DURES CONDITIONS D’ETUDES A L’UCAD : Les étudiants de Tambacounda demandent plus de soutien

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Chaque année, des centaines d’étudiants ressortissants de Tambacounda démissionnent de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) du fait des dures conditions de vie. L’Association a mis à profit la caravane de la Tabaski pour sensibiliser les autorités locales sur la question et demander plus de soutien.

Il s’agit, en effet, a dit le président de l’Association des élèves et étudiants ressortissants de Tambacounda (Aseert), au cours d’un point de presse, Mamadou Made Dramé, d’attirer l’attention de leurs autorités sur leurs conditions de vie.

Et c’est également une opportunité pour remercier l’Ong « La Lumière » ainsi que la Mairie de Tambacounda. Ils souhaitent l’implication du Conseil régional et de l’Etat afin de soutenir leur plan stratégique qui met l’accent sur l’hébergement et la restauration.

Car, de l’avis de M. Dramé, contrairement à leurs frères de Kédougou qui ne remplissent même pas l’immeuble mis à leur disposition dans le cadre du programme social minier de la Compagnie Arcelor Mital, les étudiants de Tambacounda rencontrent de réelles difficultés dans les domaines de l’hébergement et de la restauration. Soulignant que « les deux régions font une », les étudiants ont lancé un vibrant appel au chef de l’Etat « qui leur avait promis un immeuble ». Pour lui, seul le maire Souty Touré met une subvention de 2 millions de francs à leur disposition alors que le montant voté chaque année par le Conseil régional n’est jamais tombé dans l’escarcelle de l’association. Le président de l’Aseert s’est désolé que chaque année, des centaines d’étudiants squattent les mosquées et autres lieux publics ou abandonnent leurs études.

Pour le Secrétaire exécutif de l’Ong « La Lumière », Ibrahima Sory Diallo, sa structure s’est engagée dans une perspective de mettre tous les élèves de la région dans les mêmes conditions, « car la région orientale est une et indivisible ». C’est pourquoi il a souhaité qu’en plus du fonds social minier, qu’il y ait un fonds de péréquation pour soutenir les étudiants de Tambacounda. Mais surtout d’accélérer la création des 2 Centres universitaires régionaux à Tambacounda et Kédougou pour mettre fin au calvaire des Tambacoundois.


Pape Demba SIDIBE

Source : le soleil.sn