Le marché HLM est quasiment inondé. Partout, c'est l'eau. Les femmes vendeuses de ce marché sont d'ailleurs en colère contre la municipalité de Bakel. Elles ne peuvent plus accéder à leur lieu de travail. De plus, la Mairesse avait soutenu que le marché de DAR ES SALAM, d'où elles furent expulsées, allait être rénové avant l'hivernage. Promesse non tenue ! Elles menacent de ne plus payer les " fameuses taxtes municipales" ( Djouti ). Le service départemental de l'agriculture dit avoir relevé un cumul de 250,8 mm. Rien qu'hier, Bakel ville a reçu 65mm. Une situation qui va rendre la ville morte si l'équipe municipale reste inactive.
Suivez cette vidéo de la manifestation des femmes vendeuses au marché
A en croire le service de l'agriculture, rien de surprenant, le département est même en déficit par rapport à la même période de l'année dernière ( 480 mm ). Le meilleur reste à venir. De quoi redonner espoir aux cultivateurs...Que Dieu fasse perdurer cette abondance de pluie ! Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Si la pluie est divine, la refection des marchés incombe à l'équipe municipale. Son rôle n'est pas seulement de collecter de l'argent. Elle doit aussi panser les plaies de la ville.
Notons par ailleurs que la SENELEC sévit également ces derniers temps au nom des averses. L'électricité est redevenue une denrée rare. Un dommage collatéral des pluies torrentielles. Pauvre Bakel, une seule pluie dilluvienne, la ville devient HS.
Elèments : Aliou SALL, ADT