Délestages de la Senelec: Bakel replonge dans le noir, souvent sans eau

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A quand du courant en continu ? Ne cesse-t-on de s’interroger à Bakel où parler de coupures d’électricité est presque, à la limite, devenu une aberration. Tellement le phénomène y est récurrent qu’il ne dérange même plus. Paradoxalement, l’inquiétant à Bakel serait d’avoir de l’électricité 24 heures durant, sans interruption. En effet, en cette période d’hivernage, on assiste, à Bakel, à une recrudescence de coupures intempestives de courant. A ces délestages, s’y ajoute des coupures d’eau.

Cela devient cruellement inquiétant, voire catastrophique. Car, du moins constate-t-on, la règle à Bakel c’est que quand le courant s’en va, l’eau suit. Ceci au grand dam des paisibles populations qui ne savent plus à quelle société d’électrification se vouer.

Pourtant, des candélabres modernes en vue de parfaire l’éclairage public, sont, un peu partout, installés dans la ville. Ils sont le fruit d’une convention de partenariat entre la mairie de Bakel et la Société de gestion de l’énergie Manantali (Sogem). Mais c’est sans compter avec les longues coupures de courant ayant même fini par y élire domicile et inquiéter plus d’un Bakelois. D’autant que les désagréments, causés par ces délestages de très longue durée, sont incommensurables. Le manque de courant paralyse la dynamique de vie des populations. Et ces dernières sont fort remontées contre ces interminables coupures d’électricité accompagnées de celles du liquide précieux. Elles menacent même de descendre dans la rue pour manifester et dénoncer cette situation si rien n’est fait pour en finir avec ces délestages, renseigne t-on.

ELH.Thiendella FALL, Quotidien sénégalais, LE SOLEIL