Mali : Les déchets industriels évalués à plus de 23 millions tonnes

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Environ 23.409.040 tonnes de déchets solides proviennent chaque année de 115 entreprises industrielles sur les 401 recensées en 2006 par le ministère malien de l'Industrie et du Commerce, a-t-on appris, lundi à Bamako, de sources officielles.

Ces entreprises sont réparties entre le district de Bamako (77 en entreprises), la région sud de Sikasso (16 entreprises), ainsi que Ségou à l'est (9 entreprises), Mopti au nord (6 entreprises), Koulikoro au centre-ouest (5 entreprises) et Kayes à l'ouest (2 entreprisses).

La répartition par région indique une forte concentration à Kayes avec 23.387.300 tonnes de déchets solides produites sur les 23.409.040 de production totale par an, soit 99,91 %. Cette situation est due aux activités des entreprises extractives existantes dans cette région.

Les modes de gestion des déchets solides utilisés par les industries maliennes sont le compostage, l'enfouissement, l'enlèvement par les Groupements d'intérêt économique (GIE) ou la Voirie municipale.

Sur le Forum  La gestion des déchets industriels ou autres en Afrique

Les unités industrielles maliennes rejettent sans traitement approprié, la majeur partie des eaux usées dans les collecteurs et dans les cours d'eau notamment le fleuve Niger pour les entreprises basées à Bamako, d'après la même source.

Selon le rapport national de l'état de l'environnement en 2005, il existe seulement 5 stations d'épuration qui sont peu utilisées en raison de leur coût de fonctionnement.

Lors du recensement, 88 entreprises ont déclaré avoir produit une quantité de déchets liquides inférieure à 1000 mètres cubes par an. Douze autres entreprises produisent une quantité de déchets liquides se situant entre 1000 et 450 000 mètres cubes ou plus.

La quantité totale de déchets liquides, toute nature confondue, est évaluée à 10.654.449 mètres cubes par an. Les entreprises de Kayes en produisent l'essentiel avec 10.096.042 m3 de l'ensemble.

Les principaux modes de traitement sont principalement le pré traitement et le traitement chimique.

Source : Jeune Afrique