Ma cherie tu as ecouter le duo car c'est pas Booba de Lunatic.???
Ranéla marémou,O0
J'ai pense avoir compris ce que vous avez tous dit et le problème est je pense selon moi un problème déjà de caste comme nous le savons tous si l'on ne fait pas partie d'une famille griot ou autres on nous interdit de chanter, je connais beaucoup de chanteurs Soninkés qui ont tout arrêter car ne faisant pas parti de ces familles ils étaient harceler. Après c'est également un problème de religion ou l'on nous dit que ce n'est pas bien de faire de la musique alors déjà avec ces deux barrières on est mal parti.
En découle donc un problème de motivation c'est à dire qu'on a envie de faire connaître notre musique mais on ne s'arme pas suffisamment pour y arriver ( vu les freins que l'on rencontre) , il est vrai également que c'est un milieu difficile mais on a rien sans rien !
On a également peu de musiciens Soninkés c'est à dire quelqu'un qui sait jouer un instrument.
Il faut savoir travailler et cela s'apprend, donc avec une discipline sur soi et si on arrive pas à ça il nous faudra encore beaucoup de temps pour se faire connaître.
Il faut laisser un peu de temps aux artistes soninkés aussi
Outre le fait qu’il y a de nombreux problèmes qui se posent tels ceux cités précédemment, producteurs, caste etc…Je pense que si la musique soninké à du mal à prendre son envol, c’est peut-être aussi pour la rythmique.
Aujourd’hui bons nombres de musiques africaines (soukouss, makossa, coupé décalé, m’balax etc…), qui sont connus du grand publique à l’échelle nationale s’expliqueraient peut-être par le fait qu’ils se jouent sur des sons modernes avec de bons moyens numériques et logistiques, se sont des sons, qui « bougent », qui donnent envie de danser tant au niveau des percussions modernes qui forment la rythmique, et c’est peut-être l’attente de beaucoup de personnes qui espèrent qu’un énorme travail doit être mené dans ce sens si l’on veut que la musique soninké soit connue, médiatisée afin que les artistes soninkés puissent un jour occuper les salles de concert de renoms.
Je constate aujourd’hui que les musiques africaines qui connaissent du succès, le doivent notamment aux danses qui en sont leur moteur, n’a-t-on pas vu que la danse du « coupé décalé », ou du « M’balax » par exemple ont été des vecteurs de la musique de leur pays d’origine.
Bien entendu il n’y a pas que des musiques à danses de connues, on peut voir que des artistes tel que Salif Keita qui est mondialement connu a dans ses chansons beaucoup de sons rythmés, et il fait des Bercy, Zénith et tournées dans la France entière.
Les musiques dans le style griots où l’artiste chante les protagonistes envers lesquels il a de la reconnaissance, pour tel ou tel raison se sont surtout elles, qui ont dû mal à décoller et aujourd’hui nos artistes en sont encore à ce stade là.
Rasounka marémou,
C'est pas un problème de rythmique, c'est une question d'avoir confiance en soi et d'organisation, on est pas organisé du tout et il ne faut pas avoir peur d'aller vers les autres.
A ma connaissance beaucoup ont du talent mais " ils sont jamais à l'heure ni au répétition ni au concert" tout le temps en retard, du moins selon mon expérience, pour moi ce n'est pas sérieux du tout.
Comme je l'ai dit tout à l'heure, si tu as besoin de musicien tu n'en trouve pas chez Soninkés hors les griots, pour conduire un avion ou une voiture il faut savoir conduire, on dépend des autres soit les bambaras ou autres...
Quand tu vois que les Zaïrois remplissent des grandes salles c'est parce qu'ils n'ont pas peur, vous allez dire que c'est à cause du rythme mais des grandes salles sont remplies et pourtant ce ne sont pas des musiques dansantes tels que le jazz par exemple on l'écoute mais on ne danse pas dessus, nous avons donc toutes nos chances de faire notre musique sans la modifier, je pense que nous sommes encore "jeune" il faut simplement encore un peu de temps.
En plus nous les Soninkés nous avons de très jolies mélodies.
Merci à la radio FPP et tous les gens qui veulent faire avancer notre musique
Ont as un gros probleme d'organisation ça c'est clair.Les repatition ce sont quand le public est la.
Ils arrives avec des trois heures de retard car ils ont un mariage avant.
faut changer les choses sinon chawapa.
Les producteurs s'intéressent aussi à des musiques comme celles de Oumou Sangaré dont la musique n'a pas un côté extravagant comme le M'balax ou le Zaïko. Et pourtant Oumou Sangaré fait bien de la musique africaine, chante très rarement en français et fait des duos avec des grosses pointures tout en chantant en bambara. Sa musique est bien appréciée en occident, en Afrique.
Au contraire, moi, je crois que la touche traditionnelle, c'est aussi ce que recherche la plupart des producteurs. Le problème, c'est que nos musiciens ne vont pas à l'encontre de ces producteurs-là. On a évoqué le cas de Aly Farko Touré. Il est vrai qu'on le nomme bluesman africain, mais la touche traditionnelle demeure toujours dans ses notes.
;D Rakila marémou,
C'est vrai que la musique traditionnelle est beaucoup recherché mais tant qu'on aura pas de discipline sur soi ( arriver à 17h30 au lieu de 14h pour une répétition et je parle de vécu !) ce sera très dur car un rendez-vous avec un producteur ou un manageur ne peut permet pas un retard ...nous on fait n'importe quoi je suis désolé mais si on veut faire connaître notre musique il faut prendre au sérieux ce que l'on fait, je sais que cela est facile à dire mais je répète on a rien sans rien.
Ali Farka Touré, Salif Keita ont du travailler très dur pour y arriver quand je dis dur je veux dire qu'ils ont du faire front à tous les problèmes que j'ai cité auparavant c'est-à-dire castes, religions... Alors que être un artiste c'est comme un don, on ne choisit pas de l'être et c'est vraiment dommage que nous Soninké ont ne veux pas comprendre ça.
En plus on ne croit qu'à Camara ce qui nous bloque, on a une vision limité de notre carrière.
J'ai fait jouer des artistes Soninkés plusieurs fois dans un festival en province qui durait quelques jours et qui se renouvelle chaque année et je peux vous dire que le public composé en majorité de blanc à beaucoup aimer et sans parler de la nourriture (couscous Soninké, mafé..) qui à fait un tabac ! il y a qui attende avec impatience la nourriture de nos mamans chaque années.
Il faut que l'on sache aussi que le monde ne s'arrête pas à la France et que la France ne s'arrête pas à Paris.
En plus on ne soutient pas les artistes ( je veux dire que dans nos fêtes Soninkés on ne veut pas les faire jouer car on chante pas : « tu m’as donné un million, tu m’as donné un troupeau de vache et de brebis et de chèvres, 1 kilo d’or, un grand boubou, un billet pour aller à la mecque…etc) maintenant la famille est grande et il y a tout.
Autre chose à rajouter : il est clair que le piratage est aussi un des maux qui font que les musiciens Soninké ont du mal à s'en sortir. Dans le milieu Soninké, les cassettes sont dupliquées, copiées, recopiées. Cela n'aide pas les artistes à innover.
[/B]Citation:
Posté par [B
Pour celà il faudrait que les musiciens soninké intègrent le business de la production musicale en participant à des soirées de galas,en faisant des duos avec des artistes bien connus...Et n'oublions pas que le mbalax,le makossa,le soukous etc...ont mis des années avant de s'imposer sur la scène internationale.Je ne dirais pas que la musique soninké moderne est récente mais les producteurs doivent etre créatifs et s'ouvrir aux autres pour pouvoir percer.salamO0O0
La musique africaine a très fortement progressé dans le monde depuis quelques années.
Comment arriver à faire gagner du terrain aux artistes soninkés ?
Et en ce qui concerne les artistes Soninké, ils doivent pouvoir développer, garder leurs racines et s'ouvrir au reste du monde, ils ne doivent pas se focaliser que sur le marché soninké mais sur le marché international.
Ils devraient trouver des occasions de faire des tournées dans le monde entier, de parcourir les festivals, les salles de concerts devant des publics très variés
On parle souvent des moyens de production, des équipements, mais je ne pense pas que ce soit l'obstacle principal. Je pense pas non plus que l'obstacle de l'argent soit le plus important, il existe, certes un manque de moyens financiers mais quand il faut produire, on trouve l'argent et de nombreux artistes le trouvent eux-mêmes, parce que toute une partie de la production dans la musique africaine consiste à s'auto-produire
Mais l'obstacle principal sur lequel il faudra se décider à agir un jour, c'est la piraterie ! Il faut noter que le CD, en Afrique ou ici, les CD sont tous copié et cela n’aide pas beaucoup les artistes Soninkés aussi.