Notre rédaction (Le Républicain) a reçu la visite, hier de Mme Djénéba Sow, présidente du Collectif des Associations Culturelles de Kayes, et de M. Aliou Coulibaly dit Black, Délégué général de ce festival. Voilà ce qu’ils nous ont dit.
Pourquoi un festival international cette année ?
Alou Coulbialy : Après la toute première édition en 2007, le festival a eu un engouement auprès des parties prenantes (municipalités, coopération décentralisée) qui ont demandé de l’institutionnaliser. Ainsi donc en 2008, des voix au Sénégal se sont prononcées pour l’internationalisation de l’événement compte tenu du fait que Kayes et le Sénégal ont en partage les rails. Nous avons accédé à cette demande tout à fait normale qui a d’ailleurs élargi la sympathie pour le Festival. Pour preuve, le Port Auntonome de Dakarnous sponsorise cette année et va même au-delà, pour accompagner l’équipe régionale de football, le Sigui de Kayes.
Qu’est ce que vous avez au menu du festival cette année ?
Djénéba Sow : Balani show dans les quartiers, spectacle de dansa, sogonikou, danse maure, sabar, soninké, Rap, sur le site même du Festival le jour J, musique Khassonké à volonté. Parmi les artistes, Djallou Damba, Mama Diabaté, la troupe Babemba, Africa Percussion, les Warriors de Kayes qui sont un groupe de rap. Et puis, il y a deux conférences toutes sur l’importance des rails dans le développement de la Région de Kayes. Côté sport, il y aura du cyclisme et de la lutte entre Malien et Sénégalais. Enfin, il faut mentionner une visite guidée au Fort de Médine et un voyage par train Kayes-Kidira.
Pourquoi un festival international cette année ?
Alou Coulbialy : Après la toute première édition en 2007, le festival a eu un engouement auprès des parties prenantes (municipalités, coopération décentralisée) qui ont demandé de l’institutionnaliser. Ainsi donc en 2008, des voix au Sénégal se sont prononcées pour l’internationalisation de l’événement compte tenu du fait que Kayes et le Sénégal ont en partage les rails. Nous avons accédé à cette demande tout à fait normale qui a d’ailleurs élargi la sympathie pour le Festival. Pour preuve, le Port Auntonome de Dakarnous sponsorise cette année et va même au-delà, pour accompagner l’équipe régionale de football, le Sigui de Kayes.
Qu’est ce que vous avez au menu du festival cette année ?
Djénéba Sow : Balani show dans les quartiers, spectacle de dansa, sogonikou, danse maure, sabar, soninké, Rap, sur le site même du Festival le jour J, musique Khassonké à volonté. Parmi les artistes, Djallou Damba, Mama Diabaté, la troupe Babemba, Africa Percussion, les Warriors de Kayes qui sont un groupe de rap. Et puis, il y a deux conférences toutes sur l’importance des rails dans le développement de la Région de Kayes. Côté sport, il y aura du cyclisme et de la lutte entre Malien et Sénégalais. Enfin, il faut mentionner une visite guidée au Fort de Médine et un voyage par train Kayes-Kidira.
Quel est le public et quelles sont les conditions pour accéder aux spectacles ?
Aliou Coulibaly : Le public c’est les riverains des rails, les amoureux du rail dont certains nous ont contactés des Etats-Unis, de France et d’Allemagne. Il y a les tour operators, ainsi que des invités venant de Bamako dont des membres du gouvernement en charge des transports, du tourisme, de la Culture, de l’Emploi, de la Jeunesse. L’accès aux spectacles est entièrement gratuit cette année, grâce au généreux sponsoring du Port Autonome de Dakar, de Transrail et du Conseil Malien des Chargeurs.
Qu’est ce que Kayes attend de ce genre de manifestation ?
Djénéba Sow : Nous voulons d’abord un événement phare et annuel à l’instar d’autres régions du Mali. Kayes n’en a pas. Et notre objectif est de lui donner ce cadre désormais pour rendre notre Région plus visible et plus fréquentée à la fois par les touristes et les investisseurs. Il s’agit aussi par cet événement de sauvegarder le riche patrimoine culturel de Kayes, une région qui a fait ses preuves dans les différentes Semaines de la Jeunesse et Biennales artistiques et culturelles du Mali.
Propos recueillis par Adam Thiam
Source: Le Républicain via Maliweb.net