Comme le Cameroun en 1990, comme le Sénégal en 2002, le Ghana a échoué en quarts de finale de la Coupe du monde. Pour une première sur le continent africain, aucun de ses représentants ne sera présent dans le dernier carré. Contre l’Uruguay, les Black Stars s’y sont pourtant vus. Surtout lorsque l’arbitre leur accorda un penalty dans les ultimes secondes de la prolongation. Maudite barre transversale. « Ce penalty manqué par Gyan a été un moment terrible pour le Ghana mais aussi pour tout un continent, regrette Abedi Pelé, l’ancien international ghanéen et père d’Andre Ayew, suspendu face à la Celeste. C’est un désastre. Mais on doit se servir de cet échec pour préparer l’avenir. »
Si l’ancien meneur du jeu de l’OM reste malgré tout optimiste, les faits sont là. Le football africain ne progresse pas au plus haut niveau. En Afrique du Sud, seul le Ghana est sorti des poules. Exit le pays hôte, le Cameroun, l’Algérie,
Abedi Pelé : « On visait la Coupe du monde au Brésil »
Le Ghana, la plus « européenne » des équipes africaines, demeure à ce jour le plus sûr espoir pour l’avenir. « On ne visait pas cette Coupe du monde, mais plutôt la prochaine dans quatre ans Brésil », souligne Abedi Pelé. « Le Ghana était prêt physiquement et ne fait aucun complexe, ajoute Mboma. Il y a une vraie bonne politique. Ils étaient là en 2006 et ont passé le 1er tour. Pour leur deuxième participation, ils vont en quarts. Je ne dis pas qu’ils seront en demi-finale au Brésil en 2014, mais leur football va continuer à s’imposer. »