Le Pays va mal...de mal en mal
Ce thread est pour donner la température politique de mon pays le Sénégal au fil du temps. C'est mon pays, et il va de mal en mal politiquement .... et socialement. La température n'est plus à 37°C, mais à bien plus.
-------
C'est en 2000 qu'Abdoulaye Wade devint le 3ème président de la République, réalisant ainsi la première alternance politique au Sénégal.
Wade, fin politicien, rusé, va mettre en place, tout au long de son 1er mandat, un système de dictature dont les desseins seront exclusivement d'assouvir sa soif de pouvoir.
Sept ans après, après que Wade fut réelu dès le 1er tour, dans des conditions mystérieuses, qu'est-ce qui se fomente encore ? :
- J'entends dire qu'à quelques jours du scrutin des législatives (législatives que les grands partis de l'opposition ont décidé de boycotter), Wade prend 100 milliards de francs CFA des caisses de l'Etat au grand kalife des mourides pour transformer sa ville sainte de Touba en une ville moderne. Les travaux ont déjà commencé et seront menés par des chinois....pendant ce temps-là, des sénégalais meurent de faim et de soif.
- J'entends dire qu'après avoir dissout le SENAT à son arrivée au pouvoir en 2001, Wade fait renaître le même SENAT de ses cendres. Ainsi, une loi vient d'être votée par la majorité des députés de l'assémblée nationale qui sont à la solde de Wade 1er, modifiant la constitution. Cette loi précise qu'en cas de vacation du pouvoir, le président de la république ne sera plus remplacé par le président de l'assemblée nationale, mais plutôt par le président du SENAT. Le SENAT sera composé de 100 membres, dont 65 seront nommés par le Président de la République et les 35 autres représenteront les différents départements du Pays. Le SENAT et l'Assemblée Nationale formeront le Parlement. Ainsi Wade est entrain de préparer sa succession. D'aucuns pensent qu'il va mettre son fils biologique, Karim Wade, président du SENAT pour qu'il puisse le remplacer sans qu'on passe par la case "Elections".
Affaire à suivre ....
Le redoutable serpent de la haine
Depuis quelques moments, le grossier épouvantail d'un catapultage de Karim Meissa Wade à la tête de l'Etat est agité par des Républicains sincèrement préoccupés par une telle éventualité. Mais également toute une kyrielle de vieux briscards de la politique, de directeurs de conscience présomptueux, entretient sournoisement cette psychose absurde, pour circonvenir et dresser le Sénégal multiculturel et tolérant, contre un citoyen sénégalais. L'unique tort de ce citoyen désigné à la vindicte publique est d'abord d'être le fils d'Abdoulaye Wade. Il serait également le fils d'une ‘toubab’, il ne serait pas né au Sénégal, il ne serait pas imprégné des traditions et coutumes sénégalaises, il n'aurait pas suffisamment d'expérience politique, enfin il serait trop jeune pour diriger le Sénégal. L'absurdité de tels propos, viscéralement fielleux, éclate dans toute son horreur. Leurs auteurs eux-mêmes savent pertinemment que ce ne sont pas là les critères démocratiques, pour pouvoir briguer la magistrature suprême dans ce pays. C'est là le redoutable serpent de l'intolérance et de l'exclusion qui dresse sa tête hideuse.
Je voudrais alors inviter tous les honnêtes citoyens de ce pays à un débat serein, dépassionné, échenillé de cette sorte d’éréthisme de vengeance contre Wade, de détestation aveugle et implacable contre son fils. On ne saurait juger le citoyen Karim à travers le prisme déroutant des options politiques à la fois audacieuses et controversées d'A. Wade. Si le pprésident de la République décidait de se faire remplacer par son fils, comme dans une monarchie, ce serait une suprême injure faite à l'intelligence du peuple sénégalais. Cependant, par quelle raison, par quel mépris aux règles républicaines, des directeurs de consciences artificieux et intéressés prétendent-ils décréter l'exhérédation de Karim des potentiels successeurs de son père ?
Dans une récente interview publiée par le Pop N°2262, un responsable du Msu déclarait ostensiblement : ‘Le Sénégal n'est pas le Togo, Karim Wade ne sera jamais président de la République du Sénégal.’ En discutant l'autre jour avec un intellectuel, il m'a cyniquement avoué qu'il ne voulait pas de Karim comme président, simplement parce qu'il ressemblait davantage à un Toubab qu'à un Sénégalais. A quelles extrémités l'animosité, la haine aveugle ne porte-t-elle pas les esprits les plus éminents ?
Cette propagande malsaine, assenée à travers journaux et ondes, risque de se banaliser, de s'accréditer et de gagner le cœur de l’homme du commun, peu outillé intellectuellement, pour dépister le mesquin et cynique message de haine d'intolérance et d'exclusion, en filigrane de ce discours honteux. Les effluves de la haine commencent, hélas, à monter dans les esprits les plus faibles. Ainsi le populaire, par une exaltation progressive, en arrive quelques fois, à son insu, à l'accomplissement des actes les plus injustes et les plus féroces. Aujourd'hui beaucoup de Sénégalais persuadés que Karim ‘le toubab’, ‘l’étranger’, veut simplement succéder à son père, comme dans une monarchie. Ils ont tendance à approuver, tout ce qui contredit le monstre qu’on leur a persuadé que Karim était. Il ne se passe pas un jour sans que le nom de ce concitoyen, et celui de ses collaborateurs dans une moindre mesure, ne soit associé à de vulgaires et gratuites imputations calomnieuses qui, après un simple regard investigateur, tombent toutes dans le lac. Nous ne voulons pas verser ici dans le dithyrambe, sans doute demeurions-nous déterminés à dénoncer l'inavouable.
Il y a manifestement une volonté bien arrêtée de vouer aux gémonies le concitoyen Karim, une obsession outrancière de jeter le bébé Wade avec l'eau du bain. Il est possible de garder un certain sens de la probité intellectuelle même dans l'adversité. Le comble du déshonneur est que des intellectuels qui devaient s'employer à élucider le débat, se portent à de telles machinations et sont carrément à la remorque des idées d'intolérance, d'exclusion et d'animosité aveugle. Pas une seule fois, on a vu ce concitoyen succomber à ces provocations honteuses, à ce lynchage médiatique ignoble. Il y aurait une grande pusillanimité à ne pas s'engager à corriger ce mauvais aiguillage du débat. Je pense avec Albert Einstein que ‘le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais bien par ceux qui regardent agir et refusent d'intervenir’.
Jusqu'à la preuve du contraire, nous sommes persuadés que A. Wade ne commettra jamais la grossière et monumentale erreur de catapulter Karim à la station présidentielle, comme dans une monarchie. L'histoire ne retiendra alors de l'Ovni politique A. Wade que ce geste d'une folle audace. Par contre, ce serait une injustice inqualifiable, une monstruosité sans pareille, que de vouloir exclure, par des prétextes fallacieux, le concitoyen Karim de la liste des présidentiables de ce pays. Personne ne peut douter que le fils du chef de l’Etat demeure une personnalité importante du dispositif étatique, jouant un rôle de premier plan dans la nouvelle dynamique de développement initiée par son père, jouissant de tous ses droits civiques. Quoi de moins apprêté, de plus spontané pour lui, que de prétendre à continuer l’œuvre de son père ? Des personnalités politiques au casier judiciaire chargé de crimes politiques, de trahisons, de palinodies et même de coups fumants, prétendent succéder au président de la République. Excusez le peu !
Ces véritables contre-exemples ne doivent leur réhabilitation providentielle qu'à la mansuétude et à la magnanimité controversées d'A. Wade. Leur présence déroutante dans les cercles du pouvoir est une sorte d'ironie brutale et insultante, un véritable pied de nez à tous les honnêtes gens de ce pays, particulièrement la jeunesse en quête de repères et de valeurs constantes.
Par Ass Malick NDOYE ....
Le pays va mal ... de mal en mal
Le pays va mal ... de mal en mal ...
Que disent les palabres ?
- Un grand-marabout de la communauté des Layène met en garde Abdoulaye Wade, car, il n'a pas choisi un membre de sa communauté dans le nouveau parlement qu'est le Sénat. Wade, on le sait, a nommé 65 sénateurs sur 100, les 35 autres ayant été élus par vote dans les départements. Parmi les 65 sénateurs qu'il a nommés, on se demande même ce que certains font au Sénat, car, n'ayant pas les compétences requises. Chaque confrerie est représentée. Certaines confreries ont même plusieurs sénateurs.
- Le marabout chaud-bouillant Moustapha Sy révèle qu'il a des informations qui pourraient faire voler en éclat la République. En guise de miettes, il dévoile que le ministre de la justice Cheikh Tidiane Sy est un adepte de la Franc-Maçonnerie. Ce dernier l'appelle pour le menacer en lui disant : "Je vais te détruire".
- Pendant ce temps-là, Wade somme son président du Conseil de la République pour les Affaires Economique et Sociales (Maître M'baye Jacques Diop) de démissionner de son poste. Ce dernier a l'air de s'accrocher.
- Pendant ce temps-là, «vingt paysans de Kébémer se sont vus exproprier leur terre pour y construire la maison de retraite de Me Wade».
meme les besoins primaires
Après les inondations qui ont fait de nombreux sinistrés, c'est le liquide précieux qui se fait rare dans la région de Matam. Du fait de la vétusté des équipements des forages, la vie des populations devient de plus en plus difficile. Un calvaire qui intervient au moment où les fortes pluies ont laissé la place à une forte canicule, en ce moi bénis du ramadan. Mais malgré cette souffrance des populations, les autorités font la sourde oreille. Ces compatriotes sont laissés à eux-mêmes. Aujourd'hui ce sont les émigrés qui tentent de sauver des vies humaines.
En fait, depuis le début des précipitations, de nombreux puits ont été submergés par les eaux de la crue. De la même manière, les pannes répétées des forages sont venues compliquer la situation. Avec la vétusté des équipements, ces forages ne tiennent plus. Mais aucune réaction concrète n'a encore été notée dans le sens d'améliorer la situation. Ce ne sont pas les habitants de Ranérou Ferlo qui diront le contraire. Dans cette nouvelle capitale départementale, les populations sont restées quinze jours sans eau. Une véritable catastrophe qui a été décriée sur tous les toits. Il aura fallu attendre des jours avant qu'une solution ne soit trouvée à la panne du forage. Un drame, selon le vieux Alhassane Bâ, « c'est comme si nous ne sommes pas du même pays. Juste après l'arrêt du forage, nous avions informé toutes les autorités, mais elles ont mis du temps avant de venir à notre secours. C'est une situation que nous avons vécue difficilement, car comme vous le savez, Ranérou est une localité extrêmement enclavée. C'est ce qui a poussé les femmes à se rabattre sur les marigots. Nous avons tous de la boue dans le ventre. C'est incroyable mais vraie ». Les grands éleveurs qui se trouvent dans cette zone sylvo-pastorale doivent leur salut au Prodam. Le projet pour le développement agricole de Matam, cofinancé par le gouvernement le Fida et la Boad.
Les forages, vétustes, ne peuvent plus satisfaire la demande
Dans le cadre de son programme d'action, le projet a réalisé trois forages pastoraux. Les seuls points d'eau disponibles dans tout le département qui permettent l'abreuvement du bétail. C'est le même calvaire vécu par les populations de la grande ville de Ourrossogui. Du fait de la démographie de cette ville, capitale économique du Fouta, le forage a du mal à satisfaire la forte demande. Une situation décriée depuis trois années. Mais jamais une solution n'a été trouvée. Durant quatre jours, les habitants de Ourrossogui ont parcouru des dizaines de kilomètres, à la recherche du liquide précieux. Les jeunes femmes, elles, se sont tout simplement tournées vers les marigots pour le linge familial. Ce qui, selon Abdoulaye Sy, membre de l'association des jeunes pour le développement de Ourrossogui, est inacceptable. « Comment peut-on laisser cette situation perdurer. Ourossogui ne mérite un tel sort. La question qu'il convient de se poser, est celle-ci, où est notre ministre de l'Hydraulique. Mais ce dernier a-t-il oublié qu'il est de la région de Matam ? Et que c'est par Ourrossogui qu'il passe obligatoirement pour rejoindre son domicile à Matam ? C'est incroyable. Quand il y a des problèmes d'eau dans les villes comme Touba, Dakar, Saint-louis ou Tivaouane, c'est tout son ministère qui est mobilisé, alors que si nous, nous souffrons, on nous laisse comme des Sénégalais entièrement à part. Il faut qu'il se ressaisisse, car c'est le moins qu'un fils du terroir doit faire pour ces parents ». Pendant ce temps, des villages entiers attendent toujours la réalisation des forages promis durant la dernière campagne électorale de la présidentielle. C'est le cas de Sinthiou Garba, Ndendory, Agnam, pour ne citer que ceux-là. A l'heure actuelle, toutes les grandes villes de la région souffrent du même problème. Les pompes disponibles ont du mal à supporter la forte demande. Les populations, impuissantes, ne comptent que sur le gouvernement pour améliorer la situation. Mais malheureusement, comme le soutient Mamoudou Daff de Kanel, rien ne bouge de ce côté-là…
Les populations déçues par le gouvernement
« Nous sommes abandonnés à notre triste sort, c'est ça la vérité. La ville de Kanel est érigée en capitale départementale depuis 2002. Mais vous avez vu que nous connaissons de très sérieux problèmes d'adduction d'eau. Et depuis lors, en dehors des interventions de l'Ajk (l'Association des jeunes de Kanel) l'Etat n'a encore rien fait pour nous. Tous les nouveaux quartiers ne sont pas reliés au réseau hydraulique de la ville. C'est une situation connue de toutes les autorités, mais on ne fait rien pour Kanel ». Et la dame Fatoumata. D d'ajouter, « nous avons été obligé d'abandonner notre périmètre de maraîchage. C'est grâce à notre fils, l'actuel ambassadeur du Sénégal en Inde, que nous avons pu disposer d'une pompe qui permet l'irrigation. Mais malgré nos cris, jamais nous n'avons obtenu quelque chose du gouvernement, encore moins du ministère de l'Hydraulique ». La rareté de l'eau dans la zone est aujourd'hui la seule explication que défendent les jeunes qui fréquentent les marigots. Pourtant, jusque-là, cinq parmi eux sont morts noyés à travers la région, mais ils n'ont plus le choix, comme le soutient ce jeune homme rencontré à Hounaré : « Chez nous, les eaux du forage ne servent qu'à la boisson. C'est pourquoi, nous venons ici nous baigner dans ce marigot. C'est vrai qu'il y a des risques, mais ce sont les parents qui doivent retenir les plus petits qui ne savent pas nager. Mais quand à nous les grands, je ne vois pas de problème. Maintenant nous attendons qu'augmente la puissance de notre forage, comme ça nous ne viendrons plus ici ». L'utilisation des eaux des mares n'est pas sans danger sur la santé des populations. Car, du fait de la recrudescence du choléra, la zone est fortement menacée. C'est pourquoi, les autorités médicales sont en état d'alerte maximale. A en croire Mame Bocar Lô, chef de la région médicale, «cette situation nous a obligés à réagir pendant qu'il est encore possible. Les agents d'hygiène sont tous mobilisés pour désinfecter ces eaux-là. Cette année, beaucoup de puits avaient été submergés. Mais nous nous sommes débrouillés pour assainir tout. Maintenant il faut reconnaître que Matam n'est pas à l'abri du vibrion cholérique. Ce qu'il y a, c'est que les Matamois doivent en être conscients ». Pourtant, au niveau de la direction régional de l'Hydraulique, ce n'est pas le personnel qui fait défaut. Mais c'est l'inexistence d'une unité mécanique qui fait souffrir les Matamois. En cas de panne de forage, les populations doivent attendre l'arrivé de la grue qui se trouve à Ndioum, ville située à plus de deux cent kilomètres de Matam. D'après une enquête menée sur le terrain depuis l'année dernière, le gouvernement n'a changé que deux pompes neuves. Celles-ci ont été posées à Ranérou, et l'autre récemment à Sémmé. Ce qui est insuffisant, selon Laye Sarr, jeune de Matam : « C'est incroyable. Au moins pour les villages du Walo, la situation est moins grave. Mais imaginez-vous la vie dans le Diéri. Avec cette chaleur, si les gens n'arrivent même plus à disposer de l'eau potable, c'est grave ».
Les émigrés réagissent pour sauver les populations
Comme l'Etat tarde à voler au secours des populations, de plus en plus désespérées, des sauveurs se manifestent. Ces derniers ne sont autres que les émigrés de la zone, établis un peu partout à travers le monde. A Wendou Bosséabé, le problème de l'eau est définitivement réglé, grâce aux actions d'un fils de la localité établi au Burkina Faso. Harouna, de son nom, a réalisé et équipé deux forages, et mis en place un réseau d'adduction d'eau à distribuer gratuitement. Une action qui fait la fierté des populations bénéficiaires, qui ne cachent pas leur colère contre le gouvernement. Selon M. Ndao, le chef de village de Windou, « comme le gouvernement ne fait rien, nos enfants ont décidé de prendre le taureau par les cornes. Si on pouvait avoir des hommes comme Harouna un peu partout, nous aurions tourné le dos à jamais à ces politiciens qui ne croient en rien. Là où ils passent, ils multiplient des promesses qu'ils ne réalisent jamais. Aujourd'hui, ici à Windou, c'est fini les problèmes d'eau, non seulement M. Dia a réalisé ces deux forages, mais on ne payent même pas, en attendant la mise en place d'un comité de gestion ». Pendant que la joie de vivre a refait surface à Windou, les populations de Orkadiéré souffrent. Dans cette localité située à trois kilomètres de Windou, les équipements du forage sont tellement vétustes que le forage menace de s'arrêter à tout moment. Ce qui a suscité une inquiétude des notables de Orkadiéré. Ces derniers, qui auraient saisi le ministère de l'Hydraulique, auraient eu la surprise de leur vie. De sources sûres, les collaborateurs du ministre leur auraient demandé d'attendre jusqu'en 2008, avant de pouvoir espérer un nouveau forage. Une réaction qui a été perçue comme une provocation. Ces derniers, abattus par la nouvelle, ont lancé eux aussi un cri de détresse à l'endroit de leur émigrés, qui sont en train de mobiliser les fonds nécessaires pour la réalisation du forage. Mais en attendant, c'est M Dia qui a mis à la disposition du village une pompe toute neuve pour secourir les habitants de Orkadiéré, en attendant la réaction des fils de ce patelin. Un geste de haute portée, selon Abou Kane, le président de la communauté rurale de orkadiéré, « nous ne pouvons que dire notre joie. Contrairement à l'Etat, qui nous a demandés d'attendre des mois encore, un fils du terroir est venu nous secourir. Donc, nous ne pouvons que nous en féliciter. Maintenant, il faut dire que toutes les conséquences nécessaires en seront tirées ». Pour Mohamadou Sow, vice président de l'association pour le développement de Orkadiéré, « ce sont les populations qui doivent ouvrir leurs yeux, enfin. Car un responsable politique au pouvoir qui ne sert à rien, il vaut mieux lui tourner le dos. Pour qui connaît Orkadiéré, cette situation est honteuse. Cette ville, la plus grande après Kanel, rester sans eau sans que l'Etat ne fasse rien, c'est désolant. Mais comme le Tout Puissant nous aime tous, Harouna est venu nous aider. Mais encore une fois, c'est une défaite de nos hommes politiques, qui ne gèrent que leurs intérêts personnels ». A la suite de l'appel lancé par le chef de l'Etat à l'endroit des émigrés, Abou Thimbo, le consul honoraire du Sénégal à Kinshasa, avait initié un projet agricole. En guise de soutien à son initiative, des ministres de la république ont eu à séjourner à Semmé. Ces autorités avaient annoncé la réalisation de forages représentant la participation du gouvernement. Mais M. Thimbo, qui a attendu la tenue de cette promesse en vain, a fini par passer à la caisse. Le vieil émigré a déboursé plus de vingt-cinq millions pour réaliser son forage. Ce qui au yeux de son fils aîné n'est pas encourageant ; « de l'extérieur, on fait comprendre que l'Etat du Sénégal encadre et encourage les émigrés pour dans leurs investissements au pays. Mais ce que nous avons vécu avec ce forage-là est vraiment décevant. Si vraiment l'Etat ne peut même pas offrir un forage à des citoyens, c'est vraiment regrettable. C'est pourquoi, nous avons pris notre destin en main. Car, après tout, ce sont des parents qu'il faut aider ». Les difficultés liées à l'accès à l'eau, restent et demeurent une très grande préoccupation des populations du Fouta. Des citoyens de plus en plus désespérés par les promesses jamais tenues de certains hommes politiques au pouvoir.
Pris sur seneweb
Le fouta est une région où l 'immigration est importante qu 'elle soit à destination de l 'afrique , l 'europe ou même des états-unis .
Est que finalement le gouvernement se désintéresse de cette région parce que finalement quoi qu 'il arrive l 'argent rentrera quand même et les immigrés prennent eux-mêmes en charge des projets de base ? Est ce que démographiquement nous ne pesons rien donc politiquement nous ne sommes pas intéressant ?
Où bien quoi ? D 'où vient le problème avec le fouta ?