Merci pour cette info, Je suis avec vous sans être la sur les lieux mais je suis l'affaire avec vous et vous soutien
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Bonjour,
Une belle initiative est le rendez-vous de demain soir.
Par ailleurs, il me semble important de ne pas attendre le soutien des médias grand public pour atteindre la communauté nationale. Les journalistes savent que ce site internet existe, ils sont au courant des gardes à vue, s'ils trouvent juste et nécessaire d'informer il le feront.
Informer les proches, le voisinage, les gens sensibles à l'évolution sociale et à la dignité humaine par le biais de l'internet peut être très porteur. Un exemple significatif est la marche commémorative du dimanche 26 août 2007.
Aussi, il est possible d'atteindre notre objectif sans faire beaucoup de bruit.
En revendicant calmement, efficacement, sur la durée en rangs serrés les résultats seront là. Car, le droit, la morale et la vérité s'inclinent vers nous.
Bon courage.
Wi nous sommes sortis autour de 12h30! Merci à toutes les personnes qui sont venues devant le commissariat hier soir :) Perso la faim m aurait rendu fou je crois lol.
Sinon il n y a pas de suite mais on nous dit que si on nous reprend dans les memes circonstances, c est à dire etre enchainé les uns aux autres pdt qu un des notres s adressent aux gens et aux autorités municipales, eh bien on prendrait 3 mois ferme qui serait la peine minimale... De vrais Batarallémou ces keufs!!! Lorsque nous nous sommes enchainés ils ont rameuté tous les keufs de la ville comme si on commettait un braquage!! Et ensuite lorsqu ils etaient o minimum 4,5 flics par personnes eh bien ils sont venus nous prendre, nous couper les chaines, nous mettre les menottes et nous mettre dans leur fourgonette.Sachant qu on s est laissés faire car on ne voulait pas leur donner les billes pour aggraver notre cas.
En tout cas ça veut tout dire et faut rien lacher ceci etait un moyen de servir d exemple pour intimider tous ceux qui voudraient manifester leur soutien mais inchallah les derniers seront les premiers!
En tout cas, franchement, c'est vraiment des cons, mais enfin bref, votre action est pour moi très bien vu, dommage qu'il y ait eu cet épisode d'arrestation, mais il n'y a qu'avec la solidarité que nous pourrons avancer, alors surtout restons unis
Salam,
Parait-il que le maire d'Asnières commence à flipper, à cause de ce qui s'est passé avec nos camarades.
Tellement qu'il a eu peur, il a ENFIN RECU LES FAMILLES HIER !!!
Cette information est importante car elle prouve qu'avec l'action, les choses avancent...
Rendez vous tout à l'heure Inch'Allah
Affaire à suivre
Sadia, le maire a du lire l article de Libération, ça bouge :
Depuis trois semaines, dans l’indifférence estivale, une trentaine d’hommes dorment dehors. Leurs femmes et enfants se contentent des locaux exigus d’un foyer SDF. Cela se passe à Asnières (Hauts-de-Seine).
«Là, c’était ma chambre, une belle chambre double, 40 euros par jour, et maintenant…» Ahmed Ould Moustapha lève les yeux vers une embrasure de fenêtre du Nouvel Hôtel, murée comme toutes les autres avec de gros parpaings. Puis il porte son regard une cinquantaine de mètres plus loin, vers le foyer le Havre, boulevard Voltaire, devant lequel ce Mauritanien de 28 ans dort, sur le trottoir, avec 27 autres hommes - des Ivoiriens pour la plupart - depuis l’expulsion le 9 août.
Pluie. Ce matin-là, la préfecture évacue les 90 occupants du Nouvel Hôtel, en vertu d’un arrêté d’expulsion locative demandé par le propriétaire de l’établissement et d’un arrêté de la mairie d’Asnières daté du 26 juillet, réclamant la fermeture de l’établissement pour «manquement aux normes de sécurité, notamment incendie». La première nuit, hommes, femmes et enfants la passeront dehors, devant leur ancien hôtel, sous la pluie.
A la mairie UMP d’Asnières, on assure pourtant que «dès le 9 août, il a été proposé des solutions d’hébergement d’urgence aux familles, sans aucun délai de séjour», mais que ces offres «ont été refusées». Une version toutefois largement contredite par plusieurs partis d’opposition et de nombreuses associations de soutien, selon lesquelles les seules options laissées par la municipalité étaient quatre nuitées en hébergement d’urgence pour les couples avec enfants et une prise en charge par le Samu social pour tous les autres. «La manière dont cette évacuation a été réalisée est franchement très contestable», explique ainsi Luc Bérard de Malavas, conseiller municipal PS, qui critique «ces solutions d’hébergement minimes et non renouvelables. Ensuite, le qualificatif de squatteurs dont la mairie a de prime abord affublé ces gens qui, pourtant, payaient ou avaient été adressés à cet hôtel par les services sociaux».
Place nette. Une fois expulsés, les sans-logis obtiennent finalement de la mairie le droit de s’installer au foyer pour sans domicile fixe le Havre, mais uniquement pour les femmes et les enfants. Depuis, leur situation n’a pas évolué. Chaque nuit, les hommes dorment sur le trottoir, tandis qu’à l’intérieur du foyer, les 33 femmes et les 35 enfants s’entassent.
Et chaque matin, le seul droit des hommes est d’aller se laver au foyer sous accompagnement policier, avant de prendre le chemin du travail.
Le 21 août, devant l’urgence de la situation, la mairie a accepté de mettre en place un comité local de suivi et d’évaluation, composé de représentants des familles, des services sociaux et des pouvoirs publics, mais la mesure n’a pour l’instant pas eu de retombées concrètes. La reconnaissance par la mairie, en début de semaine, de l’association France Terre d’asile comme médiateur pouvait laisser espérer un possible dénouement. Dans la mesure toutefois où, pour des expulsés dont certains se trouvent aussi en situation irrégulière, «la question du relogement et celle de la régularisation vont de pair», l’avancée du dossier est suspendue au bon vouloir d’un autre acteur, la préfecture. Hier, celle-ci rejetait toujours un protocole d’accord que France Terre d’asile lui a proposé mardi, à l’image de ce que l’association avait fait il y a un an pour régler le cas des expulsés de Cachan. Chaque jour la situation devant le foyer, nourrie par la fatigue et la nervosité, se tend un peu plus.
Bonjour
Je tiens à m'excuser auprès de mes camarades pour mon absence à ce rendez-vous auquel je tenais beaucoup pourtant. J'ai été pris au dépourvu au dernier moment par un truc que je devais nécessairement gérer. Mais, je n'ai pas un instant arrêté de penser à vous. Bien à tout le monde.
SALAM ,
C'est l'union qui fait la force ,ça c'est sûr car solidarité oblige.
Il y'a comme qui dirait en ce moment ,un vent de soutien ,de solidarité et d'entr'aide qui souffle dans le milieu SONINKARA et c'est tant mieux ,il faut continuer sur cette lancée, dieu nous aidera incha-Allah.
Je suis vraiment désolé de ne pas y être ne serait-ce que pour une(1) heure de soutien et pourtant ,le soir du vendredi 31/08/2007 ,j'étais à Gennevilliers voisine à quelques mètres de l'endroit ,mais hélàs,je n'aviais pas suivi l'événement ,car n'étant pas connecté sur le net depuis mercredi dernier ,désolé ,j'aurai pu être là vraiment .
Ce n'est que partie remise ,à un autre soutien de solidarité incha-Allah, tout en souhaitant et espèrant que tous nos problèmes visibles ou invisibles ,connus ou méconnus soient réglés à la grâce de dieu . "Amine"