C'est ce qui fait encore mal, très mal pour qui connaît l'orgueil et l'arrogance de DSK.
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New york Post...
Dominique Strauss-Kahn may have more to worry about than a possible prison sentence.
The IMF chief's alleged sex-assault victim lives in a Bronx apartment rented exclusively for adults with HIV or AIDS, The Post has learned.
The hotel maid, a West African immigrant, has occupied the fourth-floor High Bridge pad with her 15-year-old daughter since January -- and before that, lived in another Bronx apartment set aside by Harlem Community AIDS United strictly for adults with the virus and their families.
The Post has not been able to ascertain whether the maid, 32, has HIV/AIDS because of medical confidentiality laws.
http://www.nypost.com/rw/nypost/2011.../300035852.jpg AP
PRESSURE: IMF chief Dominique Strauss-Kahn, here with wife Anne Sinclair, is sitting in a Rikers Island cell under suicide watch after being charged with the attempted rape of a hotel maid.
But the agency rents apartments only for adults with the disease. A Harlem United worker said at least one adult in the household has to be HIV-positive or have AIDS to qualify for one of their units. A healthy adult with a child with HIV or AIDS is not eligible.
"The [current] apartment isn't rented under her name. Harlem [Community AIDS] United places their tenants in our building," explained an employee of the apartment building's property manager, Chaim Gross, of Brooklyn.
The maid had previously lived in another High Bridge apartment rented by Harlem United, a source said. She had moved there with her child in 2008.
According to the agency, it is not uncommon for people with HIV/AIDS to move around.
Her lawyer, Jeffrey Shapiro, and a close family friend said the chambermaid is a widow who lives alone with her daughter. Public records list her as the only adult in the current apartment and the only adult having lived in her previous apartment.
Neighbors also say it was just her and the child in both places.
The Harlem United workers who talked to The Post were not specifically addressing the maid's living situation, only their agency's housing policies. Officials at Harlem United declined to comment because of confidentiality.
The woman has accused France's leading presidential contender of forcing her to perform oral sex on him twice and then trying to rape her as she tried to clean his Sofitel hotel room in Times Square on Saturday.
She told cops that after he sodomized her, she spit out his semen on the floor, a law-enforcement source said. Investigators are running DNA tests on the sample.
According to the federal Centers for Disease Control: "It is possible for either partner to become infected with HIV through performing or receiving oral sex."
Strauss-Kahn's lawyers declined comment last night.
The humiliated, 62-year-old suspect was ordered held without bail Monday and placed under suicide watch at Rikers Island -- reduced to wearing shoes without laces and a medical device to make sure he's breathing.
Read more: Accuser in IMF Strauss-Kahn hotel sex case lives in apartment for AIDS victims - NYPOST.com
Le traitement réservé au patron du FMI par la presse et la justice new-yorkaise peut surprendre, voire choquer. Cela ne devrait pas.
http://www.slate.fr/sites/default/fi...ry/walkdsk.jpg
L’arrestation de DSK par les autorités portuaires de l’aéroport de New York et son inculpation ont mis une claque à tout le monde. Normal, un scandale politico-sexuel, ça envoie. Mais la plus grosse claque, ce n‘est pas vraiment l’événement, c’est son traitement. Ok, il y a Twitter, le demain-tous-journalistes, l’interweb mondial... on commence à connaître. Le truc inédit, c’est ce traitement américain d’une affaire française.
Deux tabloïds ont mené la danse. Le New York Post a révélé l’info dès le samedi soir, et le Daily News a donné le ton avec sa une «Le Perv». Nos médias, dont les contacts en fait-div et police-justice sont quasi-exclusivement français, ont dû pour la plupart suivre les investigations de leur confrères américains malgré la présence de leurs correspondants sur place. L’après-midi, chaînes d’info et sites internet ont fait du remplissage faute de news en attendant une comparution qui n’a finalement jamais eu lieu. i-Télé et BFM ont occupé l’antenne avec une armée d’éditorialistes, les sites d’infos ont gratté les fonds de tiroir (théorie complotiste en home du Monde.fr, citation de Mixbeat par un Le Parisien en mal de sources..., Tristane Banon et sa mère ont fait leur apparition.
La routine. Un peu limite, mais la routine. On a mangé du DSK toute la journée, on s’est couchés un peu secoués mais, habitués aux traitement de ce genre d’affaires quand elle surviennent en France, on imaginait que le lendemain, Dominique Strauss-Kahn dormirait tranquillement chez lui après avoir vu le juge, attendant que la procédure suive paisiblement son cours. Quelques papiers dans la presse, l'infamie habituelle sur les réseaux sociaux pendant quelques jours et tout allait vite rentrer dans l’ordre.
Oui. Mais on n’est pas en France. DSK s’est fourré dans un merdier à bannière étoilée. Les règles ne sont pas tout à fait les mêmes. Il s’en est vite aperçu, les Français aussi. Lundi, les tabloïds en ont remis une couche en une, la photo de Strauss-Kahn shooté à la sortie du commissariat a fait le tour des télés et des sites internet. L’ambiance NY Unité spéciale, c’est marrant sur TF1, mais quand ça concerne quelqu’un qu’on connaît, ça ne fait pas tout à fait pareil.
Belle plaque, nouvelle claque. Pas le temps de débattre sur la présomption d’innocence et l’opportunité de publier l’image d’un homme-présumé-innoncent-inculpé-et-entravé qu’à 17 heures, hop, ce fut l’heure du passage devant la juge qui n’a pas l’air commode.
Un merdier à bannière étoilée
Les télés françaises se sont contentées de nous montrer la façade du palais de justice en attendant que leurs journalistes, coincés en salle d’audience, viennent débriefer à l’antenne. Les infos junkies ont tremblé parce que les quelques journalistes twittos présents à l’audience auraient pu être sommés d’éteindre leurs portables pendant les débats. Ils ne l’ont pas été. On apprendra donc en direct, sur Twitter et sur i-Télé qui lit Twitter que Strauss-Kahn allait rester en prison. Encore une claque.
Ah et tiens, personne n’y avait pensé dans sa petite cervelle de Français, mais aux Etats-Unis, on peut les filmer, les débats. Qu’à cela ne tienne, on a eu les images. Le visage d’un DSK en légère panique, barbu et froissé, un poil dépassé par les événements, est apparu sur les écrans. On a aussitôt revécu la scène avec lui, sauf que là, nous, on connaissait la fin. Dernière claque de la journée.
Forcément, ça a fait beaucoup. Les possibles 70 ans d'incarcération sur Rikers Island, la fermeté du système judiciaire américain que, finalement, on ne comprend pas si bien, la couverture totale et jusqu’au-boutiste de ce genre d’affaire par les médias américains, sur lesquels les Français sont bien obligés de se caler...
Ambiance crue et cruelle où une bonne affaire criminelle motive n’importe quel procureur désireux de se faire réélire et n’importe quel média goulu d’audience, où la chaîne TruTV diffuse quotidiennement des procès de droit commun et où un petit juge texan peut faire vaciller un président des Etats-Unis.
Le soir-même, au JT de France 2 de 20 heures, si mes sources sont bonnes, un(e) journaliste semblait s’étonner qu’il n’y ait pas de secteur VIP dans les prisons américaines. Un autre, dans Mots croisés, avoua combien il était secoué, choqué, presque scandalisé que la police se soit organisée avec la presse pour faciliter le travail des photographes, qui ont mitraillé Strauss-Kahn à Harlem. «Il a été traité comme un vulgaire criminel», disait-il en substance. Pas exactement. Le président du FMI a simplement été traité comme un Américain —un peu connu. Et encore —enferré dans le système politico-médiatique américain. On n’a juste pas l’habitude.
Ce sont des conneries par lesquelles ils essaient de noyer le poisson. Tous les témoignages convergent sur la personnalité de notre cousine guinéenne;D : travailleuse, responsable et discrète. Elle était mariée avec un guinéen et aujourd'hui divorcée. Qu'on nous colle la paix avec ces informations qu'on entend qu'en France.
Affaire DSK : les derniers développements de l'enquête
LEMONDE.FR avec AFP
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DSK, le 4 avril 2011, à Washington.AFP/MANDEL NGAN
Les enquêteurs reconstituent minutieusement le fil des événements entre l'arrivée de la victime présumée dans la chambre de l'ancien directeur du Fonds monétaire international et l'interpellation du Français.
Délai entre départ de l'hôtel et l'alerte du Sofitel. Les policiers enquêtant sur la tentative de viol présumée de Dominique Strauss-Kahn s'interrogent sur le délai d'une heure entre son départ de l'hôtel et l'alerte donnée par le Sofitel, a appris Reuters mercredi de source proche du dossier.
Ils estiment que la femme de chambre, qui l'accuse d'agression sexuelle et de tentative de viol, est entrée dans la chambre peu après 12 heures, heure locale. A 12 h 29 ou 12 h 30, selon les caméras de surveillance de l'hôtel et des témoins, Strauss-Kahn a quitté l'hôtel en hâte, sans passer par la réception, et hélé un taxi.
Les policiers pensent que la femme de chambre a presque immédiatement rapporté l'agression présumée à plusieurs collègues. Le premier appel de l'hôtel au 911, le numéro d'urgence de la police, a été reçu à 13 h 32, selon les documents cités par cette source. La sécurité du Sofitel a dit qu'elle souhaitait rapporter une agression sexuelle. Les premières équipes de police sont arrivées sur place treize minutes plus tard.
Pour cette source, il y a deux explications possible à ce délai d'une heure. La première est que la victime présumée a été tellement choquée et son récit de l'agression était si surprenant que la direction de l'hôtel a mis une heure avant d'être sûre qu'elle devait alerter les autorités. La deuxième option, privilégiée par les enquêteurs, est que la direction française de l'hôtel n'a pas voulu se précipiter pour dénoncer un client français si prestigieux. Le Sofitel de New York n'était pas joignable dans l'immédiat pour commenter ces informations.
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C'est dans la suite 2806 de cet hôtel new-yorkais que la plaignante dit s'être faite agressée par Dominique Strauss-Kahn samedi 14 mai.AFP/MONIKA GRAFF
Agenda jusqu'à l'arrestation dans l'avion. Les policiers tentent aussi de détailler l'agenda de Strauss-Kahn jusqu'à son arrestation à bord d'un avion à destination de Paris, sur le tarmac de l'aéroport John Fitzgerald Kennedy de New York.
Dans la nouvelle demande de libération sous caution déposée par la défense, les avocats de l'ancien ministre de l'économie déclarent que leur client a quitté l'hôtel à 12 h 28 et qu'il s'est rendu à un rendez-vous pour déjeuner "à quelques rues de là", vers 12 h 45. Selon la source proche du dossier, les enquêteurs estiment que Strauss-Kahn a appelé l'hôtel à 15 h 30, vraisemblablement de l'aéroport, pour demander s'il n'avait rien oublié.
La police présente au Sofitel a alors prié le personnel de demander à Strauss-Kahn de préciser où il était pour qu'on lui rapporte son téléphone portable. La police a demandé au Port Authority, qui dirige les infrastructures liées au transport dans la métropole new-yorkaise, de retenir l'avion jusqu'à son arrivée. Les agents du Port Authority sont montés à bord de l'avion d'Air France vers 16 h 30 et ont prié le directeur du FMI de quitter l'appareil en silence. Il a alors été remis à la police, menotté et emmené dans un commissariat de Harlem.
Nouveau témoin. Un employé était présent dans la suite de Dominique Strauss-Kahn samedi 14 mai au moment où la victime présumée d'une agression sexuelle par le directeur du FMI est entrée, rapporte Le Figaro dans son édition de jeudi. Selon le quotidien, qui cite une source proche du Sofitel de New York où se sont déroulés les faits, la femme de chambre "aurait simplement poussé la porte qui était entrouverte".
"Cet homme, affecté au room service, débarrassait le couvert dans la suite. Sa collègue lui aurait demandé si elle pouvait commencer à nettoyer", écrit le journal sur son site. "L'homme lui aurait répondu qu'il avait terminé et que la suite était inoccupée, puis il est sorti. Il ne savait pas que DSK pouvait se trouver dans la salle de bains."
Le quotidien en déduit que la victime présumée n'aurait alors pas eu besoin d'introduire une carte d'accès pour entrer dans la suite et que l'heure précise de son entrée devra être déterminée par d'autres moyens. Le journal ajoute qu'aucune caméra ne serait installée dans le couloir menant à la suite.
Moquette examinée. Selon des sources proches de l'enquête, les enquêteurs examinent un morceau de la moquette de la chambre d'hôtel où résidait DSK. Le morceau a été prélevé là où la femme de chambre affirme avoir craché après que le patron du FMI l'a forcée à lui prodiguer une fellation. Selon les enquêteurs, la moquette pourrait contenir des traces de sperme, et constituer une preuve cruciale dans le dossier.
Ce qui est aussi troublant dans cette affaire, c'est que DSK, n'étant pas n'importe qui, vaque à ses occupations comme ça à New York sans garde du corps.
Il prend une suite à 3000 $ la nuit, puis un taxi, va à des rendez-vous de déjeuner, ensuite, part à l'aéroport, tout ça, tout seul comme le ferait n'importe quel citoyen lambda.
C'est quand même étrange non ?
Lui qui est le directeur du FMI devait être une bonne cible de tous ces fous furieux anti-capitalistes, anti-occidentaux et autres terroristes du genre. Par conséquent, j'estime qu'il devait être accompagné, night and day, par des gardes du corps, surtout pour ses déplacements.
Mais, là, rien, monsieur fait tout, tout seul, se déplace tout seul dans New York, prend le 1er taxi qu'il trouve dans la rue. Étrange, non ?
Fodyé !
J'y ai pensé aussi... Je me dis peut-être qu'il était en vivance...;D. Peut-être qu'il est pas très connu...étant de Washigton.
Premiers Mots de DSK depuis Rickers Island.
"C’est avec une infinie tristesse que je me vois obligé aujourd’hui de proposer au conseil d’administration ma démission de mon poste de directeur général du FMI.
Je pense d’abord en ce moment à ma femme - que j’aime plus que tout - à mes enfants, à ma famille, à mes amis.
Je pense aussi aux collaborateurs du FMI avec lesquels nous avons accompli de si grandes choses depuis plus de trois ans.
A tous, je veux dire que je réfute avec la plus extrême fermeté tout ce qui m’est reproché.
Je veux préserver cette institution que j’ai servie avec honneur et dévouement, et surtout, surtout, je veux consacrer toutes mes forces, tout mon temps et toute mon énergie à démontrer mon innocence".
Dominique Strauss-Kahn
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Ce matin était publiée dans le Parisien une interview du frère de la femme de ménage qui accuse Dominique Strauss-Kahn de l’avoir agressé. Blake Diallo, 42 ans, tient un restaurant africain au coeur de Harlem, à New-York. Sa soeur est « avant tout une victime ».
Blake Diallo a vécu 16 années en France avant de s’installer à New-York. Il tient un restaurant africain, le Café 2115, à Harlem.
L’homme de 42 ans raconte que sa soeur ne savait absolument pas qui était DSK quand les faits se sont produits. C’est en regardant les informations samedi qu’il a compris qu’il s’agissait « d’un des hommes les plus puissants du monde » ! D’après lui, elle a quitté son domicile du sud du Bronx pour un lieu secret sous la protection de la police. « Elle est incapable d’inventer une telle histoire » affirme-t-il.
Webnews
Blake Diallo, 42 ans, répond tout aussi bien en français qu’en anglais. Ce patron d’un restaurant de cuisine africaine, le Café 2115, situé sur l’avenue Frederik Douglas, sur la 8e Avenue de Manhattan dans le quartier de Harlem, est le frère de Nafissatou, victime présumée de Dominique Strauss-Kahn.
Cette femme de chambre de 32 ans, employée à l’hôtel Sofitel de Times Square depuis trois ans et mère célibataire d’une petite fille de 9 ans, prénommée Dana, était « complètement paniquée », quand elle a appelé son frère, samedi après-midi, quelques heures après les agressions sexuelles dont DSK est accusé. Blake qui a vécu seize ans en France avant de partir aux Etats-Unis, nous a reçus hier dans son modeste établissement où il sert à toute heure de savoureux ragoûts de viande longuement mijotés dans d’immenses marmites. Il assure que Nafissatou, qu’il surnomme Nafi, est désormais une « femme dévastée ».
Comment se porte Nafissatou aujourd’hui ?
BLAKE DIALLO. Ma sœur est toujours en état de choc. C’est avant tout une victime effrayée et dévastée par le comportement d’un homme qu’elle ne connaissait pas et qui a cherché à abuser d’elle. Elle faisait seulement son métier de femme de chambre lorsqu’elle a été attaquée.
Où vit-elle désormais ?
Nafi a quitté son appartement de trois pièces dans le sud du Bronx et vit dans un lieu tenu secret sous la protection de la police. Elle pleure beaucoup. Je l’ai eue encore ce matin au téléphone, elle pleurait toujours.
Comment avez-vous eu connaissance de son agression ?
Je l’appelle régulièrement pour avoir de ses nouvelles. On se parle tous les matins. Samedi, elle n’a pas répondu, ce qui n’est pas dans ses habitudes. Elle m’a juste rappelé dans la soirée pour me dire que quelque chose d’horrible venait de lui arriver et qu’elle était en compagnie d’un médecin et de la police. Puis, elle a précisé que quelqu’un avait voulu lui faire du mal. Je lui ai dit de se calmer. C’est à ce moment-là que j’ai regardé une chaîne locale d’information en continu et que j’ai découvert l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn. Je sais que c’est l’un des hommes les plus puissants du monde. C’est moi qui lui ai appris qui était vraiment son agresseur. Elle ne le connaissait pas.
Pensez-vous que votre sœur ait pu tendre un piège à Dominique Strauss-Kahn ?
Non. Jamais. Ma sœur est incapable d’inventer une telle histoire. Elle n’est pas ce genre de femme. C’est une musulmane pratiquante qui porte un fichu traditionnel sur la tête. Ma sœur ne connaît rien à la politique, elle ne sait même pas qui est le maire de New York. C’est surtout une femme honnête et correcte qui travaille dur pour élever sa fille. Quand elle rentre le soir chez elle, elle regarde les séries télévisées africaines. C’est avant tout une victime.
Faites-vous confiance à la justice de New York ?
Sans aucun doute et pleinement. Il y a bien plus de chances que cet homme soit inculpé ici que si cela s’était passé en Europe. En France, il s’en serait tiré et l’affaire aurait été étouffée. J’espère seulement qu’il restera ici en prison pour un long moment.
Le Parisien
Affaire DSK : rencontre avec le frère de la victime et les Africains de Harlem
Blake Diallo, le frère de la victime présumée du directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, s’est exprimé mardi à la presse devant le 2115, son café de Harlem, à New York. Les habitants suivaient le cours des événements sur les trottoirs. Reportage.
http://www.xibar.net/photo/art/defau...g?v=1305773658
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« On n’a pas le droit de nous filmer, nous on travaille ici ! », s’emporte une serveuse du café 2115, un foulard sur la tête, vers 18 heures. Visées par de très impressionnants objectifs, ses deux autres collègues tentent de servir les habitués : sandwichs, « riz woloff », « agneau dibi » et autres boissons chaudes.
Pourquoi toute cette agitation, se demandent les passants comme les fidèles clients de ce café très en vogue dans la communauté africaine, situé entre Frederick Douglas Boulevard et la 114e rue ? Blake Diallo, le frère aîné de Nafissatou Diallo, la victime présumée du viol dont est accusé Dominique Strauss-Kahn, n’est autre que le manager du petit restaurant guinéen. Il loge au premier étage, et devrait sortir de ses quartiers pour affronter la cinquantaine de journalistes présents sur place. Ce quadragénaire Peul, en veste de tailleur, avec un bandana noir et jaune autour du cou, est visiblement hésitant. Il fait quelques apparitions par l’embrasure de la porte arrière du café, qui communique avec l’étage. Un Africain de très grande taille, visiblement remonté contre les médias et proche de Blake Diallo, conseille à ce dernier de « ne pas parler ». Tous découvrent l’univers médiatique, ses demandes incessantes d’interviews, et ne savent guère comment réagir.
L’air abattu et fatigué, Blake Diallo finit par trouver le courage de s’exprimer. Il explique que sa sœur « se remet tout doucement », avant de demander aux journalistes de « le laisser tranquille ». Le gérant a toujours été discret. Ainsi, s’ils connaissent bien le café, car il est « bien et pas cher », les habitants du quartier ne connaissent le frère de la victime présumée que de vue car « il ne parle pas ». Le propriétaire, Ibrahim Fofana, également présent sur les lieux, ajoute : « elle est très gentille, très gaie, elle ne peut pas avoir inventé tout ça ! »
http://www.xibar.net/photo/art/defau...g?v=1305773659
Au lavomatique situé juste à côté du café et dans la rue, les habitants peinent à comprendre cet empressement médiatique. Ainsi, Elhadji, d’origine sénégalaise, ne se « laisse pas emporter par l’émotion ». Pour ce juriste de formation qui aujourd’hui « se débrouille pour vivre, comme tout le monde ici », la présomption d’innocence est quelque chose de « sacré ». Le Gambien Sulayman se fait soupçonneux : « Il y a forcément quelque chose derrière. Il [Dominique Strauss-Kahn ] ne serait pas si stupide ! » Ce n’est pas la nigériane Marita qui dira le contraire : elle va jusqu’à parler d’un « traquenard ». « Ça peut arriver à tout le monde d’oublier un portable, non ? », s’exclame t-elle. Une jeune femme juste à côté d’elle surenchérit : « Si les Français le veulent vraiment comme président, ils doivent se battre pour lui ! »
José, qui est né et a grandi à Harlem, vend de l’encens dans son petit caddie à roulettes. Il vient de découvrir « l’affaire DSK ». Il ne l’appelle pas encore « le Dominique » comme la plupart des habitants ici. Pour lui, l’ « argent rend fou », le directeur du FMI a connu le même dérapage que Michael Jackson ou Lindsay Lohan. Mais surtout, il s’interroge sur le séisme politique qu’on lui décrit. « Ils ne peuvent pas trouver un autre candidat ? », se demande-t-il, songeur.
par Christelle Gerand
source Afrik.com
http://www.seneweb.com/dynamic/modul...b7b43cf16c.jpg
Les révélations se suivent et ne se ressemblent pas. Après la publication sur le net d’une fausse photo de Nafissatou Diallo, la victime présumée dans l’affaire DSK, son frère Blake Diallo avait fait une sortie dans la presse pour affirmer que « sa sœur est une victime dévastée ».
Il se trouve selon nos informations que ce même Blake Diallo est un sénégalais originaire de Ziguinchor (hlm Nema ) au sud du pays. La preuve Blake Diallo est le fils d’un greffier très connu dans la région. Et d’après toujours nos informations Blake est aussi le frère de Mounass Diallo la femme du célèbre lutteur Tyson.
Toutes ses informations prouvent une fois de plus que tout n’est pas encore révèle dans cette histoire. Jusqu’à preuve du contraire Nafissatou Diallo est une sénégalaise et non une guinéenne En tout cas le site internet black planet dévoile clairement l’identité de ce Blake Diallo qui a vécu 16 années en France avant de s’installer à New-York. Actuellement Il gère un restaurant africain, le Café 2115, à Harlem..
Seneweb.com
La journaliste spécialiste de l’Afrique Sabine Cessou a pu joindre la famille de Nafissatou Diallo.
Les parents de Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui accuse Dominique Strauss-Kahn de tentative de viol et d’agression sexuelle, sont des Guinéens de l’ethnie peule qui, contrairement à leur fille, n’ont pas émigré aux Etats-Unis. Mais la victime présumée de DSK est restée en contact avec eux, et mardi, elle a pu les joindre pour la première fois depuis le début de l’affaire.
"La famille affirme que le viol a bien eu lieu"
"Nafissatou Diallo peut téléphoner directement à ses parents depuis mardi avec un numéro de téléphone masqué", précise Sabine Cassou, journaliste spécialiste de l’Afrique, jointe par Europe1, et qui a pu rentrer en contact avec les parents de la jeune femme. "Elle se trouve sous protection policière, donc elle a droit de téléphoner à ses parents, mais on ne peut pas voir son numéro, et personne ne peut l’appeler directement. La police tient en fait à la protéger des médias."
Et selon la reporter de Slate Afrique, Nafissatou Diallo a répété à ses parents qu’elle était bien la victime de DSK. "Elle dit qu’elle a été violée. La famille affirme que le viol a bien eu lieu", poursuit la journaliste. "Elle donne des informations sur son état de santé, elle dit qu’elle est choquée, que sa fille est bouleversée, et que la prochaine échéance pour elle c’est vendredi. Elle ne voit pas plus loin que vendredi."
Blake Diallo n’est pas son frère
Face à l’impossibilité de joindre leur fille avant mardi, les parents de Nafissatou Diallo ont suivi l’affaire par voie de presse. Et ils n’ont pas apprécié la défense de DSK, notamment sur le caractère éventuellement consenti d’un rapport sexuel et sur la séropositivité supposée de sa victime. "Les parents sont complètement outrés par toutes ces rumeurs. La famille pense que ça fait partie d’une campagne pour la salir et permettre à la défense de Dominique Strauss-Kahn de la présenter sous son plus mauvais jour", raconte Sabine Cessou.
Enfin, les parents Diallo ont affirmé que Blake Diallo présenté comme son frère par nombre de médias, ne fait en fait pas partie de la famille. L’homme est en fait un Sénégalais qui tient un restaurant à Harlem. Dans une interview à la radio africaine SudFM, il se présente d’ailleurs simplement comme un bon ami de Nafissatou, qui l’"appelle tous les matins pour voir si elle va bien".
Europe 1
Dans l'hypothèse que les faits qui lui sont reprochés sont vrais, c'est vrai que cette déclaration là "Je pense d’abord en ce moment à ma femme - que j’aime plus que tout -" aura tout son sens ;D . Car, ça voudra dire que le mec pense toujours à sa femme après avoir commis son forfait. ;D . On se souvient encore de l'affaire avec la hongroise. Là encore, il s'est souvenu de sa femme ... après.
Concernant ce Blake Diallo, moi, je me méfie de tous ces charognards qui tournent autour de la victime.Citation:
Blake Diallo, le frère de la victime présumée du directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, s’est exprimé mardi à la presse devant le 2115, son café de Harlem, à New York. Les habitants suivaient le cours des événements sur les trottoirs. Reportage.
Ce type a un restaurant à Harlem, il porte le même nom que la victime qu'il connaît. C'est facile pour lui de se faire passer pour son frère.
C'est un énorme coup de marketing pour son restaurant que désormais des millions de personnes connaissent maintenant.
Mais, il y a une chose que je comprends pas... La solidarité entre " Balla NSorounkous ".
lls se croient vraiment supérieurs à la bétise humaine. Y en au " Golirandi ". Il soutient mordicus que DSK n'est pas coupable et que c'est un coup monté. Cela m'enerve. Même à la question " Pourquoi, un DG d'un organisme international traine seul à New York, hèle un taxi et s'engouffre dedans sans protocole, ni garde de corps. Plus loin, n'a t-il pas de chauffeur ou de voiture vu son statut ?.
Où a t-il oublié sa fameuse porsche. ;D
J'étais sympathisant mais je vois que certains excellent dans la bétise humaine en pensant qu'ils sont supérieurs aux autres.
"Quel beau c...l !" Cette interjection, à l'adresse d'une des hôtesses du vol New York-Paris AF023 du samedi 14 mai, d'autant plus leste que faite à voix haute devant le personnel navigant commercial, est la dernière phrase prononcée par Dominique Strauss-Kahn avant d'être invité par deux policiers à quitter le siège de la Business Class sur lequel il avait pris place pour se rendre à Paris. En effet, contrairement à ce qui a été dit, le type d'appareil, un Boeing 777, qui assure le vol de 17 h 30 au départ de l'aéroport Kennedy, n'est pas équipé sur Air France d'une classe First...
L'équipage s'est à peine rendu compte qu'il se produisait quelque chose d'anormal, car celui qui était alors encore directeur général du FMI l'avait averti qu'on devait lui rapporter son téléphone portable, oublié dans une chambre d'hôtel. Le commandant de bord avait cependant prévenu DSK qu'il ne pourrait retarder l'avion pour lui permettre de récupérer son bien si le précieux portable n'arrivait pas dans les minutes qui suivaient. Aussi personne n'a été plus étonné que cela quand deux hommes en civil se sont présentés à la porte de l'avion, portant le badge de la Port autority et réclamant Dominique Strauss-Kahn. Ils semblaient avoir juste l'intention de lui faire une communication un peu confidentielle. Ce qui explique également que DSK les ait suivis sans appréhension, ni réticence apparente.
Un incident pourtant aurait pu mettre sur la voie les membres de l'équipage du vol New York-Paris. Quelques minutes avant que DSK soit extrait de l'avion, tous leurs téléphones portables sont devenus subitement muets. Ce qui pourrait bien, après coup, indiquer que les communications avec le vol AF023 ont été volontairement brouillées. Vraisemblablement, ou du moins peut-on le supposer, parce que la police ne voulait pas courir le risque que quelqu'un, depuis l'hôtel Sofitel ou d'ailleurs, avertisse DSK de ce que des policiers allaient venir interrompre définitivement, ce soir-là, son vol de retour vers la France.
DSK libéré... Maitre Taylor a convaincu le juge...
Mais, le procureur là, il est méchant.
Surtout il l'a mis garde : " le moindre souci , tu retournes en prison " Quand même il passera la nuit en prison malgré la décision. En plus cette résidence surveillée est très contraignante et de surcroit aux frais de DSK . Pas question de toucher aux portes-monnaies des contribuables américains .
Il y a trop de zone d'ombre dans cette affaire,ce que je peux tirer comme enseignement c'est que tu peut être aujourd'hui au plus sommet et du jour au-lendemain de retrouver au plus bas de l’échelle,on comprends bien que le pouvoir ressemble à la toile d’araignée aujourd'hui tu la et demain elle se trouve dans une autre main.
Tout ceci est un message à tous tyrans,orgueilleux vanité,injuste,c'est une image de la vie de ce monde" ah! dounia!!!"
DSK : son ADN aurait été retrouvé sur les vêtements de la femme de chambre qui l'accuse.
Citation:
Source: DSK : son ADN aurait été retrouvé - Europe1.fr - International
Des traces ADN auraient été découvertes sur les vêtements de la femme de chambre qui l'accuse.
Les résultats des tests menés dans le cadre de l'affaire DSK ont commencé à tomber lundi soir. L'ADN de l'ex-patron du FMI aurait été retrouvé sur les vêtements de la femme de chambre qui l'accuse d'agression sexuelle et de tentative de viol, rapporte la chaîne américaine NBC, relayée par l'AFP.
Un porte-parole de la police a refusé de confirmer cette information, renvoyant au tribunal qui lui aussi se refusait à tout commentaire.
Selon NBC, du sperme de Dominique Strauss-Kahn aurait été retrouvé sur le col du chemisier de la victime présumée.
Va-t-il plaider coupable ou non-coupable ?
Cette information constitue un tournant dans l'enquête. Cela tend en effet à confirmer scientifiquement qu'il y a bien eu contact sexuel entre DSK et la femme de chambre, mais ne prouve pas pour autant qu'il y ait eu agression sexuelle.
Les avocats de DSK, qui diront le 6 juin prochain si leur client plaide coupable ou non-coupable, pourraient d'ailleurs évoquer un rapport sexuel consenti. Ils demanderont aussi sans doute une contre-expertise pour la salive ou les traces de sperme.
Dominique Strauss-Kahn a été arrêté à New York le 14 mai dernier dans un avion d'Air France en partance pour Paris après les accusations d'une employée de l'hôtel Sofitel à Manhattan, établissement qu’il venait de quitter. DSK n'a cessé de clamer son innocence depuis le début de l'affaire, comme dans son mail d’adieu envoyé dimanche à minuit, heure française, à ses anciens administrés du FMI et publié par CNN.
Dominique Strauss-Kahn a démissionné la semaine dernière de son poste de directeur général du Fonds monétaire international qu'il occupait à Washington depuis 2007. Il est actuellement assigné à résidence à New York dans l'attente de la suite de la procédure.
Salut,
Mais ce DSK, il n'a pas dit toute la vérité à ses avocats ou quoi? comment peuvent ils rester aussi fiers et sur d'eux et dire qu'il sera acquité....
Ce qui me fait bien rire aussi, c'est qu'il a le droit de sortir pour se rendre à la synagogue, la synagogue fallait qu'il y pense avant de faire ses conneries. ;D
POLITIQUE - Ce qui confirmerait qu'un acte sexuel a bien eu lieu dans la chambre 2806 du Sofitel...
L'étau se resserre autour de Dominique Strauss-Kahn, désigné par son ADN. D'après NBC New York et le site de France 2, des sources policières confirment que du sperme retrouvé sur le chemisier de la femme de chambre du Sofitel correspond bien à celui de l'ancien patron du FMI, qui s'était volontairement soumis à des tests médicaux après son arrestation.
Cette information impliquerait qu'un acte sexuel a bien eu lieu, mais ne permet pas de déterminer, à elle seule, s'il y a eu agression sexuelle.
D'autres résultats attendus
Selon les sources policières, trois prélèvements ont eu lieu dans les heures ayant suivi l'acte présumé, notamment sur le chemisier et la moquette de la chambre. Les résultats des deux autres tests ne sont pas encore connus. L'avocat de DSK, Benjamin Brafman, a refusé de commenter ces informations.
Nafissatou Diallo, 32 ans, accuse Dominique Strauss-Kahn de l'avoir traînée jusqu'à la salle de bain où il l'aurait forcée à pratiquer une fellation. Le grand jury new-yorkais, qui a formellement inculpé Strauss-Kahn, a retenu sept chefs d'accusation, dont l'agression sexuelle et la tentative de viol, passibles de 25 ans de prison.
«Depuis le début, les inspecteurs expérimentés du NYPD jugent crédible la version de la plaignante et rien depuis ne les a fait changer d'avis», a déclaré le porte-parole du New York City Police Department (NYPD), Paul Browne, interrogé sur les résultats des tests ADN.
20minutes
Dia il risque malheureusement d'être acquitté quand bien même toutes les preuves semblent l'accabler. Cette histoire qui consiste à aller à la synagogue ou son avocat qui se rend en Israël est une façon de mobiliser un certain lobby. Personne n'est dupe... Aller à un lieu de culte en étant souillé jusqu'au cou dans une affaire pareille n'est rien d'autre qu'un calcul. BHL est là en France en train de crier sous tous toits pour le défendre. Mais c'est ce que les gens ne sont pas sans savoir, c'est que ce n'est pas parce qu'il est juif que cette affaire lui est arrivée.
Non, je dois prendre ma revanche sur quelqu'un qui même avec les élèments formels ( ADN, Sperme ) dit que cette africaine, elle a bien précisé " Africaine " a menti.
En effet, " Moussa Soro ko yani " , pour lui c'est impossible.
Donc, si DSK parlait et disait la vérité, ;D sur le " comment " son ADN et son sperme se sont retrouvés sur les habits de Nafissatou Diallo, on apprendra beaucoup de chose de cette histoire... Certains fermeront leur bec.
J'étais peiné pour lui, mais à l'allure où les choses vont, j'ai déchanté. Il a pas vraiment fermé sa braquette ou ouvert intelligemment. Guilty or Not Guilty, we are waiting, DSK. Tell us the truth.
Même un bouc ne séduit pas en se jettant sur la chèvre... Il essaie de faire des gestes et des cris " animalement romantiques " pour arriver à ses fins.
Fox News affirme mardi connaître la teneur de la conversation entre Dominique Strauss-Kahn et la plaignante, la femme de chambre Nafissatou Diallo. DSK aurait dit pendant l'agression sexuelle présumée commise dans la chambre du Sofitel de New York "Baby, tu sais qui je suis? Tu sais qui je suis?". Le média américain indique tenir ces informations de sources proches de l'enquête.
La femme de ménage guinéenne aurait supplié à plusieurs reprises son agresseur présumé de mettre fin à ses gestes déplacés par des ""Please, please stop. No!". Toujours selon ces mêmes sources, la femme de chambre ignorait bel et bien qui occupait la chambre, facturée à 3000 dollars la nuit.
Le jour des faits, Diallo serait tombée nez à nez avec un Dominique Strauss-Kahn nu, sortant de la salle de bain. Celui-ci aurait ensuite touché les seins de la plaignante, tentant de la coucher sur le lit, avant qu'elle ne le prie de s'arrêter.
Selon les sources de Fox News, la femme de chambre de 32 ans étant très croyante, elle aurait immédiatement posé ses mains sur ses yeux afin de ne pas voir DSK dans son plus simple appareil. Il aurait alors couru vers elle dans l'entrée de la suite, touché ses seins et amené celle-ci jusqu'à la chambre proprement dite. Des draps blanc tachés de sang auraient même été emporté par la police, selon Fox News.
La mère celibataire aurait essayé plusieurs stratagèmes pour se dépêtrer des griffes de son agresseur présumé. "Mon chef est dans le couloir", aurait-elle prétexté, sans que cela n'émeuve DSK. "Arrêtez s'il-vous-plaît. Je ne peux pas perdre mon travail, ne faites pas ça. Je vais perdre mon travail!", se serait-elle écriée.
Strauss-Kahn aurait ensuite répondu: "Non baby (en anglais dans le texte), tu ne vas pas perdre ton job. S'il-te plaît, baby, ne t'inquiète pas". "Tu ne sais pas qui je suis?", aurait-il répété, en continuant de la harceler, allant même à jusqu'à la traîner sur le sol à l'entrée de la suite.
Puis, alors qu'elle repoussait son agresseur présumé et courait vers la porte, la jeune femme aurait glissé sur un journal. C'est à ce moment que DSK l'aurait forcé à lui faire une fellation.
La jeune femme aurait finalement pu fuir en poussant Strauss-Kahn sur le coin d'une armoire. Il porterait d'ailleurs une marque dans le dos à cause du choc. Elle aurait ensuite couru jusqu'à l'escalier de service où des collègues l'auraient retrouvée en état de choc. Tremblante, elle ne pouvait tenir un verre d'eau, selon ces mêmes sources.
Ni les autorités, ni un avocat de DSK contacté par la chaîne américaine n'ont souhaité commenter ces informations.
Des avances à deux autres employées
Toujours selon Fox News, DSK aurait fait des avances à deux autres femmes pendant son séjour de 24 heures au Sofitel de New York. Alors qu'il s'enregistrait, il aurait pris et massé la main d'une première employée et l'aurait invité dans sa chambre mais elle aurait décliné l'invitation.
Plus tard, DSK aurait appelé la réception et invité une autre employée à venir le rejoindre dans sa chambre. "Montez, j'ai une superbe suite et un excellent vin", mais elle aussi a refusé l'invitation, selon ces sources.
Selon des proches de la femme de chambre, Nafissatou Diallo serait une employée modèle. Elle ne boit pas, ne fume pas et rentre directement de son travail pour s'occuper de ses enfants.
Le 14 mai, plusieurs sources affirment que la femme de chambre a respecté le protocole de l'hôtel, frappant à trois reprises à la porte de la chambre, puis en s'annonçant. N'obtenant pas de réponse, elle a finalement sonné à la porte mais sans succès. Selon Fox, DSK n'a pas requis un check-out plus tardif, les faits se passant après le check-out de midi.
Un employé du room-service serait passé dans la chambre quelques instants avant les faits, trouvant les lieux vides. Selon les sources de la Fox, DSK aurait pu avoir eu l'idée de se cacher au moment où l'employé est entré, sachant que la femme de chambre passerait quelques minutes plus tard.
Une enveloppe pour la famille de Nafissatou Diallo
Selon le New York Post, l'entourage de Dominique Strauss-Kahn aurait proposé à la famille de la plaignante une somme d'argent pour mettre fin aux ennuis judiciaires de l'ex-directeur du FMI.
La somme d'argent serait un nombre à sept chiffres selon une femme d'affaires américaines proche de DSK. «Il va s'en sortir. Il retournera en France et n'ira pas en prison. La femme de chambre va avoir beaucoup d'argent», a-t-elle ainsi précisé au New York Post. (mdv)
Un comité de soutien à Nafissatou Diallo : Comité de soutien à Nafissatou Diallo - Site Officiel de Claude Ribbe
Certes c'est le premier banquier du monde mais pas un chef d'état qui gère une armée ou une rockstar qui a des millions de fans.
Même pas 5% de la population mondiale le reconnaitrait en rue. :)
Il n'y a à ma connaissance jamais eu d'attaques contre un président du FMI.
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La maison de 600 mètres carrés, une townhouse dans le langage new-yorkais, était en location depuis plusieurs mois à 60.000 dollars par mois. Crédits photo : Craig Ruttle/AP
VIDÉO - L'ancien directeur du FMI a quitté mercredi soir l'appartement où il résidait depuis sa sortie de prison pour s'installer dans une luxueuse maison du quartier de TriBeCa, à New York, dans l'attente de son procès.
http://www.lefigaro.fr/icones/coeur-.gif Dominique Strauss Kahn s'offre une «prison» de luxe à 50.000 dollars par mois au 153 Franklin Street dans le quartier de TriBeCa à Manhattan. L'ancien directeur du FMI est sorti mercredi soir vers 19h30 heure locale de sa résidence temporaire au 71 Broadway escorté de deux «gorilles», des gardes du corps de la société Stroz Friedberg chargée de le surveiller. Un iPad sous le bras, sur lequel il jouerait beaucoup aux échecs ces derniers temps, il est apparu souriant devant les caméras de télévision.
Vingt minutes plus tard, il emménageait dans ses nouveaux quartiers, dans une maison de deux étages au style faussement ancien. Des employés de la société de sécurité lui ont fait suivre ses valises, puis un livreur est arrivé. Au menu: un steak salade, qui a coûté 242 dollars. DSK a offert 25 dollars de pourboire, le minimum protocolaire à New York. C'est dans ce quartier très huppé que l'ancien patron du FMI vivra en résidence surveillée, avec son épouse Anne Sinclair, en attendant son procès. Sa prochaine comparution est prévue le 6 juin. Sa fille Camille, celle avec laquelle il aurait déjeuné le samedi 14 mai juste après la tentative de viol présumée d'une femme de chambre au Sofitel, a été aperçue entrant en catimini dans la résidence quelques heures avant lui.
TriBeCa est un ancien quartier d'usines et de hangars reconvertis il y a une vingtaine d'années en lofts. L'endroit qui forme un triangle au dessous de Chinatown au sud de Manhattan est très couru par les acteurs de cinéma et les célébrités américaines. Robert de Niro habite tout près. Cameron Diaz et le joueur de baseball Alex Rodriguez avaient été aperçus il y a quelques mois au 153. Anne Sinclair, qui paie les factures de DSK, ne s'en est, quant à elle, «pas si mal» sortie pour le prix de la location. Elle a obtenu un rabais de 10.000 dollars alors que la maison de 600 mètres carrés, une townhouse dans le langage new-yorkais, était en location depuis plusieurs mois à 60.000 dollars par mois. «C'est ce qui se fait de plus luxueux et de plus cher à New York», souligne Charlie Attias, vice-président de la société immobilière Corcoran, spécialisé dans la vente et la location de résidences haut-de-gamme.
Une salle de gym, une petite salle de cinéma, un jacuzzi...
Faute de pouvoir sortir à sa guise, Dominique Strauss-Kahn n'est pas en reste dans sa nouvelle demeure. Celle-ci est équipée d'une salle de gym, d'une petite salle de cinéma, d'un jacuzzi, de bains et douches rivalisant d'originalité (sensation pluie, chute d'eau, ou massage). La maison dispose aussi d'une terrasse, mais DSK ferait bien de ne pas s'y attarder s'il veut éviter de finir en Une des tabloïds new-yorkais. Les plus sarcastiques ne manqueront pas de noter que la maison comprend plusieurs pièces réservées aux femmes de chambre.
Après quatre jours de cirque médiatique autour du 71 Broadway, les voisins du 153 Franklin Street semblent eux, un peu plus blasés. «C'est pour le tournage d'un film ou c'est une scène de crime?» a demandé l'une d'entre eux. Des journalistes en quête de témoignages de voisins horrifiés sont tombés sur une jeune mère, se prélassant paisiblement sur les marches d'un loft voisin. «Ça change de l'habitude, c'est un quartier plutôt calme ici», a-t-elle dit d'un air indifférent.
Le déménagement de l'ancien patron du FMI avait connu plusieurs accrocs. Celui que nombre de New-Yorkais considéraient comme un voisin trop «encombrant» avait été refusé par tous les gérants d'immeubles qu'Anne Sinclair avait approchés depuis sa sortie de la prison de Rikers Island. Ses conditions restent quant à elles des plus restrictives. Interdiction de quitter le 153, à moins de prévenir le juge 6 heures à l'avance et seulement pour aller voir le médecin, les avocats, pour se rendre au tribunal ou encore assister à un service religieux une fois par semaine. DSK devra toujours porter un bracelet électronique et est surveillé 24 heures sur 24 par des caméras vidéo placées dans toute la maison.
En attendant la prochaine comparution, où il devra plaider coupable ou non coupable, le bureau du procureur a nommé deux nouvelles personnes pour mener l'accusation, deux femmes: Joan Illuzi-Orbon et Ann Prunty.
"Not guilty". Le choix de DSK n'a provoqué aucune surprise à l'audience du 6 juin, où les sept chefs d'accusation lui ont été notifiés. Car l'épreuve judiciaire proprement dite n'a pas encore débuté. C'est à partir d'aujourd'hui que l'accusation va étaler son jeu. C'est dès à présent que les parties vont affronter leurs vérités, preuves à l'appui.
Agenda judiciaire jusqu'au procès
L'heure a sonné pour le procureur de dévoiler ses preuves. "La procédure exige qu'il communique un certain nombre d'éléments immédiatement et d'autres plus tard, explique l'avocat new-yorkais Stephen Dreyfuss. Cela comprend toutes les déclarations qui auraient pu être faites par DSK au moment de son arrestation ou de son emprisonnement." Si ces déclarations n'ont pas été précédées des formalités procédurales d'usage, comprenant notamment le droit au silence, la défense déposera des motions ("requêtes") visant à les écarter de la procédure. Les examens scientifiques doivent aussi être livrés à la défense ainsi que les éventuelles photos ou dessins des lieux où les faits auraient été commis. Si des enregistrements ont été effectués et que le procureur a l'intention de les produire au procès, il doit aussi les communiquer, même si certains d'entre eux sont à décharge. "Le procureur a une obligation constitutionnelle de donner à la défense, à tout moment de la procédure, tout élément de preuve à décharge ; et s'il ne le fait pas, c'est un motif de cassation", précise Me Dreyfuss.
La défense pourrait ensuite faire réaliser ses propres tests scientifiques, dont les résultats devront dans ce cas être communiqués à l'accusation. "Les parties ont une obligation de discovery - découverte réciproque des preuves -, mais concernant la défense, cette obligation est plus restreinte", souligne l'avocat. Stratégiquement, certaines pièces pourront être tenues secrètes par les avocats de DSK jusqu'au procès, notamment les révélations de l'enquête privée menée par les limiers de Guidepost Solutions.
Prochaine audience : plaidoiries sur les motions
La défense a 45 jours pour déposer ses motions, auxquelles le procureur devra répondre, puis la défense pourra répliquer avant que le juge ne statue. "Les avocats de DSK peuvent demander tous les éléments que le procureur a l'intention de verser au procès, si cela est pertinent à la préparation de la défense", indique Me Dreyfuss.
En revanche, en ce qui concerne les déclarations des témoins et notamment de la victime présumée, l'accusation n'est pas tenue de tout livrer imédiatement. La jeune femme a en effet témoigné sous serment devant le grand jury et elle sera à nouveau appelée à témoigner devant les jurés. "DSK et ses avocats devraient avoir accès, juste avant le procès, à l'ensemble des témoignages présentés au grand jury et qui seront entendus par les jurés lors du procès."
Une négociation est-elle encore possible ?
La majorité des affaires d'agressions sexuelles, parce qu'elles sont les plus difficiles à déchiffrer juridiquement, se soldent par un plea bargaining. Peut-on imaginer un deal dans lequel DSK reconnaîtrait une partie du crime qu'on lui impute et le procureur accepterait une peine substantiellement inférieure à celle encourue dans un procès ? Les ego et enjeux sont tels qu'aucune des deux parties ne semble prête à accepter une part de la défaite. Pour le procureur, en place depuis un an et demi, cette affaire est de loin la plus emblématique de sa carrière, il y joue sa réputation et son élection. Tout aveu de faiblesse pourrait se retourner contre lui.
Du côté de la défense, l'avocat de DSK Benjamin Brafman est formel : son client est innocent et sera acquitté. "Je vois mal DSK plaider coupable, pronostique Me Dreyfuss. Tout le dossier a été bâti sur la thèse de l'agression sexuelle et le procureur sera peu disposé à accepter un deal qui dispenserait DSK de reconnaître ces faits et qui lui éviterait des années de prison. Et je vois mal DSK avouer en public les faits qu'on lui reproche. Tout m'amène à penser qu'il ira jusqu'au bout et essaiera de convaincre au moins un juré qu'il n'est pas coupable."
Par Laurence Neuer
LEPOINT.FR
Serait-ce enfin la première photo du visage de la désormais plus célèbre femme de ménage au monde, Nafissatou Diallo ?
C’est en tout cas ce que croit savoir Paris Match en publiant dans ses colonnes le visage, certes avec un bandeau sur les yeux, de la femme de ménage du Sofitel qui accuse Dominique Strauss-Kahn d’agression sexuelle. Une photo intégrée dans une longue enquête de l'hebdomadaire sur l'affaire DSK réalisée par les journalistes Elisabeth Philippe et Arnaud Bédat au Sénégal et Eileen Markey et Murray Weiss à New York.
Cette nouvelle révélation fait suite à de nombreuses autres publications qui s’étaient avérées fausses. Cette photo aurait été prise en 1997, Nafissatou Diallo était alors âgée de 19 ans.
http://www.zinfos974.com/photo/art/d...g?v=1307614789 La