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desinformation
c'est tout à fait vrai que les medias français ne parlent que du mauvais coté des banlieues , il y'a lieu de savoir cette motivation.
en france banlieue n'est dissociable de l'immigration et de tous ses aspects. donc on se dirige vers une configuration sterotypée de ce fait que tous les problemes y prennent sources.
cependant ces medias à votre avis roulent pourqui ? et bien pour le politique qui les exploite à leur guise. alors que les banlieues et les habitants qui y resident ont leur mot à dire dans la societé et on le sait.
les talents dans les banlieues sont extraordinaires qu'il est tentant de cesser de mettre tout le monde dans le meme panier.
banlieue , ville en france pour moi je ne vois de difference en termes des justifications politiques. si c'est la delinquance aucun n'endroit n'est epargné aujourd'hui.
combattez cette desinformation à sa maniere
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Je remonte le sujet car j'ai cru comprendre qu'à l'approche des municipalités il existe beaucoup de jeunes issus de ces quartiers qui font parti des listes pour représenter leur parti ou en tant que indépendant.
Si vous en connaissez, merci de nous donner plus d'information sur eux puisse que les médias ne parle pas eux passons leurs informations sur Soninkara.com
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J'ai grandi dans une cité, je commence par les aspects négatifs:
- L'isolement: j'avais la plupart de mes amis (de primaire, de collège) dans la même cité, on était pas enclin à sortir ailleurs, on restait dans la cité, ou on zonait dans les alentours sans jamais aller bien loin.
Le phénomène d'imitation faisait que les jeunes de la cité adoptaient les mêmes habitudes (façon de parler, de s'habiller, de se comporter, etc). On était un peu dans notre "petit village" avec ses codes et ses manières. Il faut dire que rien ne nous poussait à sortir de la cité car on avait tout à proximité (commerces, écoles, permanences administratives, centre social pour les activités sociaux- culturelles etc..)
- L'absence de modèle de rigueur: les cas de réussite, de mobilité sociale existent dans les cités mais restent exceptionnels.
Les "grands" de ma cité étaient pour la plupart sans emploi après des échecs scolaires répétés. "Quand l'ascenseur social est en panne" peu de gens ont, comme Aziz Senni,le courage de prendre les escaliers et préfèrent se lancer dans la facilité, même si celle-ci glisse parfois sur les pentes de l'illicéité.
Mis à part celà, la cité a beaucoup à offrir sur le plan des relations humaines: les solidarités, l'entraide sont des notions assez fortes. De même que la modestie et le partage. De plus, les petits "caïds" des cités ne sont pas des gens irrécupérables comme les médias veulent bien nous le faire croire, beaucoup s'assagissent une fois qu'ils ont trouvé un emploi.
Les médias ne nous apportent strictement rien à nous montrer des CRS en proie à des jets de pierres ou des voitures brulant sur le bitume, surtout lorsque l'on sait que leur instrumentalisation par le pouvoir politique est assez forte en ces temps d'échéances électorales.