Réponse à l’hebdomadaire Charlie hebdo par Marigata WAGUE

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On ne peut traiter une religion d’extrémiste et puis l’utiliser à d’autres fins pour renflouer les caisses d’un Journal au bord de la faillite. La liberté de ton que s'autorise Charlie hebdo est moins un acte de courage idéologique qu'un geste commercial désespéré, dans un jeu de connivence médiatique réglé comme une horloge. Il est connu dans le monde journalistique que le sensationnel se vend très bien.

L’hebdomadaire Charlie Hebdo, un journal satanique peu brillant, pêche toujours en eau trouble, pour rehausser son image auprès de son lectorat. Ce journal n’a pas trouvé mieux que l’islam, plus précisément son symbole le plus respecté, à savoir le Saint prophète, pour faire sa publicité. Il se délecte, dans son rôle de seconde main comme à l’accoutumée, pour toujours finir le sale boulot commencé par les autres.

Il n’est pas à son coup d’essai. Il excelle même dans l’art de la provocation. Son premier acharnement pour ce saint homme avait commencé avec les 12 caricatures du Prophète Mohamed parus dans le journal Danois Jyllands-Poste. Depuis cette première aventure, il fait de l’islam son fond de commerce, en profitant du contexte mondial peu favorable à cette religion.

En réitérant son acte, par les caricatures récentes, à la suite du film « l’innocence des musulmans », l’Hebdomadaire Charlie Hebdo est déterminée à en découdre avec cette religion, quitte à saper le dialogue fragile qui existe entre les religions, dans un contexte mondial difficile.

La fameuse liberté d’expression dont il se sert pour vendre son raisonnement auprès de ses sympathisants, n’est qu’un leurre. Il utilise ce principe démocratique qu’à des fins commerciales et publicitaires. Son attitude démontre son degré de faiblesse et son manque de courage. Comment peut-on s’attaquer à une personne qui n’est plus de ce monde ? Une attaque n’est saine que si l’adversaire est là pour répondre séance tenante.

La liberté d’expression n’est pas synonyme de libertinage. Elle a des limites. A quoi sert une liberté d’expression qui ne fait qu’attiser la haine, à stigmatiser un symbole qui représente des milliards de personnes dans le monde. Autant on compte des extrémistes dans le rang des musulmans, autant le journal satanique Charlie Hebdo est un extrémiste de « la liberté d’expression sauvage ».

Ne peut-on pas faire l’économie de cette liberté d’expression pour préserver la paix et le dialogue entre les communautés ? Quand déterminera-t-on le périmètre de cette liberté d’expression au nom du respect de l’autre ?

Que Charlie Hebdo soit rassuré, le Saint Prophète ne manque pas des défenseurs, y compris au sein même de la plus haute élite intellectuelle Française. L’admiration de ces grands hommes comme Victor Hugo, Lamartine, Goethe, Voltaire pour la personne du prophète Mohamed en dit long sur le comportement noble de cet homme. Ces intellectuels brillants, qui avaient marqué leur période, n’avaient jamais tari d’éloges à l’endroit de cet homme.

Les témoignages de ces sommités suffisent à nous rassurer sur sa grandeur. Ce n’est pas un petit journal, en manque de respectabilité et de notoriété, qui nous en fera douter. Nous appelons les musulmans à la retenue. Sinon l’hebdomadaire satanique Charlie Hebdo risque de gagner son pari publicitaire.

Marigatta Wagué

CRIDEM.ORG
Paris