Vous trouverez ci dessous les grands objectifs du mandats Sarko.

evant les parlementaires UMP réunis à l'Elysée, mercredi 20 juin, le président de la République Nicolas Sarkozy a fixé les grands objectifs de son mandat, estimant que "les Français nous ont confié pour cinq ans la responsabilité d'écrire l'Histoire de France". "Tout ce que j'ai promis de changer, je le changerai, tout ce j'ai promis de réformer, je le réformerai", a-t-il lancé.

Smic.
Une "commission de sages" se penchera "dès la rentrée" sur la question de la revalorisation du salaire minimum, a annoncé M. Sarkozy, estimant qu'il fallait introduire "un peu de rationalité économique" dans les décisions concernant le salaire minimum. En attendant cette échéance, "il n'y aura pas de coup de pouce au smic parce qu'il aurait un effet négatif sur l'emploi des moins qualifiés", a expliqué le chef de l'Etat.


Moralisation de la vie économique. "Très vite", une "loi de moralisation de la vie économique" sera adoptée, a affirmé le chef de l'Etat, estimant que "la situation actuelle n'est pas tenable". "Aucun système économique ne peut fonctionner sans un minimum de morale", a poursuivi le président, évoquant"les pratiques de parachutes dorés et de stock-options".

Equilibre budgétaire. Le président de la République s'est fixé "pour objectif sur cinq ans d'atteindre l'équilibre budgétaire et de ramener le poids de la dette à 60 % du produit intérieur brut", précisant toutefois qu'il n'entendait pas "mettre pas en œuvre une politique qui puisse avoir pour effet de ralentir la croissance ou de rendre impossibles les grandes réformes structurelles qui s'imposent". Par ailleurs, le ministre des comptes présentera devant le Parlement "le budget de tous les ministères", a-t-il annoncé.

TVA sociale.
"Si la TVA sociale contribue à freiner les délocalisations, si elle est bonne pour l'emploi, si elle est bonne pour la croissance, si elle ne pénalise pas le pouvoir d'achat, alors nous ferons la TVA sociale (...). S'abstenir sur la TVA sociale et regarder passer le train des délocalisations serait non seulement une faute économique, mais une faute morale et une faute politique", a-t-il déclaré. La TVA sociale sera "expérimentée" et si elle est "réussie", elle sera généralisée.

Fiscalité. M. Sarkozy a affirmé aux élus que "toute la fiscalité française serait revue pour encourager le travail, la production et l'investissement". Pour cela, le président a appelé à "une remise à plat de tous les grands prélèvements, cotisations sociales, taxe professionnelle, taxe sur les salaires, TVA, impôt sur le revenu et CSG" et promis le "nettoyage des niches fiscales". Le chef de l'Etat a également "souhaité que la TVA sur les produits écologiques soit systématiquement abaissée au taux réduit" (5,5 %).

Réforme de l'Etat. "Nous la ferons en profondeur et nous la ferons jusqu'au bout", a affirmé Nicolas Sarkozy, précisant que le premier ministre et lui-même "piloteront directement" cette réforme. "Ce n'est pas simplement de la rigueur, c'est quelque chose de beaucoup plus ambitieux, (...) faire en sorte que l'Etat devienne un acteur du changement", a-t-il expliqué.

Préretraite. M.Sarkozy a souhaité la disparition "au plus vite" des préretraites en France.

Franchise médicale. "Pour financer les dépenses de santé dont on a besoin, un effort supplémentaire sera nécessaire", a expliqué le chef de l'Etat. "Je mettrai sur la table ce dont j'ai parlé pendant la campagne présidentielle : la question de la franchise" médicale restant en tête des pistes évoquées.

"Grands chantiers". Il a déclaré qu'il ferait de la lutte contre le cancer, de la lutte contre la maladie d'Alzheimer ainsi que des soins palliatifs "[ses] grands chantiers présidentiels".

Pouvoir d'achat. Le président de la République a estimé qu'il y avait en France "un problème de pouvoir d'achat". "Les prix sont trop hauts et les salaires sont trop bas". C'est un "tabou" qu'il souhaite lever.

Développement durable. Ce thème est au cœur des priorités. Le développement durable ne doit"pas être seulement une politique de protection et de précaution" mais "une politique de production (...) qui va stimuler la croissance", a-t-il souligné.
Tchooo