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salam aleykoum
Une question : La nuit du destin, y'a-t-il un doaa en particuliers à dire ou pas ?
La réponse : oui d'ailleurs c'était la question de notre mère Aicha (Radiyallahou 'Anha).
عَنْ عَائِشَةَ - رضي الله عنها - قَالَتْ : قُلْتُ : يَا رَسُولَ الله صَلَّى الله عَلَيه وسَلَّم : هَذَا شَهْرُ رَمَضَانَ فَمَاذَا أَقُولُ فِيهِ ؟ قَالَ : قُولِي اللهمَّ إِنَّكَ عَفُوٌّ تُحِبُّ الْعَفْوَ فَاعْفُ عَنِّي. رواه الترمذي
"Allahouma Inaka 'Afouwoun Touhiboul 'Afwa Fa'fou 'Ani"
Aicha (ras) a dit : «O Messager de Dieu! S'il m'arrivait de savoir quelle nuit est celle «de la valeur», dis-moi ce que je devrais y dire». Il (Alayhi Al salat wal salam) lui dit: «Dis: «Seigneur Dieu! Tu es pardonneur et Tu aimes le pardon. Aussi pardonne- moi!». (Rapporté par Attirmidhi)
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salam aleykoum
D'après Abou Hourayra (ra), le Prophète (saws) a dit: " Il y a sept personnes que Dieu protègera de son ombre, le jour où il n'y aura plus d'autre ombre que la sienne : l'homme qui faisant une aumône, la dissimule de sorte que sa main gauche ignore ce qu'a dépensé sa main droite; l'imame équitable; le jeune homme qui grandit dans l'adoration de Dieu; l'homme ayant le coeur attaché aux mosquées; deux hommes qui s'aiment réciproquement en Dieu, se réunissant pour Dieu et se séparant à cause de Lui, l'homme qui appelé par une femme belle et d'une noble lignée (à la fornication) lui répond: "Je craind Allah", et enfin l'homme qui, mentionnant dans la solitude, ses yeux fondent en larmes.
(Boukhari et muslim)
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salam aleykoum
D'après Abou Hourayra (que Dieu l'agrée), le messager de Dieu (saws) a dit:
-" Savez-vous qu'est-ce qu'est la médisance?" "Dieu et son Messager le savent"nous lui répondîmes.
-"C'est , dit le Messager, quand tu parles de ton frère en son absence d'une chose qu'i répugne"
-"Même s'il est ainsi? lui répondit-on.
-"S'il est ainsi c'est une médisance, s'il ne l'est pas, c'est une injustice à son égard"
(Muslim)
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La Mort
On n'échappe pas à la mort
La mort, surtout quand on est jeune, nous vient rarement à l'esprit. Considérant la mort comme la fin, l'être humain évite d'y penser. Mais, tout comme la fuite physique devant la mort ne permet de lui échapper, il en est de même de la fuite par la pensée. En outre, il est impossible d'ignorer la mort. Chaque jour, les journaux font état de plusieurs décès, on croise fréquemment sur son chemin des cortèges funèbres, on passe devant des cimetières, on perd des amis et des membres de la famille. Les funérailles de nos proches ou les condoléances qu'on présente à ceux qui ont perdu des proches nous rappellent la mort. En étant témoin de la mort d'un être cher ou simplement d'une autre personne, on ne peut s'empêcher de penser à sa propre mort. Une telle pensée peut perturber profondément la personne concernée et la rendre agitée.
Qu'importe la force de caractère de la personne, qu'importe le lieu où elle se réfugie ou le moyen par lequel elle se protège, elle peut rencontrer sa mort à n'importe quel moment. Elle n'a pas le choix. Devant elle, il n'y a pas d'échappatoire. Le compte à rebours ne s'arrête jamais, même pour un petit instant. Quelle que soit la direction vers laquelle l'homme se tourne, la mort l'attend. Le cercle l'entoure de façon constante et finit toujours par se rassurer.
Dis: "La mort que vous fuyez va certes vous rencontrer. Ensuite vous serez ramenés à Celui qui connaît parfaitement le monde invisible et le monde visible et qui vous informera alors de ce que vous faisiez.” (Sourate al-Jumua: 8)
que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des tours imprenables… (Sourate an-Nisa: 78
Où )
Pour ces raisons-là, nous devons arrêter de tricher avec nous-mêmes ou de jouer les indifférents, et nous efforcer de gagner la satisfaction de Dieu durant cette durée de vie qu'Il nous accorde. Dont Lui Seul connaît le terme.
Notre prophète Mohammed (pbsl) nous a dit que l'un des moyens de se prémunir contre le durcissement du cœur et d'atteindre la piété est de se rappeler souvent de la mort.
Abdallah Ibn Umar rapporte que le Messager de Dieu (pbsl) a dit: "Vos cœurs deviennent rouillés comme le fer touché par l'eau.” On lui demanda comment les nettoyer. Il répondit: "En se rappelant souvent de la mort et en récitant souvent le Coran.” (al-Tirmidhi, 673)
La mort de l'âme
Dieu, Celui qui offre la vie à l'homme puis la reprend à l'échéance fixée, nous informe dans le Coran de la façon dont la mort frappe les hommes. Ainsi, nous pouvons apprendre du Coran comment la mort survient et ce que vit une personne agonisante.
Lorsque le souffle de la vie remonte à la gorge (d'un moribond), et qu'à ce moment-là vous regardez, et que Nous sommes plus proche de lui que vous [qui l'entourez] mais vous ne [le] voyez point. (Sourate al-Waqi'a: 83-85)
Contrairement à la mort de mécréants, la mort des croyants est bienheureuse.
Les anges viennent réclamer l'âme du juste, en disant: "… Paix sur vous! Entrez au paradis, pour ce que vous faisiez.” (Sourate an-Nahl: 32)
Le Coran nous donne une description détaillée des souffrances des mécréants quand leurs âmes sont recueillies par les anges de la mort, car ces derniers les traitent avec dureté:
Qu'adviendra-t-il d'eux quand les anges les achèveront, frappant leurs faces et leurs dos? Cela parce qu'ils ont suivi ce qui courrouce Allah, et qu'ils ont de la répulsion pour [ce qui attire] Son agrément. Il a donc rendu vaines leurs œuvres. (Sourate Muhammad: 27-28)
Dans le Coran, Dieu parle aussi "des affres de la mort” qui sont en fait le résultat de l'annonce faite au mort par les anges des tourments qui lui sont réservés:
... Si tu voyais les injustes lorsqu'ils seront dans les affres de la mort, et que les anges leur tendront les mains (disant): "Laissez sortir vos âmes. Aujourd'hui vous allez être récompensés par le châtiment de l'humiliation pour ce que vous disiez sur Allah d'autre que la vérité et parce que vous vous détourniez orgueilleusement des Ses enseignements.” (Sourate al-Anam: 93)
Si tu voyais, lorsque les anges arrachaient les âmes aux mécréants! Ils les frappaient sur leurs visages et leurs derrières, (en disant): "Goûtez au châtiment du feu. Cela (le châtiment), pour ce que vos mains ont accompli.” Et Allah n'est point injuste envers les esclaves. (Sourate al-Anfal: 50-51)
Ces versets sont clairs, l'agonie du mécréant est un moment de tourment. Alors que les gens autour de lui pensent assister à une mort paisible, l'agonisant vit un tourment spirituel et physique très douloureux. Les anges de la mort viennent prendre son âme en lui infligeant souffrance et humiliation. Dans le Coran, le détachement de l'âme du mécréant est décrit comme un arrachement brutal :
Par ceux qui arrachent violemment! (Sourate an-Naziate: 1)
La phase finale du recueillement de l'âme est décrite ainsi :
Mais non! Quand [l'âme] en arrive aux clavicules et qu'on dit: "Qui est exorciseur?” et qu'il [l'agonisant] est convaincu que c'est la séparation (la mort)… (Sourate al-Qiyamah: 26-28)
La mort du croyant
Étant conscient du caractère inévitable de la mort, le croyant se prépare à sa rencontre tout au long de sa vie et jusqu'au moment de son heure. Les anges de la mort le saluent et lui annoncent la bonne nouvelle de son entrée au paradis.
Les anges recueillent son âme avec douceur. Le croyant ressent le besoin de communiquer la bonne nouvelle à d'autres croyants encore vivants et de leur dire que la promesse de Dieu est vraie et qu'ils n'ont rien à craindre. Mais, il lui est interdit de faire cela.
La mort du mécréant
Il fait face à la mort qu'il a fuie tout au long de sa vie.
Il souffre des affres de la mort durant son agonie.
Les anges arrachent son âme en lui annonçant la triste nouvelle du châtiment dégradant qu'il va subir dans l'enfer éternel.
Les anges de la mort lui fouettent le visage et le dos.
Son âme est arrachée dans la douleur.
Son âme est arrachée quand elle arrive à la gorge, et personne ne peut rien pour le mort.
L'âme est arrachée dans la souffrance alors que la personne continue à nier la vérité.
Au moment de la mort, aucune confession de foi ni manifestation de repentir n'est acceptée.
Il y a aussi des leçons à tirer de la mort du corps que tout le monde peut constater. La façon dont la mort clinique réduit l'être humain à l'état de cadavre inerte et insignifiant, permet aux vivants de découvrir plusieurs vérités importantes, d'où la nécessité de parler de la "mort clinique” et de la tombe.
ISLAMMEDIA.FR
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salam aleykoum
La mère des Croyants, Umm 'AbdAllah, Aïsha (radia Allahou 3anha) a rapporté que le Messager de Dieu (Salat Alahou 3alayhy wa salam) a dit : " Celui qui apporte dans notre religion une innovation qui lui est étrangère, on doit rejeter tout ce qu'il dit. " [ Rapporté par Boukhari et Mouslim ]. Dans une autre version de Mouslim : " Celui qui fait une chose en désaccord avec notre Religion, on doit rejeter tout ce qu'il fait "
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salam aleykoum
Abou `Abdelrahmân, `Abdallah ben `Omar ben al-Khattâb - Dieu soit satifait de lui - a relaté : J'ai entendu le Messager de Dieu dire : « L'islam est construit sur cinq choses : le témoignage qu'il n'y a de dieu qu'Allah et Mohammed est le Messager d'Allah, l'accomplissement de la prière, l'acquittement de l'aumône (canonique : zakât), le hadj (pèlerinage) à la Demeure (Mecque) et le jeûne du ramadan. »
Rapporté par al-Boukhâri et Mouslim extrait de Les 40 hadiths de l'Imam An-Nawawi
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Omar ben El-Kattâb (رضي الله عنه) : Un jour, nous étions chez l'Envoyé de Dieu (صلّى الله عليه وآله وسلّم), et voici que se présenta à nous un homme vêtu d'habits d'une blancheur resplendissante, et aux cheveux très noirs. On ne pouvait distinguer sur lui une trace de voyage, alors que personne d'entre nous ne le connaissait. Il prit alors place, en face du prophète à lui, bénédiction et salut. Il plaça ses genoux contre les siens, et posa les paumes de ses mains sur les cuisses de celui-ci, et lui dit : - « O Mohammed, fais-moi connaître l'Islâm ». L'Envoyé de Dieu, , dit alors : - « L'Islâm consiste en ce que tu témoigne qu'il n'y a nulle divinité digne d'être adorée exepté Allah et que Mohammed est Son Envoyé, accomplir la priére rituelle, verser la zakât (impôt rituel) et accomplir le jeûne de Ramadhân, ainsi que le pèlerinage à la Maison d'Allâh si les conditions de voyage rendent la chose possible ». Son interlocuteur lui répondit : - « Tu as dit vrai », et nous de nous étonner, tant de sa question que de son approbation, puis, il reprit - « Fais-moi connaître la Foi ». Le Prophète répliqua : - « La foi consiste en ce que tu dois croire à Allâh, à Ses Anges, à Ses Livres. a Son Prophète, au Jugement Dernier. Tu dois croire encore à la prédestination touchant le bien et le mal ». L'homme lui dit encore: - « Tu as dit vrai » et il reprit : - « Fais-moi connaître la vertu », et le Prophète lui répondit : - « La vertu consiste à adorer Dieu, comme si tu Le voyais, car si tu ne Le vois pas, certes, Lui te voit ». L'homme lui dit encore : - « Fais-moi connaître l'Heure - du Jugement Dernier - », et le Prophète lui répondit : - « Sur l'heure du jugement, l'interrogé n'est pas plus savant que celui qui le questionne ». Là-dessus, l`homme lui dit: - « Mais fais m'en connaître les signes précurseurs », et le Prophéte lui répondit: - « Ce sera lorsque la servante engendrera sa maîtresse, lorsque tu verras les va-nu-pieds, ceux qui vont nus, les miséreux, les pâtres se faire élever des constructions de plus en plus hautes ». Là-dessus, l'homme partit. Je demeurai là longtemps, puis le Prophète dit : - « Ô Omar, sais-tu qui m'a interrogé ? ». - « Non », répondis-je ! - « Allâh et son Envoyé, en cette matiére, sont plus savants ». « Cet homme-là était l'Archange Gabriel . Il vient de la sorte à vous pour vous enseigner votre religion ».
[ Rapporté par Mouslim ]
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salam aleykoum
D'après Abou Dharr al-Ghifâri, radiallahu anhu, le Prophète, alayhi salât wa salam, a rapporté de son Seigneur:
"Ô mes adorateurs ! Je me suis interdit l'injustice et l'ai déclarée interdite entre vous. Ainsi, ne vous lésez pas les uns les autres ! Ô mes adorateurs ! Vous êtes tous égarés sauf celui que je guide ! Demandez-moi de vous guider, je vous guiderai ! Ô mes adorateurs ! Vous êtes tous affamés, sauf celui que je nourris ! Demandez-moi de vous nourrir, je vous nourrirai ! Ô mes adorateurs ! Vous êtes tous nus, sauf celui que je vets ! Demandez-moi de vous vêtir, je vous vêtirai ! Ô mes adorateurs ! Vous commettez des fautes, nuit et jour, et je pardonne les péches en totalité ! Demandez-moi pardon, je vous pardonnerai ! Ô mes adorateurs ! Vous ne seriez parvenir à me nuire et ne sauriez arriver à m'être utile ! Ô mes adorateurs ! Si vos premières et vos dernières générations, si les hommes et les djinns avaient tous le coeur le plus pieux de l'un d'entre vous, cela n'ajouterait rien à mon Royaume ! Ô mes adorateurs ! Si vos premières et vos dernières générations, si les hommes et les djinns avaient tous le coeur le plus pervers de l'un d'entre vous, cela ne diminuerait en rien mon Royaume ! Ô mes adorateurs ! Si vos premières et vos dernières générations, si les hommes et les djinns se rassemblaient en une seule place, qu'ils me faisaient tous une requête et que je donnais à chacun ce qu'il m'avait demandé, cela ne diminuerait ce qu'il y a auprès de moi que ce que l'aiguille diminuerait de la mer après y avoir été enfoncée ! Ô mes adorateurs ! ce ne sont que vos actes ! Je les enregistre pour vous et vous en rétribuerai en conséquence ! Celui donc qui trouvera le bienfait, doit en louer Dieu et celui qui trouvera autre chose, ne doit récriminer que sa personne !"
(Mouslim)
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salam aleykoum
Selon Abou Houreira, radiallahu anhu, le Messager de Dieu, alayhi salât wa salem, a dit :
"Si le croyant savait le châtiment que Dieu détient auprès de Lui, nul n'espérerait entrer dans Son Paradis. Et si le Mécréant savait la miséricorde que Dieu détient auprès de Lui, nul ne désespérerait d'entrer dans Son Paradis".
(Mouslim)
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salam aleykoum
D'après Abou Houreîra, radiallahu anhu, le Prophète, alayhi salât wa salem, a dit : Dieu Tout-Puissant a dit :
"Je suis tel que Mon serviteur croit que Je suis. Je suis avec lui quand il M'invoque. S'il M'invoque dans son for, Je l'invoquerai auprès de Moi, et s'il M'invoque dans une assemblée, Je l'invoque dans une assemblée meilleure encore. Et s'il s'approche de Moi d'une coudée, Je m'approche de lui d'une brasse. Et s'il vient à Moi en marchant, je viens à lui en galopant."
Rapporté par Al-Boukharî et Mouslim