Ce matin, après l'intervention de la police pour expulser les mal logés à Aubervilliers Rama Yada a fait un brièf passage pour voir les expulsés. Avez vous des nouvelles de cette visite? Qu'a t-elle dit lors de son passage?
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Ce matin, après l'intervention de la police pour expulser les mal logés à Aubervilliers Rama Yada a fait un brièf passage pour voir les expulsés. Avez vous des nouvelles de cette visite? Qu'a t-elle dit lors de son passage?
Voilà ce qui ce dit :
TchoooCitation:
La secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères a reçu un accueil houleux, jeudi matin à Aubervilliers, après l’expulsion d’un campement de 150 squatteurs.
Entre 7h00 et 10h00, la police a plié les tentes et les affaires de 150 squatteurs, pour la plupart ivoiriens, maliens gambiens qui avaient monté un «campement de la colère» pour protester contre leur expulsion de logements sociaux occupés illégalement.
Sifflets et applaudissements
Arrivée sur les lieux vers 11 heures, à l’improviste, la jeune secrétaire d'Etat a été accueillie autant par des sifflets que des applaudissements. Elle a expliqué aux squatteurs qu’elle ne comprenait pas que de telles choses arrivent dans une mairie communiste. Elle a expliqué qu’elle voulait un médiateur et qu’elle allait suivre le dossier avant de repartir, après une vingtaine de minutes sur place.
La police a évacué jeudi matin un camp d'environ 80 tentes installées depuis deux mois à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) par des squatteurs de logements sociaux demandant à être relogés.
«Trouble à l'ordre public»
La justice, saisie par la municipalité communiste, avait ordonné lundi l'expulsion pour «trouble à l'ordre public» des 112 personnes recensées mi-juillet dans ce camp, en raison notamment de la proximité de l'école Joliot-Curie dont les 1.000 élèves ont fait leur rentrée mardi.
L'intervention des forces de l'ordre a eu lieu à l'heure de la rentrée des classes. Les policiers, environ 80 agents, ont commencé à évacuer le camp à 7h30, selon le Dal (Droit au logement), traînant jusqu'à des camions de déménagement tentes, matelas et effets des dizaines de familles du quartier de la Maladrerie installées depuis le 11 juillet à cet endroit pour appuyer leurs demandes de relogement.
«Rester là»
A 9h55, la police est partie sous les huées, abandonnant la dalle aux familles, dont de nombreuses femmes avec enfants. A 10 heures, une première tente était remontée.
Assise sur une couverture, un bébé de six mois dans le dos, Assia Sangare entend «rester là», car elle «ne sait pas où aller». Cette réfugiée politique ivoirienne, mère de deux enfants, a été expulsée début juillet de son appartement. Son nouvelle expulsion, et celle de quatre autres familles, avaient été le détonateur du mouvement de protestation.
Bonsoir
Oui, je viens de voir le phénomène à la Télé. D'aprés David Pujadas, ni le premier ministère, ni le Maire d'Aubervilliers ne sont contents de sa présence. D'ailleurs, le premier ministre lui démande des explications de ta visite improviste.
C'est fou, les médias vont enfin s'intéresser à cette affaire et en faire leurs unes, pas parce que ces pauvres sans-logis qui vivaient sur le trottoir depuis des semaines, se faisaient malmenés manu-militari par la police, mais parce qu'ils ont trouvé là un moyen de créer une affaire "Rama Yade".
Ils faut toujours voir l'information qu'ils nous passent sous un autre angle. Ce n'est que de cette manière que l'on s'appercevra de leur cynisme.
Bonjour,
Ce qui est dis dans la presse :
TchoooCitation:
La benjamine du gouvernement, Rama Yade, a été convoquée dans le bureau de son directeur, le Premier ministre jeudi. La jeune secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme a dû s’expliquer sur son déplacement improvisé à Aubervilliers, où un campement de familles africaines venait d’être évacué par la police quelques heures plus tôt. «A l’avenir, ce type de démarche devrait faire l'objet d'une concertation avec ses collègues» du gouvernement, lui a-t-on rappelé à Matignon.
Il était 11heures lorsque, parmi les campeurs délogés, encore sous le choc, un bruit se répand. «C’est la ministre!». Accompagnée d’un garde du corps, Rama Yade venait d’apprendre la nouvelle de cette opération policière à la radio, dans sa voiture de fonction. Elle a décidé, spontanément, d’aller se rendre compte par elle-même de la situation.
«la honte pour ton gouvernement»
Immédiatement alpaguée par les représentants du collectif de squatteurs, elle se dit « choquée » par ce qui arrive à ces familles. Puis, s’« étonne que des choses pareilles se produisent dans une mairie communiste ». C’est alors que le ton monte. «Ma
sœur, c’est la honte pour ton gouvernement, c’est lui qui nous expulse, le sous-préfet était là ce matin !», lancent des expulsés à la jeune femme d’origine africaine elle aussi.
Avant de clore sa brève visite, Rama Yade a griffonné sur un papier quelques numéros de téléphone. « Je pense qu’il faut un médiateur, je vais essayer d’arranger les choses », a-t-elle lancé. Au départ de sa voiture, certains applaudissent, mais la majorité se met à la huer.
Puis, apprenant ce qu’elle venait de déclarer, la mairie d'Aubervilliers est sorti de ses gonds. La municipalité communiste s'est indignée du «soutien affirmé apporté à des squatteurs» et n’a pas apprécié de «constater qu'une ministre conteste ainsi une décision de justice prise par un juge indépendant.
En effet, c’est la ville qui, à l’approche de la rentrée, avait saisi le tribunal pour obtenir l’évacuation de ce camp installé devant un groupe scolaire de 1000 élèves. Le tribunal de Bobigny avait autorisé, lundi, le recours à la force publique. Les squatteurs avait installé en juillet ce campement pour protester contre l’expulsion de cinq familles de logement sociaux occupés sans titre à Aubervilliers et la menace d’expulsion de 25 autres familles.
80 tentes et 150 occupants
Hier matin, on recensait 80 tentes et 150 occupants, en majorité des familles ivoiriennes, mais aussi maliennes et gambiennes. Iles espéraient, avec ce campement,
obtenir un relogement.
Hier soir, ils avaient repris place au même endroit, sous une grande bâche étendue entre des arbres. Et à 20h30, la police revenait à la charge pour les déloger de nouveau.
Fallait bien que quelqu'un bouge pour eux non ;) .
Et franchement Rama Yade, je vais me faire un autre opinion de toi !!
Il ne faut surtout pas qu'elle se laisse influencer par les gens du gouvernement, inch'Allah sa ira ...
Salam aleykoum
D'après le journal "20 minute" "le 1er ministre François Fillon, à rappelé à Rama Yade "qu"à l'avenir, ce type de démarche devrait faire l'objet d'une concertation avec ses collègues du gouvernement"
Bien évidemment!!! :(
Moi je suis contente de sa démarche franchement bravo. Mais ça été mal pris les hommes politique comme François Fillon. Moi aussi j'ai un autre image d'elle.
Ne crier pas hourra tout de suite n'oubliais pas qu'en politique rien est fait au hasard :
TchoooCitation:
La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, a justifié vendredi 7 septembre sa visite aux squatteurs d'Aubervilliers en déclarant qu'elle voulait montrer que "l'extrême gauche n'a pas de leçon à donner" à la droite en matière de logement, dans une interview sur Europe 1.
"Je voulais absolument faire passer ce message qui était qu'en matière de logement l'extrême de gauche n'a pas de leçon à nous donner", a expliqué Rama Yade.
La secrétaire d'Etat a suscité une polémique en rendant visite jeudi à des squatteurs d'origine africaine expulsés en application d'une décision de justice prise à la demande de la municipalité communiste d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).
"Notre supposée inhumanité"
"Sur cette question du logement, le camp du bien n'est pas à gauche et le camp du mal n'est pas à droite", a déclaré Rama Yade, d'origine sénégalaise, symbole de l'ouverture du président Nicolas Sarkozy aux Français d'origine immigrée.
Interrogée sur les explications qui lui ont été demandées par le Premier ministre après sa visite controversée, elle a répondu que François Fillon "a tout à fait compris le fond de ma pensée".
"Il a surtout expliqué qu'en matière de cohérence gouvernementale il faut en parler entre nous avant", a-t-elle précisé.
"Nos militants en ont assez de se faire insulter quand c'est une mairie de droite qui opère ainsi. On en a assez de nous faire traiter de fascistes par certains qui, ont au nom d'une supposée supériorité morale n'ont cessé depuis des mois de nous donner des leçons sur notre supposée inhumanité", a poursuivi Rama Yade, membre de l'UMP.
"Ils font la même chose"
Pour elle, "ce qui s'est passé à Aubervilliers montre que ce camp supposé du bien n'a vraiment aucune leçon à nous donner". "Et pour l'avenir c'est un enseignement utile, une clarification nécessaire. Demain, ils ne pourront pas défiler dans des squats en expliquant que nous on est méchants et que eux sont gentils puisqu'ils font la même chose".
La municipalité communiste d'Aubervilliers, confrontée depuis plusieurs années au squat d'une partie de son parc de logements sociaux, s'était indignée de la visite de Rama Yade, y voyant la contestation d'une décision de justice.
la video :
YouTube - Expulsions à Aubervillies