prix

Je n’ai pas pu écouter, peut être que j’ai un problème de son.

Je pense que nous ne devons pas trop nous fier à certaines informations diffusées par les médias. Il se peut qu’il nous ont montré que ce qui les arrange, et en plus, les témoignages qui disent le contraire ont été peut être éliminés ; alors méfions nous.

Pour revenir au vif du sujet, le gavage en tant que pratique traditionnelle est révolu chez les maures. Il y a eu prise de conscience de nos voisines mauresques, et que cette pratique est en disparition.
Quant à l’autre cas, à savoir le gavage chimique, que nous pouvons qualifier comme moderne et qui consiste à prendre des cachets, je pense que c’est ce qui est plus dangereux. Nous devons lutter contre cette pratique dans nos milieux respectifs.

Nous devons lancer un appel, pour que nos sœurs cessent de se gaver. Et également, les informer des inconvénients qui en découlent : les maladies cardio-vasculaires, la difficulté de cicatrisation suite à une intervention chirurgicale,ect…

Rien n’est plus jolis que la beauté naturelle

Bonne soirée à tous

Libre Expression: Obésité Féminine en MauritanieContribution par MayeHaidy le 08 November 2007 à 13:11:53 CET


08 novembre 2007 : Obésité Féminine en Mauritanie

De nos jours l’obésité est un phénomène Mondial qui constitue un sérieux problème de santé publique aussi bien dans les pays avancés que dans la pays en voie de développement.

Il y’a une spécificité particulière chez les femmes en Mauritanie, c’est que contrairement à la prise de conscience mondiale de la gravité de ce phénomène sur la santé nos femmes aspirent encore à cet état de physique et le trouve un facteur de beauté (par le passé elles pratiquaient le gavage ).

Cette obésité très répandue explique l’importance des maladies cardio-vasculaires et du diabète. Les résultats de l’enquête démographique de santé ressortent les indicateurs suivants : Les 22% de nos femmes on été gavées avec un surpoids chez 38% du groupe âgée de 15à49 des interviewées.



En moyenne 68.2 parmi les femmes gavées dont l’âgé est compris entre 15 et 49 ans ne regrettent pas d’être gaver et plus elles sont jeunes plus le pourcentage du non regret augmente pour atteindre le sommet de 74.49% pour le groupe de 15 à 19 ans ce qui n’est pas un facteur rassurant sur le recule de ce phénomène. Cet Etat d’esprit se conjugue avec un désintéressement total au informations, aux programme de diffusion et aux mas-média .

Parmi ces femmes en âge de procréer 73% ne regardent pas la télévision et 79% n’écoutent pas la radio .La fréquence pour celles qui écoutent la révision est de une fois par semaine pour 27 % ce pourcentage est 21% pour la radio Seules 11 sont concernées par la lecture des journaux et des magazines. Parmi cet échantillon de femmes 28%lisent sans difficulté.

J’ajoute un point qui me semble pertinent pour ne pas dire alarment c’est le fait que 68% de nos chères femmes fécondes ne connaissent pas le SIDA ou ne connaissent aucun moyen important de protection.

source : cridem.org

Gavage et Excision : Encore deux tares en MauritanieContribution par guelo le 11 December 2007 à 02:10:17 CET
http://www.cridem.org/images/topics/sante_logo.gif11 décembre 2007 : Gavage et Excision : Encore deux tares en Mauritanie

Il est urgent pour les intellectuels mauritaniens de s'engager dans la lutte contre les pratiques "barbares" de gavage et d'excision (ablation totale ou partielle du clitoris de la jeune fille) qui continuent à sévir en Mauritanie.

Des enfants souffrent dans la douleur avec une quasi indéfference de l'Etat, des politiques, des intellectuels et de leurs parents. Le gavage et l'excision touchent certes les jeunes filles de Mauritanie mais ils affectent directement ou indirectement l'ensemble de la population mauritanienne.

Ces deux pratiques empêchent à la femme mauritanienne d'apporter de manière significative sa contribution au développement de son Pays. Une fille malade ne peut pas aller convenablement à l'école, elle sera une charge pour ses parents et femme elle ne pourra pas travailler avec efficacité pour cause de surpoids, de douleur ou de fuites urinaires. Détaillons les choses en fonction du peu de connaissances que nous avons de ces pratiques de gavage et d'excision.



1°) Le gavage est une pratique très répandue en milieu maure même si certains intellectuels maures ont franchi le cap en éloignant leurs filles de cette tare ils rechignent tout de même à s'engager dans la lutte par manque d'arguments scientifiques disent certains alors que d'autres avouent qu'ils ont peur de se faire marginaliser par les adeptes du respect des traditions.

Nous invitons les hommes de science (médécins ou autres) à éclairer l'opinion et à publier leurs articles de manière à ce qu'ils soient accessibles du grand public de Mauritanie car à notre avis la prise de conscience des dangers et des conséquences de ce phénomène tarde à émerger du fait de l'absence d'articles scientifiques acessibles au grand public.

2°) L'excision est une pratique qui touche l'ensemble des communautés de Mauritanie car même les wolofs qui historiquement ne pratiquaient pas l'excision commencent à être touchés par cette pratique néfaste.

L'excision a été abandonné en Egypte qui en était le berceau mais elle persiste en Mauritanie et plus particulièrement en milieu négro-mauritanien (Peulh, Pulaar, Soninké, etc.)

Les conséquences de cette pratique poursuivent la jeune fille durant toute sa vie : Perte de sang, douleurs au moment des règles, douleurs au moment des rapports sexuels, incontinence urinaire, perturbations des règles, douleurs durant les accouchements voire complexes vis à vis de la femme non excisée. Pour cette dernière affirmation il suffit de mener une enquête auprès des femmes intellectuels ou non vivant en Europe, aux USA ou dans certains pays d'Asie voire même du monde arabe.

L'argument qui consiste à dire qu'une femme non excisée est une libertine ne résiste pas à la vérité scientifique demandez à votre médécin ou aux sociologues spécialistes de la question qu'est ce qu'ils en pensent ?

Sur un autre plan nous voyons bien que les hommes qui épousent les femmes excisées sont également touchés par les conséquences de cette pratique car les rapports sexuels ne sont plus des parties de plaisir, il y'a aussi des cas de blessures signalées par certains hommes au moment des premiers rapports sexuels avec une fille excisée.

Là aussi nous remarquons que les intellectuels tardent à s'engager ceux qui disposent de l'argent accordent à leurs femmes une chirigie réparatrice et font fine bouche en donnant l'impression de ne pas être concerné par cette pratique d'un autre âge.

Il est hors de question de parler de religion car cette pratique d'excision existait avant l'arrivée de l'islam et ce dernier ne l'autorise pas ce n'est pas pour rien que les responsables religieux egyptiens mêmes orthodoxes se sont prononcés contre cette pratique de l'excision.

Il y'a lieu de lancer un appel à l'ouverture de pétitions pour que des mesures adéquates soient prises en Mauritanie car la perennité de cette acte barbare est liée à l'absence de volonté politique et du manque d'implication des intellectuels. Parmi les mesures à prendre on peut citer :

a) La mise en oeuvre de véritables campagnes de communication ayant pour but d'éradiquer le gavage et l'excision de jeunes filles en Mauritanie.

b) L'élaboration par le Ministère de la Santé et celui de la Justice de textes de lois claires et qui criminalisent les pratiques de gavage et d'excision.

c) Le recensement et la convocation à la police des gaveuses et exciseuses pour leur notifier leur mise en accusation même s'il faut les laisser en liberté afin qu'elles reflechissent à leur reconversion vers des activités lucratives dignes de ce non.

d) La mise en place de dispositif de soutien pour la reconversion des gaveuses et exciseuses de Mauritanie.

c) L'arrestation et le jugement des exciseuses, gaveuses et marabouts qui refusent de renoncer ou encouragent les pratiques barbares de gavages et d'excisions des jeunes filles.

e) La généralisation du planning familial dans l'ensemble du territoire mauritanien et la création d'un véritable corps d'Assistant(e)s sociales au service du ministère de la santé de Mauritanie afin de faire emerger des règles de surveillances strictes et d'alertes sur des pratiques de gavage et d'excision.

f) Le financement des partis politiques doit être conditionné par un engagement clair de ces derniers à lutter contre l'esclavage, le rascisme et les violai=nces faites aux femmes et aux enfants en particulier le gavage et l'excision.

Pour finir disons en Mauritanie ce qui est grave c'est cette volonté affiché des ignorants d'être les moteurs de la société et ce n'est pas uniquement la conséquence des coups d'Etats militaires même s'ils ont apporté une contribution significative à la consolidation de cette pratique. Nous avons bien vu des colonels de l'armée qui n'ont aucune notion d'économie et de gestion devenir des Directeurs Généraux de société d'Etat.

Moi je suis ignorant je l'accepte c'est pour cela que je suis en formation et je souhaite que les intellectuels (les vrais)deviennent les moteurs des changements positifs tant espérés par la société mauritanienne. Dans le cas des pratiques de gavage et d'excision nous avons remarqué que les philosophes, les sociologues, les médécins et les jounalistes sont aux abonnés absents !!! Et c'est dommage pour eux et pour la Mauritanie.

Source : cridem.org

oui j'ai vu cela sur envoyé special, j'étais choquée.
Elles prennaient des médocs destinés aux animaux. C'est super chaud