SUITE À UNE NÉGLIGENCE DE L’HÔPITAL DE MONTRÉAL : Un mannequin sénégalais est amputé de la jambe

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Un banal bouton sur le dos a fait basculer la vie de Racky Diack. Cette Montréalaise d’origine sénégalaise s’est vue amputée d’une jambe. Une jambe perdue, mais un compte en banque rempli de dollars canadiens. Elle a poursuivi en justice l’un de ses médecins et l’hôpital général de Montréal et a obtenu une somme de 2 millions de dollars canadiens soit près de 800.000.000 F Cfa. La jeune femme de 27 ans, athlète et mannequin (elle a posé pour Benetton), avait été hospitalisée en janvier 2004 pour un abcès dans le bas du dos. L’internement prévu pour 5 jours se poursuivra sur 5 mois. L’opération nécessitait une chirurgie mineure, juste pour vider l’abcès, mais elle se soldera par une infection plus grave et tardivement diagnostiquée par l’équipe médicale. Le choix des médecins : amputer la jambe pour cause de bactérie mangeuse de chair.

Selon le site africanéchos.ch, tous les rêves de Racky Diack sont brisés et la vie n’avait plus de sens pour elle. Elle a fait un passage à la télé privée canadienne LNC. Quand elle a subi l’opération, elle ne pensait pas se réveiller un jour sans sa jambe gauche suite à un abcès parti d’un bouton. Elle a perdu sa jambe gauche le 3 février 2004. Elle a alors saisi son avocat Me Serge Dubé qui parle de négligence, de maladresse et de manque de prudence de la part de l’équipe médicale : « Mme Diack présentait tous les symptômes de l’apparition de la fascite nécrosante dite bactérie mangeuse de chair : faible tension, tachycardie, leucocytose, douleur anormale, odeurs nauséabondes de la plaie, vertiges et même, vers la fin, délire », déclare son avocat qui a longuement consulté plusieurs experts pour constituer son dossier. Toujours, selon le site, l’hôpital général de Montréal n’a pas émis de commentaire. Mannequin (qui a déjà posé pour Benetton) et bonne athlète, Racky avait tout pour être heureuse. Elle avait quitté la France pour poursuivre ses études à Montréal. Bien que son rêve de mannequinat soit désormais brisé, Racky tient à achever son Bac en Communications et dit, en souriant, qu’elle a perdu sa jambe qu’elle ne retrouvera jamais, même si son compte bancaire est rempli de dollars.

Une autre affaire similaire implique un autre hôpital. Un journaliste du nom de Matar Ndiaye est interné depuis plusieurs mois au Canada. Là aussi, les médecins avaient voulu en faire un cobaye pour tester de nouveaux médicaments. Mais cela s’est soldé par des complications et son avocat a saisi la justice. En plus, son colocataire a profité de sa maladie, selon nos informations, pour lui voler tout son argent.

Article Par Alassane Samba DIOP (sources : African échos et rad,)