Sénégal: Macky Sall, ancien premier ministre, quitte le parti au pouvoir

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Le président de l'Assemblée  nationale du Sénégal, Macky Sall, démis de ses fonctions dimanche  par une résolution votée par la majorité des députés, a annoncé sa démissison du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) et  la mise sur pied d'un "directoire" politique, a-t-on appris de  source officielle. 

"J'ai mis en place un directoire aujourd'hui même que j'ai  confié à Alioune Badara Cissé (avocat), qui (...) réfléchira pour  me proposer la direction à prendre, dans les prochains jours ou  les prochaines semaines", a dit M. Sall lors d'une conférence de  presse animée peu après le vote de la résolution. 

M. Sall a annoncé sa démission du PDS ainsi que de tous les  mandats électifs obtenus au nom de cette formation politique,  arguant qu'il n'a plus sa place au PDS où il "dérange". 

"Je décide de démissionner du Parti démocratique sénégalais. Au terme des dispositions de la Constitution, en son article 60,  cette démission de mon parti entraîne la perte de mon mandat de  député. J'ai en outre décidé de rendre mon mandat de conseiller  municipal de Fatick", a-t-il fait savoir. 

M. Sall a déclaré qu'il remerciait le chef de l'Etat Abdoulaye  Wade pour toutes opportunités qu'il lui a offerte de "servir le  pays au plus haut niveau", reconnaissant toutefois que la  coexistence était devenue "difficile". 

L'Assemblée nationale sénégalaise a adopté dimanche, avec 111  voix pour et 22 contre, une résolution mettant fin au mandat du  président de l'Asemblée nationale Macky Sall. 

Ce vote intervient après qu'une loi diminuant de cinq à un an  le mandat des présidents des deux chambres du Parlement fut  adoptée par les députés, le 13 octobre, et promulguée par le  président Abdoulaye Wade le 21 octobre. 

Macky Sall, ex-Premier ministre sénégalais (2004-2007) et  ancien numéro deux du Parti démocratique sénégalais (PDS, au  pouvoir), a été élu président de l'Assemblée nationale en juin  2007.

Il a été accusé par le groupe majoritaire à l'Assemblée  nationale de bloquer le travail du Parlement.

Xinhua

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Commentaires (1)

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    de toute façon ils sont tous pareils le wadis sont en train de detruire notre pays