Pourquoi tu es dépassée coum coum?
Je remonte ce sujet, car il avait suscité un long débat.
Assalamou Aleykoum,
Merçi de remettre ce sujet à l'ordre du jour.
Il convient d'être très sélectif et rigoureux sur les termes appropriés.
Il convient de différencier les termes sceller et célébrer,un mariage.
Il est formellement interdit dans la religion musulmane pour des autorités morales ou religieuses de sceller un mariage d'une femme enceinte.
Avant de sceller un mariage,généralement devant l'autorité religieuse faisant office de guide ou d'imam,il convient de respecter certaines étapes et vérifier certains faits.
D'abord on doit s'assurer de l'appartenance de l'homme et de sa pratique de la religion musulmane dont il se réclame,de la confession de la fille comme adepte pratiquante de l'une des 3 religions révélées.(Un homme qui sait que le soupirant de sa fille malgré son appartenance par filiation à l'Islam ne pratique ladite religion,ne doit pas donner son aval pour l'union de sa fille.Ce serait la lier à un infidèle,tout comme un homme ne doit pas accepter de se marier avec une fille qui ne pratique pas sa religion révélée déclarée car elle se classe au rang des infidèles)
Il convient ensuite de s'assurer que les deux conjoints ne font pas partie de la liste des gens ne pouvant pas contracter mariage comme mentionnés dans la SAINT CORAN.
Procéder à la vérification que la fille respecte les normes de pouvoir se marier,à savoir qu'elle n'est pas enceinte,qu'elle n'est pas en période de veuvage par exemple ou anathémisée dans le passé par son futur conjoint ou si c'est une divorcée s'assurer du respect de la période de viduité.
Enfin il faut avoir la caution morale de l'ascendant de la fille ou de du tuteur délégué par la personne détentrice de l'autorité parentale.
A la suite de toutes ses vérifications,et avec la présence de témoins,les familles des deux parties peuvent procéder à la contraction du mariage même sans la présence d'un homme religieux.
La présence de ce dernier est recommandée pour sceller l'union et apporter ses bénédictions,mais son absence n'altère en rien la validité du mariage.
Quand un témoin est au courant d'une supercherie de la part d'une des deux parties concernées,il est de son devoir de croyant d'en informer la personne faisant office de guide scellant le mariage ou alors l'autre partie trompée.
Une fois qu'un mariage est religieusement scellé,rien n'empêche aux familles de célébrer le mariage au moment souhaité même si la fille est enceinte.
C'est ce que font généralement les SONINKO parfois,jugeant il est préférable que la fille accouche chez elle(théoriquement après avoir gagné la chambre nuptiale).
Voila ma briève contribution
Merci de nous informer. Moi non plus je n'étais pas au courant de cette interdiction.
C'est donc vraiment dommage que beaucoup preferent plaire aux voisins qu'a Allah (swt). Ces mariages sont nuls.
11 ans, 15 ans, faut garder sa fille et eduquer sa famille. Ou sont les pères et mères responsables ??
salam,
Je tenais ou vos dire que cela ne m' etone pas dans le Guidimakha il ya bocou de jeunes filles qui rentrent dans le "magnou conpe" avec des grossesses.
5 ou 6 mois plus tard elles acouchent personnes ne s'est jamais plein.C'est une 1e que les gens parlent de ca.
Assalamou Aleykoum,
merçi pour vos posts respectifs et qu'ALLAH agrée les dou'aous.
J'abonde dans le même sens,il y'a un tel laissez-aller que beaucoup d'étapes menant à la contraction du mariage ont été négligées et sacrifiées sur l'autel d'intérêts souvent personnels ou autres.
Le mariage est une institution sacrée qu'il ne faut point négliger.
Il convient de traiter toutes les conditions afférentes avec la rigueur qui y sied.
Si l'acte religieux a eu lieu avant le magnou konpé, cela ne pose aucun souci d'un point de vue religieux. Le pire, c'est de sceller l'union alors que la fille en question est déjà enceinte. Cette union ne peut aucunement être valable.
Par contre une femme dont le mariage religieux a déjà eu lieu et qui tombe par la suite enceinte de son mari avant le période nuptiale, c'est-à-dire le magnou konpé, cela ne pose aucun problème de célébrer son mariage alors qu'elle est enceinte. Le magnou konpé est un acte social, mais elle n'est pas un acte religieux. C'était juste un petite précision.
Salam,
Cheikhna Wague je sais tres bien de quoi je parle quand je dis enceinte avant de rentrer dans le "magnokompe" cad ces un complo avec les meres savent que leurs fille enceinte elle font tout pour lui trouver un mari pour ne pas avoir honte le jour de la naissance je te dit 5 ou 6 mois apres le mariage elles accouchent en tout cas c'est tres frequent chez nous.
Salam
Je ne te contredisais point avec mon post. J'apportais simplement une précision. Désolé si je me suis mal expliqué.
Effectivement, comme tu le dis si bien ici, ce cas de figure, ce complot est interdit et le mariage en question n'est pas valable. L'enfant ne peut en aucun hériter le mari trompé de sa mère. Tout enfant né après cet enfant n'est pas un enfant légitime d'un point de vue religieux, car le mariage de ses parents est faux et n'est pas valable. Cela dit, je suis d'accord avec toi. Très cordialement!
Assalamou Aleykoum,
De tels faits réprouvables se produisent parfois,et nul ne peut le nier.Néanmoims il est de notre devoir de croyants de les condamner avec la dernière energie.
Comment l'a expiqué CMW,les conséquences de tels actes sont incommensurables car mettant toute la descendance dans un état d'illégitimité.
Au jour d'aujourd'hui,on est tellement dans un état de dépravation totale des moeurs avec tous ses corrollaires,que rien n'étonne plus personne.
L'idée du post de CMW était de lever toute confusion qui pouvait germer dans la tête de certains en leur expliquant que l'acte religieux de la célébration du mariage prime sur le côté social.
Bien des choses à tous les internautes.
Un vieux sujet qui avait suscité en son temps un débat fructueux et très instructif.