Pour Dooks, le Festival International Soninké constitue une excellente tribune pour la promotion du rap soninké. "Ce festival va permettre au rap soninké de s’illustrer, de se retrouver. J’ai rencontré de nombreux jeunes qui écoutent mes chansons. C’est déjà beaucoup de choses. C’est tout simplement magnifique", explique-t-il. Assis sur la pelouse du stade olympique de Nouakchott, Ciré Camara, directeur de l’Espace Culturel Diadié Tabara Camara, voit défiler sous ses yeux Sira Dramé puis ensuite la troupe artistique venue de la wilaya du Gorgol et de celle du Mali, en l’honneur à cette soirée. "Je suis ému de voir toutes ces femmes et ces hommes ou encore ces jeunes habillés en tenues traditionnelles avec leur coiffure, leur sourire, des objets traditionnels. Je suis très content qu’on fasse ce festival. Car, il permet de maintenir nos cultures vivantes", confie-t-il. Sur le podium, la fête se poursuit. Des siècles d’histoire sont visités et revisités au grand plaisir du public. Par Babacar Baye Ndiaye, Cridem.org